Abstract

Cet article a pour objectif de mettre en lumière les dynamiques complexes qui sous-tendent la réorganisation des liens familiaux suite à l’annonce de la transidentité chez des jeunes. Ce travail s’étaye sur une recherche doctorale en psychologie fondée sur une approche complémentariste (Devereux, 1955), intégrant des perspectives sociologiques et psychanalytiques, ainsi que sur les pratiques cliniques des auteures avec les jeunes trans et leurs familles. Ces réflexions soulignent l’importance de la dimension de la perte et de son élaboration, ainsi que la manière dont les liens familiaux et communautaires se réajustent et se réinventent autour du processus de transition.