Abstract
L’auteur du De Intellectu connaît le De Anima d’Alexandre d’Aphrodise et il offre une interprétation néoplatonicienne de ce texte dans sa considération de la doctrine noétique d’Aristote du De Anima 3.5. Cette interprétation révèle précisément cette autonomie philosophique par opposition à un examen purement philologique des textes aristotéliciens que le présent volume explore. Le De Intellectu, en raison de son caractère néoplatonicien, doit dater de quelque deux à quatre siècles après Alexandre. Il ne contient aucune référence à un Aristote de Mytilène, maître d’Alexandre, contrairement à ce qui a été suggéré