Qu'on ne doit pas observer une totale obeissance passive vis-a-vis de n'importe quel pouvoir civil, mais que la soumission au gouvernement doit etre mesuree et limitee par le bien commun de la societe; que donc les sujets peuvent legitimement resister a l'autorite supreme dans le cas precis ou le bien commun parait clairement l'exiger; que dis-je! qu'il est du devoir des sujets de resister dans la mesure ou ils se trouvent tous dans la necessaire obligation de faire fleurir l'interet commun: (...) puisque ces idees et d'autres de la meme farine, que je ne puis m'empecher de juger pernicieuses pour le genre humain et contraires a la droite raison, ont ete cultivees avec assiduites ces dernieres annees par de talentueux hommes de science, il a paru necessaire d'armer contre elles les jeunes gens de notre Universite et de veiller a ce qu'ils fassent leur entree dans le monde fourbis de bons principes. (shrink)

At the end of the nineteenth century in France, there arose a literary movement, termed le naturisme by its founder, Saint-Georges de Bouhélier. Anti-symbolist in its conception, le naturisme contained as its tenets a return to clarity and simplicity of expression and a strict avoidance of symbolist hermeticism, characteristic of Mallarmé and others. Bouhélier and his disciples triggered a polemic that raged throughout the final years of the nineteenth century and involved writers such as Emile Zola and André (...) Gide before its demise in the early twentieth century. (shrink)

Retrace la vie de Destutt de Tracy (1754-1836) en attirant l'attention sur la richesse de l'oeuvre de ce philosophe, oeuvre dont s'inspirèrent Auguste Comte et Saint-Simon, et qui est restée cependant méconnue.

Deux livres récents, ceux de Pierre Jouventin et de Kevin Laland, conduisent à réexaminer, chez Darwin et au-delà, les liens entre la sélection naturelle et l’évolution culturelle.

The article focuses on an unexamined so far aspect of byzantine philosophy, namely the influence of Arabic philosophy upon byzantine thinkers. Despite the vicinity of Byzantium and Arabic territories, the philosophical interactions were minimal. Scholarios claimed, in a dedicatory epistle to Constantine Paleologus (1405-1453), that he had studied the treatises of Avicenna, Averroes, and other Arab and Persian philosophers. He admitted that Averroes was beyond doubt the best commentator of Aristotle. Scholarios acknowledged that the study of the Arabs contributed immensely (...) to his philosophical education and particularly to the proper understanding of the Aristotelian philosophy (Scholarios, vii.1-6). Scholarios aimed at the enrichment and renewal of Byzantine philosophy. Besides his high esteem for Arabic philosophy, he devoted a large part of his life translating and paraphrasing the Scholastics, especially Aquinas. Despite Scolarios’ claim about his erudition on the Arab and Persian philosophers, a detailed examination of his works proves that in most cases he simply reproduced and incorporated sections from Aquinas’ works, without resorting to the original sources. Scholarios’ references to the Arabs are multiplied in his translations and compendia of Aquinas’ works, but are reduced significantly in his original texts. Frequently Scholarios refrained from mentioning the Arab philosophers, despite the fact that he commented on Aquinas’ passages, which are dedicated to Avicenna or Averroes. On the contrary, Scholarios did not avoid mentioning in detail Aquinas’ Christian or ancient Greek sources. It is obvious that Scholarios did not have a consistent approach towards Arabic philosophy. Most of the times he reproduced loosely Aquinas’ passages, where the latter commented on the Arabs. (shrink)

Ce livre s'adresse à tous les " hommes et femmes de bonne volonté " à la recherche de la vérité. La première partie relate les réflexions que portent sur leur discipline les scientifiques tout au long du XXe siècle avec leur particularité voire leur opposition. C'est ainsi que Jacques Monod base sa réflexion sur le hasard conçu comme " une liberté absolue niais aveugle ", François Jacob sur le " jeu des possibles ", Alfred Kastler sur " une finalité objective (...) " et Trinh Xuan Thuan sur " les Lois de l'Univers avec des possibilités d'évolution ". Quant à Georges Charpack dans : " Soyez savants, soyez prophètes " il affirme ; " Ce qui reste la clef du problème que la science pose à la philosophie se trouve dans les lois de l'univers et dans l'interprétation de leur caractère. Nous n'avons rien trouvé qui réponde vraiment à nos désirs. Mais la question reste posée, non pas comme un défi aux philosophes, mais comme une requête instante posée à leur réflexion ". C'est à ce défi que cet ouvrage essaie de répondre, remettant en question certains concepts philosophiques pour accéder à une néo-métaphysique réclamée par les scientifiques. Par une étude synthétique du passage du polythéisme au monothéisme jusqu'au seuil de la Révélation Chrétienne, l'auteur développe le concept original néo-métaphysique de " l'Etre et de l'étant " appliqué à l'Univers. Ce concept permet une avancée décisive dans la recherche de la Vérité sur Dieu, faisant apparaître une corrélation inédite avec le prologue de l'Evangile de Saint Jean. (shrink)

À la lumière de cas concrets impliquant des universités du Sud comme du Nord et sur la base de l'expérience d'évaluation du réseau international PRELUDE, les auteurs analysent des pratiques de constitution, de capitalisation et de partage des...

L’évolution du vivant, ontogénétique comme phylogénétique, repose sur de nombreux mouvements par oppositions et dépassements successifs. Ces mouvements peuvent être observés aussi bien dans la vie organique que dans la vie mentale et rapprochés de thèses philosophiques comme la dialectique dagognétienne, mais aussi de l’intégration spencérienne. Au niveau organique s’exerce une opposition entre les principes darwiniens de la sélection naturelle et des principes d’association (que j’ai appelés « complexité en mosaïque ») qui agissent en sens opposé. Au niveau mental, cette (...) opposition aboutit à des contradictions entre la prédation et l’entraide entre les individus. (shrink)

Au cours de sa periode bernoise (1793-1796), le jeune Hegel poursuit une critique de la religion chretienne. Critique animee par des exigences apparemment divergentes, puisqu'elle s'exerce tantot au nom d'une religion rationnelle (incarnee par jesus), et tantot au nom d'une religion populaire (illustree par la religion grecque a l'epoque des Cites republicaines). Critique stimulante, en laquelle affleurent les questions au sein desquelles a germee la philosophie hegelienne, et deja le refus hegelien de penser l'individualisme comme une contrepartie inevitable de l'autonomie, (...) et l'Etat comme une entite independante de la religion. (shrink)

1. Le Mercure de France, 1911-1923 -- 2. La Revue philosophique, 1895-1913, de la France et de l'étranger & autres parutions.

Maurice Scève.--Saint-Cyran.--Racine.--Fénelon.--Casanova.--Joubert.--Les romantiques anglais.--Madame de Staël.--Lamartine.--Stendhal.--Michelet.--Amiel.--Marcel Proust.--Julien Green.

I. L’unité fonctionnelle se définit par une synergie s’étendant à des corrélations de plus en plus complexes : elle dépend soit des mécanismes du système nerveux, soit des sécrétions internes, soit de la corrélation des organes.II. L’unité mentale est la systématisation consciente et réfléchie des représentations ; ‘dans bien des cas, elle dépend de processus sensori-moteurs ; dans le cas des idées, elle en est indépendante, et elle se manifeste par le langage conceptuel.III. Les structures sensori-motrices et mnémiques opèrent le (...) lien entre unité fonctionnelle et unité mentale. (shrink)