There must be a forward trajectory to history, and not merely a connection to the chronology to past events, if history is to provide the stage for the disclosure of being. Conversely, if history does not merely reflect shifts in the course of human events, then the freedom to decide must originate from the reciprocity between being and Da-sein. In this essay, I outline the narrow passageway by which Heidegger shows how decision can unlock the transformative power of history, and, (...) reciprocally, how history grounds decision as a compliance or measured response to the claim ( Anspruch ) of being. I will center my inquiry on sections 45 – 48 of Contributions to Philosophy (Enowning), not only to provide a sharper focus, but also to bring into play the enactment of being-historical thinking as the key to coalescing the key motifs of history, decision, and freedom. (shrink)

La constat de ce livre est que l'oeuvre de Hobbes repose sur une position metaphysique et qu'il faut donc reinscrire Hobbes dans l'histoire de la metaphysique pour elucider sa place dans l'histoire de la pensee ethique et politique. Il ne s'agissait pas pour l'auteur de reduire l'importance politico-historique de l'oeuvre, ni d'en minimiser l'inscription dans l'histoire de la guerre civile anglaise, mais au contraire de mettre au jour la structure speculative qui en fondait l'originalite theorique. La pensee de Hobbes engage (...) une reelaboration du concept de verite, c'est-a-dire une redefinition du rapport entre la perception, le discours et le monde qui constitue l'horizon de sa philosophie naturelle et de sa philosophie politique. (shrink)

La constat de ce livre est que l'oeuvre de Hobbes repose sur une position metaphysique et qu'il faut donc reinscrire Hobbes dans l'histoire de la metaphysique pour elucider sa place dans l'histoire de la pensee ethique et politique. Il ne s'agissait pas pour l'auteur de reduire l'importance politico-historique de l'oeuvre, ni d'en minimiser l'inscription dans l'histoire de la guerre civile anglaise, mais au contraire de mettre au jour la structure speculative qui en fondait l'originalite theorique. La pensee de Hobbes engage (...) une reelaboration du concept de verite, c'est-a-dire une redefinition du rapport entre la perception, le discours et le monde qui constitue l'horizon de sa philosophie naturelle et de sa philosophie politique. (shrink)

Chaque jour, les professionnels de la santé doivent prendre des décisions dans des environnements complexes où s'affrontent de multiples normes qu'il n'est pas toujours facile de départager ni de mettre au clair afin de prendre une décision éclairée. Pourtant, les modèles de prise de décision dont disposent actuellement les éthiciens cliniques ou les comités de bioéthique comportent souvent des lacunes lorsqu'il s'agit d'aborder des problèmes à plusieurs niveaux (micro, méso et macro). Les décisions reposent ainsi trop souvent sur l'intuition plutôt (...) que sur une démarche systématique rigoureuse et facilement reproductible. Afin de pallier la situation, cet ouvrage fournit des outils théoriques et pratiques facilitant la prise de décision. Fondé sur l'étude collective d'un cas complexe ayant trait aux dimensions tragiques des choix éthiques en fin de vie (doit-on ou non administrer un médicament coûteux pour le traitement d'un cancer au stade avancé?), il réunit les contributions de plusieurs experts reconnus travaillant dans le système de santé (cliniciens, éthiciens, chercheurs, gestionnaires et décideurs publics). En raison de l'actualité des enjeux qui y sont traités et de la qualité des textes qui y sont rassemblés, cet ouvrage sera un outil pédagogique efficace pour les étudiants, les enseignants et les professionnels de la santé et aura certainement une incidence importante sur le mode de prestation des soins. (shrink)

Déjà connu par des travaux sur Nietzsche et Marx, l'auteur, jésuite et professeur à l'Institut catholique de Paris, s'interroge sur les fondements éthiques de l'action politique. Il prône la substitution au manichéisme ambiant d'une approche pluraliste où les valeurs chrétiennes n'aient pas à se renier pour être efficaces.

Lipman nous plonge par une histoire à la fois réaliste et merveilleuse dans les questions les plus actuelles une éducation appropriée à l'action, des relations positives avec la nature et les animaux, la solidarité dans les épreuves, la reconnaissance de l'autre, le dialogue des générations, la préservation de l'imagination et de la créativ...

La médecine personnalisée expérimente dans le cadre du cancer, ou thérapies ciblées, ou encore médecine prédictive, voire médecine de précision. toutes ces appellations sous-entendent un domaine qui s'ébauche tant au niveau de la recherche qu'à celui de la clinique. Ce domaine se constitue de pratiques, de normes qui s'élaborent et de règles qui établissent de véritables limites. Ce volume présente ce que les disciplines du droit, de la biologie, de la médecine et de la philosophie ont à dire conjointement sur (...) ce nouvel objet qui déjà intéresse au-delà du cancer toutes les maladies chroniques. Ce volume rassemble ainsi les réflexions de tous les pionniers de ce domaine sous la coordination de Michèle Jean-Stanton du Centre de Recherche de Droit Public (CRDP) de l'Université de Montréal et de Christian Hervé de l'Université Sorbonne Paris Cité. Leurs expressions, ainsi exposées à la suite d'un séminaire qu'ils ont tous suivi consciencieusement, affirment ainsi une certaine idée, une éthique même de ces nouvelles pratiques non encore totalement réglementées. (shrink)

1. La décision de l'intelligence et la méthode concrète-complexe.--2. La transmutation concrète-complexe.--3. Réalité sociale et logique: 1. essai. Psychologie collective; histoire et connaissance. 2. essai. Jugements économiques et sociologie des liaisons.

In this essay we collect and put together a number of ideas relevant to the under- standing of the phenomenon of creativity, confining our considerations mostly to the domain of cognitive psychology while we will, on a few occasions, hint at neuropsy- chological underpinnings as well. In this, we will mostly focus on creativity in science, since creativity in other domains of human endeavor have common links with scientific creativity while differing in numerous other specific respects. We begin by briefly (...) introducing a few basic notions relating to cognition, among which the notion of ‘concepts’ is of basic relevance. The myriads of concepts lodged in our mind constitute a ‘conceptual space’ of an enormously complex structure, where con- cepts are correlated by beliefs that are themselves made up of concepts and are as- sociated with emotions. The conceptual space, moreover, is perpetually in a state of dynamic evolution that is once again of a complex nature. A major component of the dynamic evolution is made up of incessant acts of inference, where an inference occurs essentially by means of a succession of correlations among concepts set up with beliefs and heuristics, the latter being beliefs of a special kind, namely, ones relatively free of emotional associations and possessed of a relatively greater degree of justification. Beliefs, along with heuristics, have been described as the ‘mind’s software’, and con- stitute important cognitive components of the self-linked psychological resources of an individual. The self is the psychological engine driving all our mental and physical activity, and is in a state of ceaseless dynamics resulting from one’s most intimate ex- periences of the world accumulating in the course of one’s journey through life. Many of our psychological resources are of a dual character, having both a self-linked and a shared character, the latter being held in common with larger groups of people and imbibed from cultural inputs. We focus on the privately held self-linked beliefs of an individual, since these are presumably of central relevance in making possible inductive inferences – ones in which there arises a fundamental need of adopting a choice or making a decision. Beliefs, decisions, and inferences, all have the common link to the self of an individual and, in this, are fundamentally analogous to free will, where all of these have an aspect of non-determinism inherent in them. Creativity involves a major restructuring of the conceptual space where a sustained inferential process eventually links remote conceptual domains, thereby opening up the possibility of a large number of new correlations between remote concepts by a cascading process. Since the process of inductive inference depends crucially on de- cisions at critical junctures of the inferential chain, it becomes necessary to examine the basic mechanism underlying the making of decisions. In the framework that we attempt to build up for the understanding of scientific creativity, this role of decision making in the inferential process assumes central relevance. With this background in place, we briefly sketch the affect theory of decisions. Affect is an innate system of response to perceptual inputs received either from the exter- nal world or from the internal physiological and psychological environment whereby a positive or negative valence gets associated with a perceptual input. Almost every sit- uation faced by an individual, even one experienced tacitly, i.e., without overt aware-ness, elicits an affective response from him, carrying a positive or negative valence that underlies all sorts of decision making, including ones carried out unconsciously in inferential processes. Referring to the process of inferential exploration of the conceptual space that gener- ates the possibility of correlations being established between remote conceptual do- mains, such exploration is guided and steered at every stage by the affect system, analogous to the way a complex computer program proceeds through junctures where the program ascertains whether specified conditions are met with by way of generating appropriate numerical values – for instance, the program takes different routes, depending on whether some particular numerical value turns out to be positive or negative. The valence generated by the affect system in the process of adoption of a choice plays a similar role which therefore is of crucial relevance in inferential processes, especially in the exploration of the conceptual space where remote domains need to be linked up – the affect system produces a response along a single value dimension, resembling a number with a sign and a magnitude. While the affect system plays a guiding role in the exploration of the conceptual space, the process of exploration itself consists of the establishment of correlations between concepts by means of beliefs and heuristics, the self-linked ones among the latter having a special role in making possible the inferential journey along alternative routes whenever the shared rules of inference become inadequate. A successful access to a remote conceptual domain, necessary for the creative solution of a standing problem or anomaly – one that could not be solved within the limited domain hitherto accessed – requires a phase of relatively slow cumulative search and then, at some stage, a rapid cascading process when a solution is in sight. Representing the conceptual space in the form of a complex network, the overall process can be likened to one of self-organized criticality commonly observed in the dynamical evolution of complex systems. In order that inferential access to remote domains may actually be possible, it is necessary that restrictions on the exploration process – necessary for setting the context in ordinary instances of inductive inference – be relaxed and a relatively free exploration in a larger conceptual terrain be made possible. This is achieved by the mind going into the default mode, where external constraints – ones imposed by shared beliefs and modes of exploration – are made inoperative. While explaining all these various aspects of the creative process, we underline the supremely important role that analogy plays in it. Broadly speaking, analogy is in the nature of a heuristic, establishing correlations between concepts. However, analo- gies are very special in that these are particularly effective in establishing correlations among remote concepts, since analogy works without regard to the contiguity of the concepts in the conceptual space. In establishing links between concepts, analogies have the power to light up entire terrains in the conceptual space when a rapid cas- cading of fresh correlations becomes possible. The creative process occurs within the mind of a single individual or of a few closely collaborating individuals, but is then continued by an entire epistemic community, eventually resulting in a conceptual revolution. Such conceptual revolutions make pos- sible the radical revision of scientific theories whereby the scope of an extant theory is broadened and a new theoretical framework makes its appearance. The emerging theory is characterized by a certain degree of incommensurability when compared with the earlier one – a feature that may appear strange at first sight. But incommen- surability does not mean incompatibility and the apparently contrary features of the relation between the successive theories may be traced to the multi-layered structureof the conceptual space where concepts are correlated not by means of single links but by multiple ones, thereby generating multiple layers of correlation, among which some are retained and some created afresh in a conceptual restructuring. We conclude with the observation that creativity occurs on all scales. Analogous to correlations being set up across domains in the conceptual space and new domains being generated, processes with similar features can occur within the confines of a domain where a new layer of inferential links may be generated, connecting up sub- domains. In this context, insight can be looked upon as an instance of creativity within the confines of a domain of a relatively limited extent. (shrink)

De l'apathie de l'âme humaine, ou, L'incapacité de l'âme de se sentir, et l'absence de faculté de sentir en elle, alors que notre oragnisme vivant possède ces qualités -- Sur les idées distinctes des choses qui appartiennent soit à notre âme, soit à notre corps organique vivant -- Traité de l'art de philosopher avec simplicité et précision.

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Border CrossingEllen T. ArmourAs a philosophical theologian deeply formed by a long apprenticeship in continental philosophy, I find more points of entry into Kalpana Seshadri's HumAnimal: Race, Law, Language than I can possibly pass through in the space available to me here. Inevitably, whichever point of entry I take will violate what I take to be a core responsibility of a respondent: to hew closely to the text in (...) question, to trace in one's own words its outline in order to open it up to those who have not had the privilege to devote time and attention (those most valuable of assets for academics, it seems) to the project in question. Such a model of a responsible response itself bespeaks the central problematic of the project: the relationship between speech and silence, language and law, ethics and politics.And so I begin with a de-cision that is, simultaneously, an in-cision; I enter this text through this opening, not that, and in doing so, I relegate to a spectral silence of not-saying what other (in/de)cisions would bring to speech and/or to the invisibility of not-writing what other (in/de)cisions would render legible. In the spirit of a Derridean supplément, I hope to productively open and extend for you, if not precisely retrace, Seshadri's project.HumAnimal: Race, Law, Language (Seshadri 2012) is a brave book in many respects, but particularly in its attempt not just to delineate but to map out certain contested yet liminal spaces. In addition to those I've already mentioned, [End Page 175] let me add those between literature and philosophy, theology and philosophy, work and play, Agamben and Derrida, deconstruction and biopolitics, human and animal. (Any one of these alone would have been plenty for one book.) I take my mark from the site where these last two (or perhaps three) liminal spaces meet. First, allow me to indulge in a bit of intellectual autobiography: I began my career as a Derridean (and may yet end it that way … that remains to be seen), but have in the last few years, taken a decidedly more Foucauldian turn. Reading HumAnimal made me keenly aware of how profound a reorientation I have undergone in the process. And yet I entered into that process of reorientation (perhaps quite naively) sensing that, for all that separated Derrida from Foucault, deconstruction from biopolitics, they were not unconnected (please note the double negative). Thus, I found myself in deep sympathy with Seshadri's project in many ways. Whatever separates projects that foreground the machinations of power (as constitutive of knowledge, and vice versa) as object of analysis and those that foreground language (as constitutive of knowledge, and vice versa) as object of analysis,1 Seshadri's detailed readings suggest they share important points of overlap (which is not to say sameness). To a degree, then, HumAnimal undoes the very delineation between these kinds of projects that I just articulated. To be sure, Seshadri is aided a great deal in this by the fact that Agamben's own work invokes (though not uncritically) both Derridean and Foucauldian antecedents framed largely though not exclusively in and through the relationship between sovereignty and (bare) life.The book's title, HumAnimal: Race, Law, Language, names both the stakes of and framework for Seshadri's incision into this shared but contested space. Her neologism humAnimal marks a boundary integral to sovereignty's exercise, that between human and animal. The subtitle marks the forces at play in sovereignty's construction and its deployment. Race has often figured as the border demarcating those served by the law and those served up by it; those granted access to language and those denied it. Consignment to the nether side of law and language entails as well consignment to the nether side of the human/animal divide. The American practice of chattel slavery serves as one constitutive exemplar of a biopolitical and legal/linguistic regime in HumAnimal, as it will in my comments. But Seshadri seeks out the possibilities for resistance from this nether side; of possibilities opened up by and in silence, the suspension of law, and even... (shrink)

The Platonic myth in Book X of The Republic tells us how the choice of “destinies” is carried out by human souls about to be born. The revenant Er, in his particular nekia, returns to life to tell all he has seen and heard: that what life bring us is related to the good or bad choice of our future life trough a draw carried out under the eyes of Necessity and her three daughters: Lachesis, Clotho and Atropo, who weave (...) the destiny of men (The Republic, Book X, 617e): Theintelligible character of this choice has the burden of a determinism ab origine without possibility of rewriting it, making our fate an inalterable journey. Kant could say the same in KrV, although it is true that the doctrine of the “intelligible character” only appears specifically in 1781, in the light of the Third Antinomies, in the“Dialectic” of the Critique of Pure Reason. Anyway, its long shadow appears in other texts (as in Religion Within Limits of Reason Alone of 1793)– that each one of voluntary acts of men: “it is predetermined, well before it occurs, in the empirical character of man” (KrV, A 553 / B 581) would suppose that this intelligiblecharacter would have to be understood together with the problem of freedom and decision. That threshold pointed out by Kant will be trespassed by Schelling, who will form a concept of freedom of a metaphysical character (libertas ex) which will send us to an origin, beyond all times, in which the de-cision, as ex-cision, restructures and sets in order our time. Cut or beginning, it is a wound without stitches which implies the proper opening of being into existence. (shrink)

Le philosophe Anton Wilhelm Amo (c.1703-c.1759), qui a grandi en Allemagne où il a enseigné sa discipline dans les universités de Halle et d'Iena avant de retourner en Afrique et de mourir en sa terre natale du Ghana, a très tôt été célébré comme un exemple. Ou plutôt un contre-exemple portant un démenti au préjugé que la philosophie, cette manifestation par excellence d'une humanité accomplie, ne pouvait concerner les Africains. C'est ainsi que l'Abbé Grégoire parle de lui au début du (...) XIXe siècle tandis qu'aujourd'hui le philosophe ghanéen Kwasi Wiredu invite à voir en lui un auteur qui a apporté une perspective africaine au problème philosophique de la relation du corps à l'esprit. Il s'imposait, pour celui qui est devenu une figure majeure de la philosophie africaine, de revenir à son principal ouvrage pour étudier avec soin la relation que sa réflexion entretient avec les philosophes mais aussi et surtout les médecins de son temps. Car montrer que sa pensée s'inscrit dans le climat intellectuel allemand de son époque et l'éclaire est un préalable nécessaire à l'étude du sens qu'elle donne à l'expression 'philosophie africaine '. C'est ce que réalise ici Daniel Dauvois, un historien de la philosophie en France et en Allemagne aux XVIIe et XVIIIe siècles, avec la précision et la minutie requises. (shrink)

Augustin Cournot (1801-1877) a marqué l'histoire de la pensée économique en introduisant la modélisation des phénomènes économiques, et non leur seule quantification. Ce constat appelle une double question : 1° Comment la rupture opérée par Cournot s'inscrit-elle dans l'histoire et l'évolution des méthodes de l'économie? La question se pose d'autant plus que les Recherches sur les principes mathématiques de la théorie des richesses passèrent d'abord presque inaperçues. 2° Que reste-t-il aujourd'hui de ce tournant effectué par le «philosophe-géomètre»? Autrement dit, comment (...) penser l'actualité de l'œuvre économique de Cournot? Or, avant d'être un économiste, Cournot est d'abord mathématicien et philosophe. Comment son œuvre économique s'accorde-t-elle alors avec son activité de mathématicien, et comment prend-elle place dans sa réflexion philosophique, c'est-à-dire à la fois dans sa théorie de la connaissance et dans sa philosophie de l'action et de la décision? Comprendre la portée de l'œuvre économique de Cournot et sa place dans son œuvre multiforme, tel est le projet qui anime le présent ouvrage où économistes, philosophes, historiens des sciences et sociologue entrecroisent leurs approches de celui qui demeure l'un des économistes et des philosophes majeurs du XIXe siècle."--Page 4 of cover. (shrink)

Liminaire -- Je serais content d'en savoir plus -- Un parcours philosophique -- Jeunesses -- Rhétorique -- L'École d'Athènes -- La fin d'une civilisation et l'orgasme -- Un héros de la Raison -- De Baïus, Jansenius et Geulincx à Samuel Beckett et Pascal Quignard -- Une fenêtre ouverte... sur la statue de Husserl -- La Dispute du Saint-Sacrement -- Itinerarium mentis -- Il y a -- La décision -- Ceci n'est pas une conversation -- Les expériences naturelles -- Le standard (...) technique et l'abstraction juridique -- Le scepticisme légitime? -- Une conversation première -- Intervalles -- La passiveté comme grain de folie -- La double affection philosophique -- Le grouillement -- De la consistance du Moi à l'effacement de soi -- Le caritatif -- L'insomnie -- La vérité recevable -- Les tomates-crevettes d'Emmanuel Lévinas ou l'Autre Banquet -- Bifurcations -- Style de vie. (shrink)

Fessard, G. Jeanne Hersch, genèse d'une œuvre.--Muralt, A. de. Phénoménologie et métaphysique.--Philonenko, A. Leibniz et le platonisme.--Christoff, D. Représentation et décision dans la temporalité selon Kant.--Tilliette, X. De l'illusion au savoir, la philosophie.--Widmer, G. Variations kierkegaardiennes sur l'édifiant.--Dufour-Kowalska, G. L'imagination maîtresse de vérité.--Leyvraz, J.-P. Des noms.--Piguet, J.-C. Liberté esthétique et liberté éthique.--Schaerer, R. Le philosophe entre oui et non.--Scheurer, P.-B. Vues nouvelles sur la science du temps et l'histoire.--Starobinski, J. La littérature et l'irrationnel.--Aron, R. De la libéralisation.--Werner, E. La digue (...) et la vie.--Cottier, G. La fascination du vide, éléments pour un diagnostic. (shrink)

In recent years, the model of shared decision-making has become increasingly promoted as the preferred standard in doctor-patient communication. As the model considers doctor and patient as coe-qual partners that negotiate their preferred treatment options in order to reach a shared decision, shared de-cision-making notably leaves room for the usage of argumentation in the context of medical consultation. A paradigm example of argumentative conflict in consultation is the discussion that emerges between doctors and their patients concerning antibiotics as a (...) method of treatment for what is presumed to be a viral infec-tion. In this paper, a case of such argumentative conflict is studied, using the extended pragma-dialectical theory to argumentation. It is examined how a patient and her physician manoeuvre strategically in order to maintain a balance between dialectical reasonableness and rhetorical effectiveness, as well as an equilibri-um between patient participation and evidence-based medication, while arguing their case for and against antibiotics respectively. (shrink)

L'ouvrage revisite les concepts fondamentaux de l'hégélianisme à travers des ±rencontres? entre Hegel et un certain nombre de ses devanciers, contemporains et successeurs. L'auteur sort d'une lecture simplement immanente de l'oeuvre hégélienne afin d'explorer les contacts explicites ou secrets, réels ou possibles de Hegel avec d'autres auteurs. Cet ouvrage permet de retrouver les qualités de Bernard Mabille qui ont fait sa renommée: des analyses d'une grande clarté, une érudition surprenante de précision, le souci de mettre l'histoire de la philosophie au (...) service d'un programme original: redonner ses lettres de noblesse à la philosophie première. (shrink)

On présente trop souvent Spinoza comme le créateur de l'un des systèmes conceptuels les plus arides de l'histoire de la pensée. Loin d'être un système de plus, il s'agit en fait d'un itinéraire existentiel, de l'effort d'un homme pour se libérer du malheur, de l'ignorance, de la souffrance, lot de tout homme venant en ce monde. Pour sortir de ce bourbier où la vie s'enlise, il faut prendre la décision ferme d'y voir enfin clair sur la nature des biens que (...) nous aimons et auxquels nou nous attachons car il y va de notre bonheur et de notre malheux. Pour y parvenir, 'il convient d'abord de trouver un moyen de guérir l'entendement' et de se consacrer entièrement à la mise en œuvre de cette guérison de soi. Ces pages, nées d'une libre méditation, ont pour seul but d'attirer l'attention sur un aspect de l'œuvre et de la vie d'un homme qui fut un Sage, et don't la voix demeure aussi vivante qu'au jour où elle s'éleva pour la première fois"--Page 4 of cover. (shrink)

Quels enseignements tirer de la crise pandémique mondiale de 2020? La violence extrême du risque sanitaire nous a évidemment rappelé que nous étions mortels - quels que soient nos systèmes de santé. Mais au-delà, ce sont nos équilibres sociaux, éthiques, économiques ou politiques qui ont été remis en cause. Comment justifier éthiquement le tri des patients? Quelles décisions politiques prendre au moment où la protection de la santé est mise en rivalité avec la nécessité de soutenir une activité économique également (...) vitale? La mondialisation est-elle responsable de nos vulnérabilités? Autant de questions épineuses abordées dans cet essai, qui revendique la pertinence d'une approche philosophique de terrain, loin d'une réflexion abstraite sur la fragilité écologique ou d'une critique convenue de nos systèmes mondialisés. Si le risque incite au repli sur soi, l'enjeu est ici de comprendre que la résilience ne passera que par une plus grande solidarité internationale et une redéfinition de la souveraineté."--Page 4 of cover. (shrink)

S'appuyant sur l'analyse historique des relations entre la France et le Royaume des Serbes, Croates et Slov?nes/Yougoslavie apr?s la Premi?re Guerre mondiale, l'auteur traite de l'application des d?cisions du trait? de Versailles en mati?re?conomique et financi?re, et montre comment elle pesa sur les relations, non seulement entre les Alli?s et leurs anciens ennemis, mais aussi entre les Alli?s eux-m?mes. Il conclut que la mise en place d'un ordre juste d?pendait de tout un ensemble de solutions concr?tes que les faiblesses du (...) nouveau syst?me international, r?v?l?es d?s sa naissance, rendaient difficiles? trouver.. Na osnovu analize jednog primera iz istorije medjunarodnih odnosa, autor se bavi problemom primene ekonomskih i finansijskih odredaba Versajskog mirovnog ugovora, odredaba koje su u periodu izmedju dva svetska rata opterecivale odnose ne samo saveznika sa bivsim neprijateljima vec su se odrazavale i na odnose medju saveznicima. Autor zakljucuje da je sprovodjenje pravde posle Prvog svetskog rata zavisilo od citavog niza konkretnih resenja unutar novog medjunarodnog sistema koji je pokazivao slabosti od trenutka njegovog nastanka. (shrink)

Les hommes ont émergé de l'animalité en dominant les choses et les animaux. Sur ce modèle, ils ont cru être encore plus puissants en dominant d'autres hommes. Ils ont imaginé que l'homme supérieur était celui qui dominait le plus. Nous vivons toujours dans cette illusion. Cette illusion n'est pas universelle mais il flotte dans l'esprit de tous une grande indécision à ce sujet. Pourtant, l'appétit de pouvoir fait de si grands dégâts, engendre de si grandes souffrances, qu'on ne peut en (...) rester à des intuitions contradictoires. Il est urgent de découvrir ce qui fait qu'un homme est un homme véritable et non une idole trompeuse. Pour cela, on n'a pas d'autre moyen que de remonter à la base ontologique, c'est-à-dire à ce qui fait la réalité de toute chose. Puisque l'homme est une partie du monde, ce qu'il a en propre ne peut s'éclairer que sur cette base commune. On croit désormais que la science suffit à répondre à cette préoccupation, nous avons à la dépasser en l'intégrant."--Page 4 of cover. (shrink)

In this article, we will reflect on the theoretical strategy implemented by Merleau-Ponty in his reading of Schelling. The purpose is not to verify the philological accuracy of his reading, but rather to examine two different yet interconnected questions: on the one hand, to study the sense Schelling’s concept of Nature takes in Merleau-Ponty’s ontological project; on the other, to discuss the role that Schelling’s philosophy effectively plays in the way that Merleau-Ponty approaches the problem of Nature. These two questions (...) should not be equated, since the first aspect concerns the evaluation of Merleau-Ponty’s project and thus of the specific function played by his reading of Schelling in the ontology of the flesh. The second, however, concerns the problems raised by this very project, which will appear more clearly if we consider Schelling’s philosophy in its general development, over and above what is said by Merleau-Ponty. In fact, he has a tendency to privilege the early Schelling, closer to Hegel and to speculative idealism, but he only makes a few allusions to the more mature ideas, which Schelling mainly explains in the unfinished treatise on the ages of the world, from which Merleau-Ponty draws, nevertheless, the theme of the barbarous principle. The task, consequently, is to understand the extent to which Merleau-Ponty was able to incorporate the “abyssal” value of this notion, developed by Schelling especially when he sought to distance himself from his own transcendental idealist philosophy.We will thus ask whether Merleau-Ponty’s reading is partial, and if we can find, nonetheless, certain indications that show at which point he was able to take up the direction in which Schelling addressed the theme of Nature as barbarous principle. At stake is the question of the negativity, the latency, the opacity of Nature. In the first part of the essay, we briefly explain Merleau-Ponty’s interpretation of Schelling in his course on Nature at the Collège de France in 1956-1957. In the second part, we present an interpretation of Schelling’s notion of the barbarous principle in light of the treatise on the ages of the world, and in particular the second draft, which is more speculative and audacious. In the third part, finally, we propose an interpretation of Merleau-Ponty’s position which can show us, at least indirectly, how the notion of flesh can recognize Schelling’s theoretical indications in their more pessimistic and radical valence, centered on the notion of de-cision as ontological divide. While not clearly argued, in part due to the nature of the unfinished manuscript of The Visible and the Invisible, this notion is given an implicit treatment in this work that helps deepen the interpretation of the ontology of the flesh in the sense of a renewed mediation on negativity. (shrink)

Résistance(s) réunit un ensemble de contributions scientifiques originales émanant de chercheurs en sciences humaines et sociales et consacré à la ou aux résistance(s). La résistance décrit les capacités de refus, d'évitement et d'adaptation développées par les acteurs lorsqu'ils sont confrontés à une imposition externe ou à une injonction institutionnelle. Elle se présente comme une interprétation des refus, des éventuelles ruses voire des conflits ouverts qui s'expriment dans une telle situation ; cette interprétation diffère cependant de sa simple manifestation dans la (...) mesure où elle recadre la rationalité et le bien-fondé de l'action ou de la réaction. Il n'est plus question d'y voir l'immaturité d'une population ou le sous-développement d'une nation incapable d'offrir une réponse adéquate à une tension du monde ou à une décision dont elles seraient l'objet. Au contraire, cette réponse est analysée comme pertinente dans le cadre précis de cette population ou de cette nation: ramener l'interaction à son cadre, intégrer dans sa perception les logiques endogènes qui ont présidé à son élaboration, affirmer la simple présence de telles logiques, c'est-à-dire d'une telle cohérence, revient à accepter l'idée même de cette résistance qui, intrinsèquement, exprime ainsi l'existence et la reconnaissance d'une réelle diversité."--Page 4 of cover. (shrink)

1. cahier. Logique et mathématique: Thèmes unitaires et crise de l'unité dans la mathématique, par G. Bouligand. Les techniques logiques et l'unite des mathématiques, par D. Dubarle. Chronique de logique, par F. Russo. Physique: Le renouvellement des idées en physique par les théories quantiques et relativistes, par O. Costa de Beauregard. A la recherche d'une physique cohérente, par F. Russo. Sciences de l'homme et de la vie: La paléontologie, par H. Alimen. La biologie et l'homme nouveau, par R. Collin. Précisions (...) sur la notion d'évolution, par R. Lavocat. Pensée religieuse et esprit scientifique, par A.-M. Dubarle. (shrink)

Toute éthique, Heidegger l'a montré, est enfermée dans un paradoxe : alors qu'elle a pour objet de fonder a priori des règles universelles et nécessaires pour orienter notre comportement, l'éthique bute inéluctablement sur la particularité et la contingence des circonstances singulières. Surtout, une éthique qui dicte ainsi des principes risque fort de décharger l'être humain de sa responsabilité essentielle en le dispensant de la tâche de la pensée. Comment, alors, concevoir en conséquence notre rapport au monde? Comment repenser notre "séjour" (...) sur terre pour en faire une véritable préparation au bien-vivre, un soutien au mouvement même du désir, de l'action et de la décision? Comment ajuster notre besoin de règles universelles à l'irréductible singularité phénoménale des événements? La confrontation des philosophies de Schelling et de Heidegger permet de penser autrement l'ethos, radicalement opposé à toute tentative normative qui fixerait a priori les lois universelles censées régir la maxime de nos actions. Tel est le sens du présent essai, dont l'enjeu principal est de fonder l'ethos de l'im-possible, celui qui admet l'événement et le surgissement imprévisible du possible et y répond."--Page 4 of cover. (shrink)

On a peine à imaginer la secousse qu'a du provoquer la parution de ce premier livre de Claude Lévesque, en 1976, dans le milieu philosophique et littéraire au Québec, car toucher à l'écriture et à la lecture, c'est ébranler tout ce qui sert de socle à notre culture. Titre inaugural des éditions VLB, réédité deux ans plus tard dans la collection 10/18, cet ouvrage où nous interpellent Nietzsche, Freud, Blanchot et Derrida -- pour ne nommer que ceux-là -- libère, comme (...) dans un feu d'artifice, ce qui était en excès et en souffrance dans la conceptualité traditionnelle. En déposant un élément de rupture ou d'indécision dans tout ce qui cherche à se refermer sur soi, il veut susciter un nouveau désir, plus périlleux -- une nouvelle espérance, plus souveraine."--Publisher's description. (shrink)

Qu'y a-t-il de commun entre un malade en fin de vie, un couple en mal d'enfant et un donneur d'organe? La bioéthique! Cette alliance entre morale et science, qui interroge sur les usages des technologies appliquées au vivant, est devenue le théâtre d'opinions et de féroces conflits moraux, religieux politiques et juridiques. Il ne fallut, par exemple, pas moins de onze ans et de multiples décisions de justice et médicales contradictoires, pour décider de l'arrêt des soins d'un jeune infirmier en (...) état végétatif. Est-ce bien raisonnable? Alors pourquoi avoir inventé une telle notion si peu et si mal partagée? Quels intérêts protège-t-elle: ceux des citoyens, des médecins..., de la morale? Mais alors de quelle morale? L'acteur de la santé, de la politique, du droit comme le citoyen, curieux et peut-être inquiet des manipulations scientifiques du vivant, trouveront tous matière à réflexion sur les limites mais aussi les ressources, souvent mal exploitées, de ce que l'on appelle, parfois hâtivement, la bioéthique."--Page 4 of cover. (shrink)

Toute sa vie, Jean Guitton s'est abondamment raconté, avec parfois une grande complaisance. De ce fait il a laissé dans l'ombre certains épisodes de sa vie, comme l'arbitrage suite à l'occupation de l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, ou la mission auprès de monseigneur Lefebvre, demeurés infructueux. L'auteur, neveu de l'académicien, donne son éclairage sur ces circonstances, en vue de contribuer à son portrait. À partir d'archives familiales il traite de son amour passionné pour la vallée de la Tardes, en Creuse, dans laquelle il (...) a situé le portrait de sa mère, des relations très étroites avec son frère Henri, de son expérience de la chose militaire, de son parcours universitaire, avec la douloureuse épreuve de l'Épuration, et de sa fièvre verte académique. Il évoque ses flirts avec des illustres. Il raconte un certain nombre de souvenirs familiaux, avec quelques précisions sur sa vie quotidienne. Ainsi il apporte des éléments pour une future biographie plus complète d'un homme, sans doute surdoué, très habile et très attachant, qui devrait laisser une trace dans l'histoire."--Page 4 of cover. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:730 BOOK REVIEWS Yet for all this McDermott does hammer one wedge in between Aristotle and Thomas. Aristotle's God, he claims, differs vastly from Thomas's God. For Aristotle, God is the exemplar and goal of all the universe but not its efficient cause. For Thomas, he is much more than this-God is creator, the source of all being. But this position, which is by no means peculiar to McDermott, (...) seems to be contrary to what Thomas himself said on this matter. For example, in I, q.44, a.I Thomas makes explicit reference to Aristotle as one who saw that there must be an efficient cause of all existence. I was disappointed to see that this article gets short shrift in McDermott's process of con· cision. Apropos of this, McDermott's description of God as the " doing of all being" (p. xxxii), which is meant to stress God's continuous creative act, is probably not the most felicitous. It sounds odd and is difficult to understand, since doing, as opposed to making, is an action the termination of which remains within the agent. Certainly the " doings " of God, for example, to know and love, which necessarily belong to his essence, should never be confused with his " making," that is, creation, an act which he need not have performed. But the most forceful criticism should be directed at nothing less mundane than this book's price. $78.00 is very high to pay for what McDermott himself describes as " a useful translation for first reading " (p. xiv). Since he does not intend this book to replace the Summa, but rather to introduce and entice, he is competing with the much less expensive Tour, Introduction, and, to some extent, selections such as The Pocket Aquinas. If the Concise Translation is not published in a more affordable form, I doubt it will attract the readership it greatly deserves. That will be sorry indeed, for McDermott has written the finest and most faithful tour of Thomas's Summa thus far. Pontifical John Paul ll lnstitute Washington, D.C. GREGORY FROELICH The Church's Bible: Its Contemporary Authority. By DARRELL JoDOCK. Minneapolis: Fortress Press, 1989. Pp. xi + 173. In the Introduction to his book, Darrell Jodock suggests that its vari· ous claims and arguments be approached with an " appropriate sense of humor" (p. 4). This is a delightfully refreshing invitation to which, I suspect, one ought to do one's best to respond. But after reading this book I am firmly convinced, Darrell's self-deprecating suggestion not- BOOK REVIEWS 731 withstanding, that it ought to be taken very seriously indeed... seriously by anyone who cares about the Bible, for purely scholarly reasons or purely religious reasons or for any combination of reasons. It is a thoughtful and challenging book. This review represents my own modest attempt to respond to that challenge. I would recommend The Church's Bible for a number of its virtues. Given the compactness of this book, it is remarkable how much the author actually accomplishes. He surely accomplishes his explicitly stated goals: in Part I of the book describing how the authority of the Bible became problematic in modern times, while also identifying the various strategies that have been executed to rescue its authority; in Part II articulating his own theory about what it means to say that the Bible is authoritative, offering a prescription for how the Bible ought to function for the Christian community in a postmodern culture. Yet the book does more than this, remarkably enough, providing brief but insightful analyses of such fundamental theological issues as revelation, inspiration, miracles, and the concept of God. Moreover, at the end of the book, Jodock moves beyond his account of biblical authority and into the territory of biblical hermeneutics. There he links his theory of authority to its practical implications for the project of "recontextualization," what he regards as the most fruitful way of interpreting and utilizing biblical texts. In the process of achieving these multifarious goals the book reveals something of its author's own complex identity, as Christian teacher, pastor, theologian, and intellectual historian. The first three chapters of the book represent a... (shrink)

Der Essay knüpft an die von Aristoteles gestiftete Tradition an, praktischen Urteilen Wahrheitsfähigkeit zuzuschreiben. In der jungen Tradition der Philosophie des zwanzigsten Jahrhunderts wird das Paradigma der in der Öffentlichkeit eines Gemeinwesens wichtigsten praktischen Urteile, des politischen Urteils auf seine Wahrheitsbedingungen untersucht. In der ältesten, der klassischen griechischen und der römischen Tradition der Politischen Philosophie wird die wichtigste Wahrheitsbedingung mit dem Gemeinwohl identifiziert. Die anderen Wahrheitsbedingungen ergeben sich von hier aus ganz leicht.

This fascinating new book examines diversity in moral judgements, drawing on recent work in social, personality, and evolutionary psychology, reviewing the factors that influence the moral judgments people make. Why do reasonable people so often disagree when drawing distinctions between what is morally right and wrong? Even when individuals agree in their moral pronouncements, they may employ different standards, different comparative processes, or entirely disparate criteria in their judgments. Examining the sources of this variety, the author expertly explores morality using (...) ethics position theory, alongside other theoretical perspectives in moral psychology, and shows how it can relate to contemporary social issues from abortion to premarital sex to human rights. Also featuring a chapter on applied contexts, using the theory of ethics positions to gain insights into the moral choices and actions of individuals, groups, and organizations in educational, research, political, medical, and business settings, the book offers answers that apply across individuals, communities, and cultures. Investigating the relationship between people⁰́₉s personal moral philosophies and their ethical thoughts, emotions, and actions, this is fascinating reading for students and academics from psychology and philosophy and anyone interested in morality and ethics. (shrink)

Normal 0 false false false EN-US X-NONE X-NONE MicrosoftInternetExplorer4 Based on an experiential dream series this consciousness study shapes a theory that the fragmentary nature of dreams seeks wholeness deriving from the Collective Unconscious. As dreams evolve from a microscopic-personal worldview to a macroscopic-transpersonal dimension, concern for survival of self is augmented with concern for survival of the species. Entangled dream imagery provides cues to quantum functions actualized through the tutelage of departed scientific luminaries. The intentionality, specificity, and information input (...) experienced in the communications imply that the collective unconscious and quantum cognition are an integrated structure revealing an underlying methodology. (shrink)

The average person makes hundreds of decisions each day. They range from the ordinary and mundane to life altering events. May decisions we are faced with have little effect of our lives. They deal with simple problems and require simple choices. However, there are those decisions which impact our lives and the lives of those around us in very significant and consequential ways."--Back cover.

Sind wir in unserem Denken, Entscheiden und Handeln frei? Diese Frage beschäftigt Menschen nicht erst seit der neueren Hirnforschung. Bereits die Römer kennen die Vorstellung eines willentlich handelnden Subjekts und haben daher den Begriff des Willens (voluntas) geprägt. Und auch die biblische Tradition von den Geboten Gottes, die der Mensch befolgen soll, legte einen solchen Gedanken nahe. Aus diesen Überlieferungssträngen schöpfend, verfasste der Kirchenvater Augustin seine Schrift De libero arbitrio (Über den freien Willen). Durch die weitere Theologie- und Philosophiegeschichte zieht (...) sich dann die Auseinandersetzung darüber, in welchem Mass der menschliche Wille frei bzw. unfrei ist. So bestritt etwa Luther gegen Erasmus die Willensfreiheit in Fragen des Heils. Die Beiträge des Bandes bedenken das Thema der Willensfreiheit jedoch nicht nur in theologischer und philosophischer Hinsicht, sondern beziehen auch biologische, psychologische und ethische Perspektiven mit ein, die den gegenwärtig geführten Debatten verpflichtet sind."-- Back cover. (shrink)

This book critically examines the debate on Martin Heidegger's concept of Entscheidung and his engagement and confrontation with Nazism in terms of his broader philosophical thought. It argues that one cannot explain Heidegger's actions without accounting for his idea of "decision" and its connection to his understanding of individual "fate" and national "destiny." The book looks at the relation of biography to philosophy and the ethical and political implications of appropriating Heidegger's thinking in these domains of inquiry. It highlights themes (...) such as Heidegger's differences with the neo-Kantians in Germany; Heidegger on Kant and practical reason; and his reading of Nietzsche and Hegel. It offers a philosophical assessment grounded in Heidegger's own texts, with reference to historical and other philosophical commentaries on the rise of National Socialism in post-Weimar Germany and the philosophical issues associated with the interpretation of Nazi genocide and ideology. An important intervention in Western philosophy, this book will be of great interest to scholars and researchers of political philosophy, continental philosophy, German philosophy, philosophy in general, and political studies. (shrink)

The author starts from the traditional American notion that technology might offer a way to decrease the horror and suffering of warfare. He points out that historically this assumption is flawed in that past technological advances, from gunpowder weapons to bombers, have only made warfare more--not less--bloody. With a relentless logic, Colonel Dunlap takes to task those who say that the Revolution in Military Affairs has the potential to make war less bloody. He covers the technological landscape from precision-guided munitions (...) and Information Warfare to the use of space for military operations to raise issues that could pose difficult ethical, legal and moral problems for statesmen and soldiers. Some of these conundrums are so confounding that the author could claim that in all humility his only purpose was to raise these issues to prompt debate. But Colonel Dunlap takes the next step to outline several broad thematic avenues that may help us all address the difficult problems that lie ahead. (shrink)