Abstract
Comment écrit-on l’histoire d’une industrie, ou même d’un « matériau industriel » tel que l’aluminium? Et quels rapports cette histoire industrielle entretient-elle avec la ou plutôt les mémoires de ceux qui en ont été les responsables – ingénieurs, techniciens, ouvriers? Ces questions ne renvoient pas seulement à la tension qui peut exister entre mémoire subjective et histoire objective – car ce matériau, au-delà des enjeux propres à la production et à ses usages immédiats, porte à sa manière la trace d’une histoire sociale et culturelle qui déborde en partie le champ des narrations balisées.