Abstract
Résumé Contrairement à ce que l’on soutient souvent, la notion de présent, et par conséquent aussi celles de passé et de futur, ne sont pas subjectives ni dépendantes des conditions de leur énonciation. Elles sont aussi objectives que celles d’antériorité ou de simultanéité. Si le concept de réalité est un prédicat de deuxième ordre, celui de présent est un prédicat de troisième ordre. On en conclut que notre concept de temps est hybride et que notre schème conceptuel nécessite autant le « temps-série » (relation d’ordre entre événements) que le « temps-devenir » (passage du présent au passé).