Sedamdesetih godina dvadesetog veka Zil Delez, zajedno s Feliksom Gatarijem i Kler Parne, razvija koncepte uredjenja i dijagrama: barem do Hiljadu ravni uredjenje i dijagram - prekrsteni potom u stvarnu i apstraktnu masinu - sacinjavali su istureni teorijski temelj celokupnog Delezovog dela. Ideja dijagrama mnogo duguje Fukou iz doba Nadziranja i kaznjavanja, s kojim Delez u tim godinama, vodi neprekidni teorijski dijalog. Ona za njega predstavlja veliki ulog jer je trebalo misliti mutacije istorijskih struktura izvan vladajucih sema strukturalizma i marksizma. (...) Delez se, kao mislilac buduceg suprotstavlja Fukou, istoricaru-genealogicaru promena: u sredistu te rasprave oko dijagrama pojavljuju se dve razlicite koncepcije mutacije koje Delez nastoji da pomiri u svojoj knjizi o Fukou. (shrink)

Name der Zeitschrift: Das Mittelalter Jahrgang: 22 Heft: 2 Seiten: 259-266.

Cet ouvrage se présente comme une introduction d'histoire littéraire et doctrinale au premier volume de l'édition critique des oeuvres de Hugues de Saint-Victor. Il exploite les données fournies par l'étude de la tradition manuscrite du De archa Noe et du Libellus de formatione arche, qui aboutissent à une perception et à une reception renouvellées de ces traîtés. Du premier ouvrage on a tenté, non seulement une histoire, mais une préhistoire: car il a connu un stade oral, celui de collationes dont (...) on aura pu cerner au plus près le contenu avant de reconstituer les procédés rédactionnels du maître victorin. Au cours de ces entretiens du cloître une pédagogie de l'image avait été mise en oeuvre, utilisée conjointement avec la parole. Et de même que la parole donna naissance à une oeuvre écrite (le De archa Noe), de même le dessin qui l'accompagnait est donné sous une forme littéraire, par un écrit qui en livre les modalités concrètes de réalisation (le Libellus). Le statut de cet écrit, longtemps incertain ou atypique, fut originellement celui d'un appendice, distinct mais non disjoint du De archa. Le Libellus est transmis par la tradition manuscrite en deux états: une version brève et une version longue. Le réviseur en fut le victorin lui-même, dont la psychologie d'auteur est ainsi pour une part dévoilée. Un chapitre propose des compléments ou des précisions touchant la datation relative des oeuvres du victorin. L'image employée par maitre Hugues avait été support de ce que l'on pourrait appeler exégèse visuelle. L'histoire du salut, telle qu'elle est représentée dans la figuration de l'arche de Noé, est méditée selon les trois sens scriptuaires médiévaux, qui correspondent en outre à une série d'exercices spirituels, selon la séquence lectio-meditatio-speculatio-contemplatio. Des considérations d'herméneutique (l'image. (shrink)

Cet article s’efforce de présenter une conception du statut des diagrammes de Feynman appropriée à l’usage courant qui en est fait en théorie quantique des champs. Son objectif est de montrer que l’usage de ces dia­grammes n’est pas susceptible de remettre en cause l’interprétation orthodoxe anti-réaliste de la mécanique quantique. Dans un premier temps est indiqué pourquoi les diagrammes de Feynman ne peuvent être considérés comme des représentations figuratives d’événements physiques. Dans un second temps, l’auteur explique pourquoi il semble préférable (...) de concevoir ces diagrammes comme une notation graphique de termes algébriques. Le propos fournit l’oc­casion de réfléchir sur la capacité de la cognition humaine à intégrer des com­binaisons hybrides de signes et d’images. (shrink)

Name der Zeitschrift: Das Mittelalter Jahrgang: 22 Heft: 2 Seiten: 431-455.

Name der Zeitschrift: Das Mittelalter Jahrgang: 22 Heft: 2 Seiten: 273-293.

This paper aims to show how Kant’s concept of mathematical intuition and his thesis of the Euclidicity of space have been rehabilitated by recent interpretations that refer to the concepts of practice, diagrams, and the body. This involves criticising the idea of mathematics as a purely logical and axiomatic science, reading Kant’s theory of geometric intuition as a theory of diagrammatic visualizations, and showing how Kant’s idea of the Euclidicity of space can be justified with reference to embodied experience. These (...) readings contradict the critique of Kant voiced by logicism and logical empiricism. They show that Kant’s notion of non-empirical intuition refers to the embeddedness of human cognition in embodied, media-based practices that function as a third epistemological realm alongside the conceptual and the empirical. (shrink)

Paradigme même du diagramme, l’arbre a fait l’objet des convocations les plus variées dans des domaines et aux fins les plus diverses : outil mnémotechnique, modèle d’organisation de la connaissance, hiérarchies conceptuelles, relations généalogiques, processus héréditaires, modélisation de l’histoire ou de l’évolution naturelle, etc. De l’arbre de Porphyre à l’arbre des encyclopédistes, de l’arbre darwinien de la vie aux arbres de l’histoire littéraire de Franco Moretti, les diagrammes arborescents témoignent d’une capacité apparemment infinie à se laisser réactiver pour délivrer (...) des potentiels inédits, quitte parfois à faire émerger des contre-figures comme le rhizome de Deleuze et Guattari, ou encore le corail de Darwin. Cette capacité de métamorphose de l’arbre, qui est explorée ici, explique pourquoi il est souvent considéré comme le diagramme des diagrammes. (shrink)

Name der Zeitschrift: Das Mittelalter Jahrgang: 22 Heft: 2 Seiten: 314-331.

Les textes présentés dans cet ouvrage ont pour but d’étudier le rôle des diagrammes dans les relations entre écriture et composition musicale. Partant de l’idée que ces relations se rapportent, peu ou prou, à l’ordre d’une structure logique et se meuvent dans la sphère des schématismes de l’entendement, constatant que la logique formelle échoue à en rendre compte, nous avons proposé de nous livrer à un examen approfondi d’une interprétation diagrammatique. Pour cela, nous avons rassemblé un ensemble de personnalités aux (...) profils divers (musicologues, philosophes et compositeurs). De cette diversité est né un ouvrage fort original où le diagramme, lui-même, en tant qu’il est sa propre écriture, tisse, dans sa matière même, une carte d’intensité des rapports de forces où s’expriment les émotions les plus subtiles, convoquant le signe de la complexité des rapports entre le diagramme, l’œuvre et le sensible. Textes de : Moreno Andreatta, Noëlle Batt, José Luis Besada, Sarah Brault, Marc Chemillier, Jean-Marc Chouvel, Pascal Decroupet, Valeria Giardino, Franck Jedrzejewski, Vinícius Jonas de Aguiar, Hye Young Kim, Carlos Lobo, Justyna Morawska, Álvaro Oviedo, Makis Solomos, Antonia Soulez et Horacio Vaggione. (shrink)

Starting from the concept and definition of littera in the Grammar treatises of the Late Antiquity and the Early Middle Ages, the contribution analyzes common graphic elements which were used by the scribes to create initials, ornamental patterns and the layout of the manuscript page. These elements and their functions were partly described in encyclopaedic works, e. g. of Isidor of Sevilla and Martianus Capella in the chapters about Geometry. Not only were these features well known through the study of (...) the Artes, they also represented useful tools for the invention and production of medieval diagrams. (shrink)

Cet article relit de près certains passages de l’ouvrage de Félix Guattari publié de façon posthume sous le titre Lignes de fuite, pour en tirer une théorie des infrastructures articulées en termes d’équipements et de déséquipement. Le contraste entre « agencements » et « équipements » permet de mieux comprendre les enjeux de ce qui relève aujourd’hui d’une écologie du démantèlement (Bonnet, Landivar, Monnin), ainsi que le besoin de nous doter de nouvelles formes de cartographies diagrammatiques (Davila).

Les conditions d’identité jouent un rôle fondamental dans le débat sur le statut épistémologique des diagrammes. À cet égard, les détracteurs comme les partisans de leur utilisation en tant que moyens de preuve partagent un même présupposé, qui consiste à étendre aux diagrammes la distinction entre type et token, normalement appliquée aux mots. Dans cet article, nous entendons discuter ce présupposé. Dans la première partie, nous montrerons que la distinction entre type et token, en tant que critère d’identité des mots, (...) ne fait pas consensus en philosophie du langage. Nous verrons, en particulier, comment David Kaplan a rejeté ce critère et proposé une approche alternative, inspirée de la conception de la monnaie courante développée par Kripke. Dans la deuxième partie, nous étudierons la possibilité d’étendre aux diagrammes l’approche kaplanienne, par moyen de quelques considérations de caractère historique concernant la transmission des textes mathématiques grecs. (shrink)

Name der Zeitschrift: Das Mittelalter Jahrgang: 22 Heft: 2 Seiten: 294-313.

Name der Zeitschrift: Das Mittelalter Jahrgang: 22 Heft: 2 Seiten: 332-350.

The article affixes a resolutely structuralist view to Alain Badiou’s proposals on the infinite, around the theory of sets. Structuralism is not what is often criticized, to administer mathematical theories, imitating rather more or less philosophical problems. It is rather an attitude in mathematical thinking proper, consisting in solving mathematical problems by structuring data, despite the questions as to foundation. It is the mathematical theory of categories that supports this attitude, thus focusing on the functioning of mathematical work. From this (...) perspective, the thought of infinity will be grasped as that of mathematical work itself, which consists in the deployment of dualities, where it begins the question of the discrete and the continuous, Zeno’s paradoxes. It is, in our opinion, in the interval of each duality ― “between two ends”, as our title states ― that infinity is at work. This is confronted with the idea that mathematics produces theories of infinity, infinitesimal calculus or set theory, which is also true. But these theories only give us a grasp of the question of infinity if we put ourselves into them, if we practice them; then it is indeed mathematical activity itself that represents infinity, which presents it to thought. We show that tools such as algebraic universes, sketches, and diagrams, allow, on the one hand, to dispense with the “calculations” together with cardinals and ordinals, and on the other hand, to describe at leisure the structures and their manipulations thereof, the indefinite work of pasting or glueing data, work that constitutes an object the actual infinity of which the theory of structures is a calculation. Through these technical details it is therefore proposed that Badiou envisages ontology by returning to the phenomenology of his “logic of worlds”, by shifting the question of Being towards the worlds where truths are produced, and hence where the subsequent question of infinity arises. (shrink)

The purpose of the article is to study the use of diagrams and their associated gestures in three diferent reals : mathematics and physics, painting and literature. An example will be ofered for each realm, borrowed from a specialist’s study. The reference book for mathematics and physics will be Gilles Châtelet’s book Les Enjeux du mobile. And the detailed diagrams will be Cauchy and Poisson's and Oresme's. The reference books for painting will be: Francis Bacon. Une logique de la sensation, (...) which is Gilles Deleuze’s theory of the diagram based on the painter Francis Bacon’s declarations to David Sylvester. As for Literature, after considering two statements by Paul Valéry on the conditions of literary creation, I shall defend my own thesis on the diagrammatic dimension of the literary text. The specifc gestures associated in each case to the use of diagrams will be analysed and compared. (shrink)

L’ Isagoge de Porphyre a été l’un des textes fondamentaux pour l’enseignement de la logique dans l’Occident latin. Cet article veut montrer son importance, à partir de l’étude des manuscrits, pour la période 800-980. L’introduction générale est suivie d’un catalogue des manuscrits qui transmettent l’ Isagoge, ou bien l’un des commentaires de Boèce à l’ Isagoge. Pour chaque manuscrit, sont indiqués la datation, le contenu général, les gloses et les diagrammes liés à l’ Isagoge.

Les diagrammes appartiennent à une classe d’objets graphiques située à l’intersection de la théorie des médias, de la sémiotique visuelle et du design. Nous montrons que leur analyse révèle un mode de fonctionnement permettant de caractériser le diagrammatique comme un nouveau régime de rationalité dans l’histoire de l’écriture. Cette étude vise ainsi à identifier les spécificités de ce régime pour commencer à caractériser sa différence avec les régimes d’écritures alphabétique et numérique. Elle ouvre sur un programme de recherche initiant une (...) nouvelle approche médiatique qui s’inscrit dans le sillage de travaux réalisés en anthropologie historique des pratiques d’écriture. (shrink)

Der aktuelle Diskurs um Diagramme wird nicht zuletzt durch den rasanten konjunkturellen Aufschwung von Schaubildern in der Kunst geprägt. Dieses Buch stellt die Frage nach den historischen Voraussetzungen, die hinter dem großen Interesse an diagrammatischen Formen des Visualisierens und Argumentierens stehen. In facettenreichen Fallstudien und theoretischen Analysen wird das diagrammatische Potenzial für die bildgeleitete Erkenntnis aus unterschiedlichen Perspektiven untersucht. Der Band lotet damit nicht zuletzt auch die Zukunftsträchtigkeit der Diagrammatologie als eigenständiges bildwissenschaftliches Forschungsfeld aus.

L’usage des diagrammes en logique est ancien. Aux débuts de la logique mathématique, ils servent notamment à résoudre le problème de l’élimination. Cela consiste à extraire la conclusion qui découle d’un ensemble de prémisses en éliminant les termes et les propositions indésirables ou superflus. À cette fin, les logiciens inventent une multitude de notations. Il convient dès lors de s’interroger sur la place des méthodes diagrammatiques dans ce programme de recherche ainsi que leurs interactions avec les autres méthodes de résolution, (...) symboliques et mécaniques. Les diagrammes éliminent-ils vraiment? (shrink)

Wissen, so lautet die unausgesprochene Maxime der Humanisten und Polyhistoren der Frühen Neuzeit, kann man nie genug erwerben. Riesige Bibliotheken und Kunstkammern sowie voluminöse Abhandlungen, Geschichtswerke und Enzyklopädien geben noch heute eindrucksvoll Rechenschaft von dieser Leidenschaft. Doch wächst mit der Größe jeder Sammlung auch die Notwendigkeit ihrer Ordnung. Es ist daher kein Zufall, dass ›Ordnung‹ zum Schlüsselbegriff des humanistischen Enzyklopädismus aufgestiegen und zum Gegenstand hartnäckiger Auseinandersetzungen unter den Gelehrten geworden ist. In Steffen Siegels Untersuchung werden die vielfältigen philosophischen Versuche, die (...) Fülle des Wissens systematisch zu ordnen, nicht allein anhand der Überlieferung von Texten rekonstruiert. Im Zentrum dieser reich illustrierten Studie, die bei mittelalterlichen Wissenspraktiken ihren Ausgang nimmt, sich insbesondere den vielschichtigen Bildkulturen des 16. und 17. Jahrhunderts widmet und einen Ausblick auf moderne Visualisierungstechniken bietet, steht die faszinierende Vielfalt jener Bilder, die Ordnungen des Wissens als sichtbare Figuren vor Augen rückten. Die Bedeutung von Schautafeln und Bildallegorien, von wissenschaftlichen Illustrationen und Karten wird, mit Blick auf die Frage nach möglichen Ordnungen des Wissens, in diesem Buch zum ersten Mal übergreifend analysiert. Ein Akzent der Untersuchungen liegt auf der bislang nur wenig erforschten Geschichte des Diagramms in der Frühen Neuzeit. In der Mitte zwischen den Darstellungsmöglichkeiten von Bildern und Texten, standen insbesondere diagrammatische Schemata im Dienst der Konstruktion und der Beglaubigung von Ordnungen des Wissens. Anhand der reichen Tradition frühneuzeitlicher Diagramme lassen sich in hervorragender Weise die Potentiale, aber auch die Probleme eines Zusammenspiels von Wissens-, Ideen- und Mediengeschichte in der Zeit um 1600 ablesen und profilieren. Mit den im Jahr 1587 in Paris publizierten Tableaux legte Montaignes Zeitgenosse Christophe de Savigny eines der erstaunlichsten und reichsten Zeugnisse frühneuzeitlicher Kunst im Dienst einer solchen Wissensgeschichte vor. Das Tafelwerk steht daher im Mittelpunkt der Untersuchungen zu den Figuren enzyklopädischer Wissensordnungen. Erstmals seit seiner Publikation vor über fünfhundert Jahren wird dieses sehr selten gewordene, für die Gelehrtenkultur des 16. Jahrhunderts äußerst repräsentative Werk hier vollständig und in einer farbigen Reproduktion wieder zum Druck gebracht. Die komplexen Strategien, mit Hilfe von Bildern, Diagrammen und Texten für eine bestimmte Wissensordnung zu argumentieren, lassen sich auf diese Weise an einer bedeutenden Quelle der vormodernen Gelehrtengeschichte minutiös nachvollziehen. Die Fülle des Wissens und die Möglichkeiten seiner Ordnung werden dabei als Herausforderungen sichtbar, die in gleicher Weise das Interesse der Kunstgeschichte und der Kulturwissenschaft, der Wissenschafts- und Pädagogikgeschichte und der Philosophie berühren. (shrink)

Kann ein nicht-sprachliches Zeichen aus einer Menge nicht-sprachlicher Zeichen folgen? Lassen sich Beweise fuhren, deren Schritte nicht-sprachliche Reprasentationen sind? Konnen nicht-sprachliche Logiksysteme entwickelt werden, die den Sicherheitsanforderungen genugen, welche ublicherweise an sprachliche Systeme gestellt werden? Und wenn ja: Sind sie ebenso gut geeignet, um logische Probleme zu losen? In der Logik werden meist Propositionen oder Satze als Relata der logischen Folgerungsbeziehung behandelt. Diagramme, Bilder und andere nicht-sprachliche Zeichen spielen bisher nur eine untergeordnete Rolle. In dieser Einfuhrung werden einige grundlegende (...) Fragen zum logischen Status nicht-sprachlicher Zeichen motiviert, erlautert und untersucht. Logikkenntnisse werden nicht vorausgesetzt.". (shrink)

Phalènes (le mot se dit au féminin comme au masculin) : ce sont des papillons nocturnes qui apparaissent depuis l’obscurité et, lorsqu’ils n’y retournent pas, viennent s’aventurer près d’une chandelle pour s’y consumer brusquement et ne laisser, sur la table, qu’un petit tas de cendres. Ils ou elles traversent ce recueil de textes comme une figure destinée à penser, à repenser l’image. À interroger, plus précisément, l’apparition comme réel de l’image. Les phalènes sont beauté faite de fragilité, forme faite d’informe, (...) au terme de son état larvaire et de sa métamorphose, la chrysalide ne se nomme-t-elle pas imago?, symétrie faite de brisure, luxe fait d’altération, mouvement fait d’errance autant que d’obstination, désir fait de consumation. Battements d’ailes, battements du visible et battements du temps. Les phalènes emblématisent un genre nécessaire, nécessairement papillonnant, fatalement réglé sur l’imagination, du savoir à se faire sur les images. Quels rapports faut-il construire entre connaître et regarder? Est-ce reconnaître ou pas? Des hypothèses sont ici formulées à travers quelques études sur l’"image-sillage" selon Bergson, le "savoir-mouvement" selon Warburg, le "regard des mots" selon Rilke, la notion d’"image-dépouille" selon Blanchot, ou encore la façon dont Deleuze a voulu penser l’acte, faussement simple, de "faire une image". On découvre aussi comment apparaître et ressembler se nouent, mais sans se rassembler, dans le vol d’un papillon, la danse d’un psychotique, la trace d’un suaire, le moulage d’une jeune fille qui frissonne ou le coloris en grisaille d’un tableau de paysage. On tente de mieux regarder une chronophotographie de Marey, une planche du test de Rorschach, un détail de Velázquez, une draperie de Loïe Fuller, un diagramme de Beckett, une cire anatomique, un châle de prière juif ou une oeuvre d’art contemporain dédiée au génocide rwandais... On s’interroge sur le fait que l’image brûle d’apparaître, et qu’ainsi sa contribution à notre connaissance de l’histoire soit aussi problématique que nécessaire. (shrink)

Dans cet ouvrage, Paul Franceschi propose une méthode novatrice pour aborder et résoudre les conflits de valeurs. Il guide pas-à-pas le lecteur à travers l’analyse de nombreuses situations, représentatives des types de conflits de valeurs les plus courants. Il présente des stratégies adaptées, issues de l'analyse logique de ces situations. Chaque cas est exploré en détail, avec des exemples tirés de la vie quotidienne, d’événements historiques et de la littérature mondiale. Rédigé dans un style clair et accessible, ce livre ne (...) nécessite aucune connaissance préalable. Il est enrichi de nombreux diagrammes et illustrations qui facilitent la compréhension des différentes notions et offrent un éclairage structuré sur les dynamiques conflictuelles. Un guide utile pour mieux appréhender les complexités des valeurs humaines et développer vos compétences en matière de résolution de conflits. (shrink)

Den sthetischen Kategorien "Umriss" und "Kontur" kommt innerhalb sthetischer und erkenntnistheoretischer Diskussionen verschiedenster Epochen zentrale Bedeutung zu. Besonders an Epochenschwellen werden Reflexionen ber die erkenntnistheoretischen und produktions- wie wirkungs sthetischen Implikationen von Umrissph nomenen als Medium kunsttheoretischer Abgrenzung ausgestaltet. Anhand der Problemgeschichte dieser Kategorien ergeben sich Diagramme einer Geschichte sthetischen Denkens in seinen Konstanten, Br chen und Modifikationsmechanismen. Die Dissertation zeichnet die Geschichte der sthetischen Denkfigur 'Kontur' in signifikanten Stationen nach, von der antiken Wahrnehmungstheorie und berlieferungen zur Entstehung der (...) Kunst ber die Kunsttheorie der italienischen Renaissance und des franz sischen Klassizismus hin zum Hauptteil der Studie, deren Schwerpunkt die Entwicklung der deutschsprachigen Kunstliteratur bildet: von den Anf ngen bei Rivius und Sandrart ber Winckelmann und die Kunsttheorie von Klassik, Fr hromantik und Realismus bis zu Rilkes Rodin-Studien. Die der Studie zugrundeliegende Dissertation wurde mit dem Scherer-Preis 2012 der Richard M. Meyer-Stiftung ausgezeichnet (Nachwuchspreis f r deutsche Philologie). (shrink)

La mort assistée par un prestataire est en passe de devenir l’une des principales causes de décès au Canada depuis l’adoption de la loi sur l’aide médicale à mourir (AMM) en 2016. Ce qui devait être exceptionnel est devenu courant; certains demandent qu’on s’y attende. De plus en plus de patients atteints de maladies chroniques non terminales sont euthanasiés. Le personnel de santé approuve et propose désormais des MAiD aux patients vulnérables qui sont dépressifs, handicapés, atteints d’une maladie chronique ou (...) appauvris. Cet article présente une justification du point de vue de la loi morale transcendante, traditionnellement appelée loi naturelle, pour expliquer pourquoi le Canada a maintenant le régime d’euthanasie le plus libéral au monde. L’acte d’euthanasie exige que le prestataire mette délibérément fin à la vie du patient en lui administrant une substance mortelle. Cette pratique est contraire à la loi morale transcendante : ne pas tuer. Dès lors qu’une culture rejette délibérément cette loi fondamentale et adopte une éthique utilitaire dépourvue de tout principe, à l’exception de la notion d’autonomie, il est inévitable que cette pratique entraîne une ambiguïté et une incertitude éthique. Au fur et à mesure que la pratique persiste et devient la norme, l’aveuglement moral se développe et conduit à des abus flagrants sur les êtres humains. Je présente un diagramme éthique, la courbe de dissociation morale, qui illustre la raison des tendances observées au Canada. Le système de santé canadien doit réaffirmer les principes de l’éthique hippocratique et la dignité inhérente de ses patients. Les professionnels de la santé doivent donner la priorité aux soins palliatifs de haute qualité, empreints de compassion, et dire « non » à l’idée de mettre délibérément fin à la vie de patients souffrants. Ce faisant, la clarté morale sera retrouvée et les plus vulnérables de la société seront protégés. (shrink)

En 2007, le philosophe danois Frederik Stjernfelt a donné une nouvelle vigueur aux études sur les diagrammes en publiant son opus majeur Diagrammatology. Ce terme a acquis l’extension d’une sous-discipline à part entière à l’intérieur des études sémiotiques. La diagrammatologie fédère aujourd’hui des recherches venues des sciences cognitives aussi bien que du post-structuralisme, des mathématiques et des études littéraires. Frederik Stjernfelt explique comment la diagrammatologie résulte pour lui d’une redéfinition de certains concepts fondamentaux (ceux de signe, de proposition et de (...) diagramme au premier chef) amorcée par le père du pragmatisme, Charles S. Peirce. (shrink)

La théorie de la quaternalité, telle que Piaget et Gottschalk l'ont appliquée aux connectifs binaires du calcul bivalent, appelle quelques précisions et compléments.Les seize connectifs ne comportent que deux quaternes complets: celui des jonctions et celui des implications. Leurs similitudes formelles ne doivent pas dissimuler une différence dans leur mode de construction. Elle apparaît sur leurs diagrammes (inspirés du “carré logique” traditionnel) par la place de la cellule initiale et par celles des signes barrés du trait vertical de la négation:En (...) effet, la dualité qui se combine avec celle de la négation contradictoire (DN, flèche diagonale) est, pour les jonctions, la dualité “morganienne” (DM, flèche verticale) et pour les implications, la dualité des réciproques (DR, flèche horizontale). Car dans les jonctions, liaisons symétriques, il n'y a point de vraies réciproques; inversement, les implications ne comportent pas (pourvu, bien sûr, qu'on ne les traduise pas en termes de jonctions) de dualité morganienne. Le quatrième terme, obtenu par la combinaison des deux relations génératrices, sera donc, pour les jonctions, une contreduale (DM× DN) et, pour les implications, une contreréciproque (DR× DN). (shrink)

Neben der Sprache spielt das Bild in Wittgensteins Philosophie eine wesentliche Rolle. Wittgenstein denkt in Bildern und mit Bildern, wie die über 1000 Handzeichnungen des Nachlasses eindrucksvoll bezeugen. Dabei nimmt das Bildliche ebenso einen eigenen Status ein, wie es gleichzeitig immer wieder als Modell oder Vergleichsfolie für die Sprachuntersuchungen fungiert. Im Vordergrund steht aber von Anfang an die Analyse der Struktur und des Gebrauchs von Plänen, Karten, Diagrammen, geometrischen Figuren oder Graphen, so dass epistemische Fragen dominieren.Der vorliegende Beitrag vertritt die (...) Thesen, dass erstens die Bildtheorie des „Tractatus“ sich dem Paradigma des Diagramms beziehungsweise des mathematischen Graphen verdankt und damit von vornherein „notationale Bilder“ privilegiert, zweitens dass diese Bildtheorie umgekehrt für eine noch ausstehende Theorie des Diagrammatischen fruchtbar gemacht werden kann, drittens dass in der Spätphilosophie zwar der Kreis des Bildlichen ausgeweitet und nunmehr auch Portraits, Photographien und sogar Filme als Beispiele herangezogen werden, dass gleichwohl jedoch weiterhin das Epistemische und Fragen der „Grammatik“ von Bildern maßgeblich bleiben, schließlich viertens dass die zahlreichen Aspekte, die Wittgenstein diskutiert, wichtige Hinweise für eine allgemeine Theorie des Ikonischen und seiner besonderen „Logik“ geben, insbesondere die Frage nach „kleinsten bildlichen Einheiten“, nach der Hypothetizität in Bildern, nach dem Unterschied zwischen „konträren“ und „kontradiktorischen“ Negationen sowie der Struktur der Farbgebung und vieles mehr. (shrink)