La gloire du machiniste et les plaisirs de l’illusion en France à l’époque moderne (1645-1772)

Nouvelle Revue d'Esthétique 24 (2):129-135 (2020)
  Copy   BIBTEX

Abstract

De l’arrivée de Torelli à la cour de France en 1645 à la publication des quarante-neuf planches de l’ Encyclopédie (« THÉÂTRES » et « MACHINES DE THÉÂTRE ») en 1772, les machines de théâtre ont connu en France un processus de considération critique pour un art jusqu’alors minoré – au seul rang de « mécanique » – depuis les grandes figures de la philosophie grecque. L’intérêt suscité par la machinerie théâtrale chez les savants français fait écho, sur le plan philosophique, au triomphe du mécanisme cartésien dont le déclin, prononcé définitivement dans le troisième quart du xviii e siècle par Rousseau et Diderot, annonce la mort d’une scénographie classique portée sur les plaisirs de l’illusion et le merveilleux mythologique.

Other Versions

No versions found

Links

PhilArchive



    Upload a copy of this work     Papers currently archived: 100,154

External links

Setup an account with your affiliations in order to access resources via your University's proxy server

Through your library

Analytics

Added to PP
2023-12-08

Downloads
9 (#1,515,182)

6 months
4 (#1,232,162)

Historical graph of downloads
How can I increase my downloads?

Citations of this work

No citations found.

Add more citations

References found in this work

No references found.

Add more references