Abstract
La contribution s’intéresse aux transitions institutionnelles dans la formation en travail social et aux effets de ces évolutions dans le rapport au travail des formateurs. Elle a pour objet de repérer les mouvements mais aussi les tensions, les difficultés, les transactions nécessaires pour (re) donner du sens à l’activité et construire de nouveaux repères professionnels entre travail prescrit, travail rêvé/idéalisé et réel du travail de formation. Des entretiens ont été conduits dans quatre établissements de formation d’une même région. L’analyse du corpus a permis de mettre à jour quelques grandes problématiques qui traversent le monde des formateurs en travail social, en prise avec les évolutions du secteur. Les résultats donnent à comprendre les remaniements identitaires et les formes d’implication des acteurs. Ils montrent la nécessite de « faire collectif », de retrouver des marges d’action et assurer sa mission de façon plus éclairée et mieux soutenue.