El objetivo del libro no es otro, pues, que «retracer l’histoire de l’alchimie au Moye Âge». De acuerdo con esta perspectiva histórica, el libro esta estructurado en cuatro grandes capítulos. Primero: La réception de l’alchimie arabe au Moyen Âge ; segundo: Les principaux corpus alchimiques arabo-latins ; tercero: L’alchimie latine y, finalmente, el cuarto: L’alchimie à la fin du Moyen Âge: La transition vers la Renaissance. Una introducción, la conclusión, veinte páginas de bibliografia, el index nominum (...) i el general completan el libro. (shrink)

Luciano Berio apre il suo testamento poetico, Un ricordo al futuro, con un esplicito rinvio alla tripartizione della musica operata da Boezio e durante la discussione di specifiche tematiche della musica contemporanea vi torna a più riprese. Il presente lavoro intende indagare i motivi per un tale coinvolgimento dell’autore medievale nella ricerca poetica ed estetica di uno dei più importanti rappresentanti del mondo musicale novecentesco nonché il modo in cui la teoria di Boezio viene attualizzata da Berio. Si scoprirà che (...) i problemi della musica del Novecento richiedono una profonda riflessione filosofica la quale però non può limitarsi alla sola componente teoretica e astratta, se non vuole perdere di vista la musica, e che non può limitarsi alle sole pratiche musicali se non vuole rinunciare alla propria autocoscienza. In questo senso Berio reinterpreta i tre tipi di musica, mundana, humana ed intrumentalis nella concezione boeziana per confrontarsi non solo con il grande problema del rapporto tra teoria e pratica musicale, ma anche per discutere specifiche tematiche musicali del Novecento. Luciano Berio begins his poetical testament, Remembering the future, with an explicit link to the three types of music conceived by Boezio and during the discussion of specific themes of contemporary music he returns on this item several times. The present work intends to investigate the motivation of a similar confrontation with this medieval philosopher within the poetic and aesthetic research of one of the most important representatives of nineteenth century music; on the other hand the intention is to make clear in which way he proceeds by actualizing Boezio’s theory. It will become clear that the problems of nineteenth century music necessitate a profound philosophical reflection, which can not be limited to its mere theoretical and abstract component, if it doesn’t want to miss music in itself and, on the other hand, it can not be limited to the only musical practice, if it doesn’t want to renounce on its own consciousness. In this sense Berio reinterprets the three types of music, mundana, humana and intrumentalis, in their boezian conception in order to cope not only with the one big problem of the relationship between musical theory and practice, but also in order to discuss specific musical themes of the nineteenth century. (shrink)

Francis Bacon critique souvent l’attitude et les pratiques des alchimistes. Pour autant, il ne rejette pas l’alchimie, qui est la chimie de son temps. Non seulement il intègre dans sa philosophie naturelle des aspects essentiels de la pensée paracelsienne, mais surtout il fait de l’alchimie l’une des sciences auxquelles sa nouvelle méthode doit s’appliquer de manière privilégiée en vue de la perfectionner. Comme de nombreux philosophes naturels du XVIIe siècle, il n’hésite pas à développer sa propre conception de (...) la transmutation des métaux.Francis Bacon often criticizes both attitude and practice of the alchemists. Yet he doesn’t, give away alchemy which is the chemistry of his time. Not only does he integrate in his natural philosophy a few major aspects of Paracelsian thought, but first and foremost does he turn alchemy into one of the sciences to which his new method should be applied in a priviledged way in order to improve it. As was the case with quite a few natural philosophers of the XVIIth century, never does he quavers in developing his own conception of the metallic transmutation. (shrink)

Michel Weber, Petite philosophie de l’Art Royal. Analyse de l’alchimie franc-maçonne, 2015. (ISBN 978-2-930517-48-3, 312 pp., 20 €) -/- On propose ici une ellipse philosophique définie par les deux foyers de l’Art Royal : l’Alchimie et la Franc-Maçonnerie. Ces trois territoires seront de plus recoupés par la psychologie analytique de Jung. Au nombre de nos conclusions, on trouve les thèses suivantes : primo, le Philosophe est l’héritier d’une tradition ascétique et gnostique ; secundo, l’Adepte n’a rien du chercheur (...) d’or et tout du mystique travaillant à sa propre transfiguration ; tertio, l’Initié peut se réclamer de cette filiation philosophico-alchimique qui traverse les œuvres de Pythagore, Platon et Albert le Grand ; quarto, l’Analyste endosse, avec les contradictions qui sont propres à une discipline toujours en quête de notoriété scientifique, ce même héritage. « Out of the mist of the beginning of our era there looms a pageant of mythical figures whose vast, superhuman contours might people the walls and ceiling of another Sistine Chapel. » (H. Jonas) The purpose of this book is to show how far a philosophical cross-elucidation of Alchemy, Freemasonry and Jungian Analysis is possible. Amongst its conclusions are the following theses : Philosophy is, in its core, ascetic and gnostic ; Alchemy does not have much to do with gold but with the quest toward transfiguration ; Freemasonry has built upon this philosophico-alchemical legacy ; Jungian Analysis fosters, in a more mundane context, this very same ideal. -/- Michel Weber a publié sur A. N. Whitehead. (shrink)

L’alchimie, en tant que science de la matière et de ses transformations, est une discipline fascinante que Cristina Viano a le mérite d’aborder non seulement à partir de ses développements dans la pensée alexandrine, arabe puis latine, mais aussi sous l’angle de ses racines plus anciennes dans la pensée grecque, depuis les présocratiques jusqu’aux stoïciens, en passant par les platoniciens et, bien sûr, la tradition aristotélicienne. Le premier recueil présenté ici, issu d’un colloque tenu à...

L’ouvrage rassemble neuf articles parus de 1990 à 2012, constituant neuf chapitres regroupés en trois parties : « distillations spirituelles », « prestiges du secret » et « vertiges matérialistes ». Les deux chapitres de la première partie sont les plus importants, à la fois parce qu’ils font la moitié de l’ouvrage et parce qu’ils développent les thèmes les plus novateurs et les plus féconds : « La pensée en cornue : considérations sur le matérialisme et la "chymie" à la (...) fin de l’âg... (shrink)

We study here the reception by their contemporaries of Antoine de Villon's and étienne de Clave's anti-Aristotelian, almost materialistic and atomistic theses, which they intended to support publicly in Paris in 1624, using chemical experiments to this purpose. After surveying the intellectual context which could have then nourished an atomism based upon chemical experiments, we go on to show how these theses, far from having been perceived as prominently atomistic, were condemned by the contemporaries above all because of the theological (...) implications of their provocative anti-Aristotelism. Alchemy itself was not directly implicated in the case of the theses. On the contrary, the theses were perceived as an alien body within the alchemical tradition. (shrink)

Tenth-century Islamic alchemy attributed different roles to the figure of Hermes, all of which were retained in later alchemy. The playful changing of perspectives, in which Harmis al-Harāmisa perpetually changed his connotation, allowed for a complex game played at the border between science and literature. In the process, he turned from representing the venerable author of the early alchemical texts - master over ancient wisdom and scientific 'subject' - into an 'object' of research, into an allegory of the nucleus of (...) the Great Work, and into a mysterious image of the secret that he himself had handed over to men. (shrink)

Il ne va pas de soi que l’alchimie, science du perfectionnement des métaux, se soit intéressée à la prolongation de la vie. C’est en fait à la faveur des ambiguïtés lexicales et conceptuelles liées aux termes désignant les substances chimiques que s’est effectué dans l’alchimie arabe un rapprochement entre la perfection des métaux et la guérison des êtres vivants. La doctrine de la quintessence de Rupescissa, puis les théories de Paracelse achèveront cette évolution qui donne à l’alchimie (...) sa double dimension, chimique et médicale, rationnelle et mythique. (shrink)

Au début du XVIIIe siècle, une querelle éclate entre deux chimistes français à propos de la fabrication artificielle du fer. C’est en fait un conflit entre une interprétation mécaniste des processus chimiques et une approche plus traditionnelle, soupçonnée d’emprunter ses thèses à l’alchimie, mais qui sera pourtant à l’origine de la table des affinités qui sera adoptée par tous les chimistes jusqu’au début du XIXe siècle.