Abstract
Cette étude de 1911, remaniée en 1924, est consacrée à « la logique du concept de nombre », et, plus précisément à une distinction, poursuivie à travers une analyse de l’« un », du signe « égal », du signe « plus » et de la notion de « série », entre deux domaines de compétence : Rickert veut limiter celui de la logique en montrant que les mathématiques comportent un élément « alogique » qui ne relève pas de la logique pure et qui est indispensable à leur formation comme à leur démarche. Il s’agit donc d’une critique du logicisme, qui vise Frege et, surtout, Natorp, mais qui s’arrête pour ainsi dire au seuil du constructivisme tout en lui fournissant un possible point de départ.