Abstract
Après avoir rappelé les précédents historiques du problème depuis Herbart jusqu’à l’École allemande des valeurs, on montre comment les jugements dits existentiels se réduisent facilement à des jugements cognitifs. Les jugements de valeur en tant qu’ils ne peuvent se passer d’un contenu, impliquent les jugements cognitifs, et ne les excluent pas comme hétérogènes ; ils établissent un rapport entre ce qui est affirmé par un jugement cognitif, selon la nécessité, et ce qui doit être dans un acte de liberté spirituelle. Ils se révèlent comme l’expression la plus adéquate de la spiritualité concrète, qui, dans le monde cognitif de la nécessité, s’exprimait seulement abstraitement et partiellement.