Abstract

Cet article a pour but d’analyser et de critiquer la thèse soutenue par Jean-Luc Marion concernant la relation entre la doctrine des natures simples et la métaphysique cartésienne. D’abord, nous discutons quelques problèmes issus de la méthode structuraliste employée par Marion. Ensuite, nous proposons de démontrer l’impossibilité de convertir des notions épistémologiques (les natures simples) en une notion ontologique (le cogito). Finalement, nous concluons en suggérant que, contrairement à ce qu’avance Marion, pour arriver au cogito, Descartes a adopté une stratégie argumentative qui présente des points commun avec la pensée d’Augustin.