Dialogue 63 (3):475-496 (
2024)
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Abstract
RésuméEn examinant les politiques et lois provinciales canadiennes relatives à la santé pédiatrique, on constate que le principe du meilleur intérêt (PMI) bénéficie d'un soutien généralisé. Cependant, dans le domaine de la philosophie, le PMI est confronté à une opposition sérieuse. Certes, il reste quelques défenseurs fervents du PMI dans la littérature contemporaine ; cependant, je soutiens que tandis que certains auteurs défendent nominalement le PMI, mon analyse révèle que ce qu'ils défendent réellement est au mieux une version édulcorée de celui-ci. Dans cet article, je soutiens que non seulement le PMI doit être compris de manière restrictive, mais qu'un preneur de décision substitut (PDS) doit satisfaire au PMI — car un PDS est le fiduciaire de son patient.