Abstract
Qu’on l’attribue à l’évolution de son auteur, qui serait passé de l’idéalisme au réalisme, ou à une composition hasardeuse de ses manuscrits, il est généralement admis qu’on ne saurait, sans la trahir, trouver de cohérence et d’unité dans la Politique d’Aristote. Lorsqu’il se propose d’y voir « une réflexion cohérente sur l’histoire des cités depuis la fin du VIe siècle » (p. 48), c’est donc un véritable défi que Jean Terrel entend relever, puisqu’il s’agit de proposer « une interprétation d’...