Une analogie méconnue entre le Timée et les lois

Les Etudes Philosophiques 124 (1):115-138 (2018)
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Abstract

La question du rapport entre le Timée et ce qu’on appelle souvent les « doctrines non écrites » (ἄγραφα δόγµατα) a déjà suscité bien des discussions, de l’Antiquité jusqu’à une époque plus récente. Le but de la présente contribution est de se concentrer sur ce qui en apparaît le pivot, le statut intermédiaire des mathemata. Aristote attribue explicitement cet enseignement à Platon mais nous ne le trouvons pas formulé expressis verbis dans les dialogues. Je commencerai par rappeler une interprétation d’un passage important du Timée (55 c 7- d 6), d’après laquelle il faut y voir une allusion à la tripartition entre Formes, mathemata et choses sensibles. À cette lumière, je proposerai une nouvelle interprétation d’un texte fameux de la fin du livre V des Lois, qui consistera à montrer comment l’on peut concevoir une analogie serrée entre la tripartition ontologique du Timée et les trois « constitutions » (πολιτεῖαι) évoquées par Platon (739 a 1- e 7). Cette nouvelle interprétation pourrait avoir à son tour une certaine influence sur notre compréhension générale des Lois.

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Marwan Rashed
Université Paris-Sorbonne

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