Abstract
Plusieurs générations chrétiennes ont été convaincues que le christianisme était la seule vraie religion du salut parce qu’il a eu l’audace de dire que Dieu est venu dans l’histoire et y a posé des actes de salut. Et cela a influencé un langage de l’exclusivité. Cependant, la proximité physique des grandes religions du monde et la connaissance que nous en avons aujourd’hui, ne nous obligent-elles pas d’abandonner ce discours exclusiviste? Et la théologie chrétienne des religions ne devrait-elle pas, à partir des “relativités immanentes” au christianisme, faire place à un langage de relativité? Dans ce cas, comment alors conserver la singularité du christianisme comme religion de salut? Voilà les questions auxquelles l’auteur tente de répondre dans cet article.