Abstract
L’objet de cette étude est de clarifier la notion d’« activité finaliste » dans Néo-finalisme de Ruyer. Après avoir montré que la réactivation de la notion décriée de finalisme trouve sa motivation dans le constat de l’impossibilité de penser le moment subjectif dans l’épistémologie mécaniste, largement héritée de Descartes, l’auteur s’attache à reconstruire le motif néo -finaliste de Ruyer et à en indiquer, outre sa parenté avec la monadologie leibnizienne, sa force intrinsèque, conceptuelle et ontologique. Étonné par sa non-réception en philosophie et histoire des sciences, il conclut en en suggérant des raisons possibles.