Abstract
Cet essai prend en vue le paradoxe que soulève l’exégèse eckhartienne du verset Ex. 15, 3, dans le commentaire du livre de l’ Exode, à propos de l’objection formulée par la thèse dionysienne, dans la Hiérarchie céleste, chapitre 2, § 3, selon laquelle toute affirmation au sujet de Dieu est incompacte, tandis que Maître Eckhart soutient qu’elle est propre. Maître Eckhart limite la portée de l’objection dionysienne au mode de signifier selon l’inhérence et renverse l’incompacité des affirmations au sujet de Dieu en compacité, dès lors que ces dernières sont prises selon le mode de signifier selon l’identité essentielle.