Abstract
«Cartésianisme du XXe siècle», la phénoménologie de Husserl reconnaît dans les Méditations de Descartes la première figure du subjectivisme transcendantal, qu'elle achève. Celui-ci exige pourtant la critique de trois « préjugés » cartésiens : psychologisme de l'ego pur, conceptions objectivistes, méconnaissance de l'intentionnalité. Or, fondant sa première preuve de Dieu sur la finitude de l'ego, Descartes semble plus proche que Husserl d'une phénoménologie du Dasein. Als « Cartesianismus des 20. Jahrhundert », erkennt die Phänomenologie Husserls die cartesianischen Meditationes als die erste Gestalt des transzendentalen Subjektivismus, das sie selbst vollbringt. Es verlangt jedoch, dass drei « Vorurteile » Descartes kritisiert werden : die psychologistische Missdeutung des reinen ego, das Festhalten am Objektivismus, und die Verfehlung der wahren Intentionalität der ichlichen Akte. Aber, weil sein erster Gottesbeweis auf dem Gedanken der Endlichkeit des ich gründet, scheint Descartes einer Phänomenologie des Daseins näher ah Husserl zu sein.