Abstract
Une logique d’« opérateurs rétrogrades » (OR) est définie en utilisant des jeux sémantiques, joués sur des modèles à deux dimensions, l’une pour le temps, l’autre pour les scénarios épistémiques. On démontre que l’expressivité de OR est plus grande que celle de la logique de base des attitudes propositionnelles (AL). De plus, on établit que les pouvoirs expressifs de OR et la logique hybride AL + ↓ + @ coïncident. L’intérêt théorique général des opérateurs rétrogrades est brièvement discuté.