Abstract
L’article propose une compréhension de l’art, directement inspirée d’une lecture du deuxième chœur d’ Antigone de Sophocle, compréhension « pré-philosophique », partant non subordonnée à l’idée de la science et indépendante de l’attitude théorétique. On voudrait montrer que « posséder l’art », c’est-à-dire avant tout voir que c’est par où les choses font obstacle qu’elles se laissent tourner en ressources, implique pour les humains un avenir en confrontation directe, sans échappatoire, avec la mort.