Abstract
La frappe de la monnaie et le timbrage des amphores relèvent d’une même technique, celle du sceau, qui est la marque d’une autorité publique. Cette étude analyse les rapprochements entre la composition des types monétaires et celle des emblèmes sur les timbres. Elle relève les nombreux exemples d’emploi de la même image. Elle étudie la signification juridique du scellement, qui a pour effet d’indiquer l’objet dokimon, agréé par la cité. Elle compare les modes de contrôle de la monnaie et des amphores. Enfin, elle met en évidence les coïncidences chronologiques entre l’apparition des timbres et la réforme monétaire de 390 ainsi que le passage des timbres anciens aux timbres récents et le passage du groupe IV et au groupe V, vers 335. La prise de Thasos par Philippe V en 202 pourrait aussi marquer l’histoire des timbres et des monnaies.