Abstract
Cet article se propose de mettre en lumière les dynamiques interactionnelles mises en œuvre par la pratique comique de l’onomasti kômôidein, à travers le recours à certaines instruments théoriques fournis par la socio-linguistique (analyse interactionnelle et conversationnelle). En soulignant l’analogie existante entre les injures que les acteurs adressent contre des citoyens réels appelés par leur nom et la calomnie, la diabolè, il propose de nuancer l’opposition, qui domine la critique aristophanienne, entre les interprétations « ritualistes » et les interprétations « politiques » de ce phénomène dramatique.