Abstract
Valéry considérait les oeuvres d’art individuelles comme des «applications locales» de ce qu’il nommait le «Grand œuvre», qu’il définissait comme «la connaissance du travail en soi – de la transmutation». Cet article se propose d’aborder la question de l’interaction entre le construire et le connaître chez Valéry à partir de ses réflexions sur l’architecture et la danse. Il explore la dimension heuristique et cognitive existant entre l’exercice et la pratique du faire artistique, d’une part, et l’investissement, la connaissance et la transformation de soi que celui-ci suppose, d’autre part.