Abstract
« Nous ne sommes pas un problème, nous sommes la solution » scandent des centaines de jeunes diplômés des écoles et universités françaises, menacés d’expulsion parce qu’étrangers. À l’appel du « collectif du 31 mai », ils se sont donné rendez-vous les 12 novembre, 18 décembre, 12 février à Paris, Lyon, Toulouse pour manifester leur incompréhension, leur colère, leur amertume vis-à-vis des promesses non tenues du gouvernement français qui après les avoir formés et entretenus dans l’espoir de trouver des emplois à hauteur de leurs diplômes, excelle maintenant à leur opposer une kyrielle de motifs de renvoi. Ils demandent le retrait de la circulaire