Abstract
Résumé À partir la distinction des trois sens de la conscience dans la Cinquième Recherche logique de Husserl, nous tâchons d’évaluer les rapports entre conscience, impression et réflexion. Seule la prise en compte de la temporalité immanente de la conscience permet de comprendre l’articulation des trois. Mais on souligne la fonction de connaissance et d’unification égologique qui confère à la réflexion un poids méthodologique considérable dans la phénoménologie de Husserl comme dans la pensée du jeune Fink. Enfin, la critique de Michel Henry permet de préciser à quelles conditions le niveau préréflexif ou impressionnel peut acquérir une teneur propre, voire une relative autonomie.