Abstract
Face au Parlement divisé en trois blocs à la suite des élections législatives françaises de l’été 2024, cet article analyse non tant l’impasse de la situation actuelle que les différents plafonds de verre dont elle résulte : l’incapacité à penser les migrations autrement que sous la forme de la menace, l’incapacité à imaginer l’économie autrement que depuis l’idéologie travailliste, l’incapacité à tirer les conséquences économico-politiques du problème écologique. Sur chacun de ces plafonds de verre, des points d’impacts sont identifiés pour les faire sauter : une vision réaliste des besoins démographiques d’immigration face au vieillissement des la population, une conception pollinisatrice de l’économie, une taxation sur toutes les transactions financières, un emprunt écologique permanent et non-remboursable.