Abstract
L’accompagnement, le traitement, la prévention de la souffrance psychique, individuelle ou conjugale, nécessitent qu’un travail patient-thérapeute soit possible. Pour cela, s’appuyant sur la théorie analytique, l’auteur propose un « penser ensemble » qui nécessite un décalage entre la psyché du thérapeute, qui doit entendre le contenu latent de ce qui se dit, et la psyché du patient réexperimentant son passé à partir du récit qu’il en fait et des interprétations et constructions proposées. Trois cas cliniques étayent ce travail analytique commun.