Abstract
Cet article étudie la ou les filiations, ou encore la postérité de Humboldt, même s’il s’agit dans les faits d’une filiation complexe ou d’une postérité plus « embrouillée » qu’il n’y paraît ; elle montre notamment quelle influence a exercée Humboldt sur la linguistique nord-américaine, notamment au travers de ses deux grands représentants anthropolinguistes : Sapir et Whorf ; ceci posé, elle analyse, à la fois en élargissant le propos et en revenant à ce qui caractérise le mieux le modèle humboldtien, dans quel sens, là encore plus complexe qu’il n’y paraît, il faut entendre le lien qui unit langue et culture – le pluriel est plus que de rigueur dans le plaidoyer de l’auteur et de son illustre modèle en faveur de la diversité.