Abstract
La beauté d’un corps qui nous attire ne saurait être atteinte par nos étreintes et nos caresses. Autrement dit, la fascination devant la beauté ne ressortit, en aucune façon, à une pulsion érotique. « Le beau – dit Simone Weil – est ce qu’on désire sans vouloir le manger. Nous désirons que cela soit. » C’est dire que pour jouir de la beauté, dont Platon considère que, par rapport à d’autres entités, elle est celle qui « se manifeste avec le plus d’éclat », il ne faut pas s’en approcher ni vouloir se l’approprier.