Arnobe lecteur de Varron
Abstract
Les étymologies de noms divins proposées par Arnobe, 3,23-41, sont dues, pour l'essentiel, à Varron , lu directement et non par l'intermédiaire de Cornelius Labeo, dont l'influence, au moins sur cette partie de l'oeuvre, est à écarter totalement. Varron, néanmoins, n'est pas la source unique. Le recours à Cicéron, Ovide, Platon lu à travers Porphyre, sur qui on mettra particulièrement l'accent, montre qu'Arnobe n'est pas un compilateur, mais un écrivain qui recompose ses sources avec liberté. L'enquête éclaire également l'histoire du syncrétisme et de la théologie solaire et leurs débuts, à date beaucoup plus haute qu'on ne le dit généralement