Mgr De Smedt et la Déclaration Dignitatis humanae
Abstract
L'article suit les méandres sinueux de l'élaboration de Dignitatis humanae en prenant comme guide un de ses acteurs déterminants, Mgr De Smedt. Cette méthode permet de mettre des visages sur les positions en présence. À côté d'une minorité qui voulait s'en tenir à la « tolérance » de l'erreur , les partisans de la « liberté religieuse » étaient partagés entre une conception juridique et une conception théologique . Finalement, un équilibre a été trouvé: la liberté religieuse est un droit à l'immunité garanti par l'État et ce droit apparaît favorable à la liberté de l'acte de foi mise en avant par l'Église