Abstract
Si les notions d’« apocalypse » ou de « fin du monde » paraissent étrangères au vocabulaire philosophique, une analyse des différentes connotations de ces expressions dans l’imaginaire des mythes et de la littérature montre à quel point elles constituent pour les philosophes des interrogations toujours renouvelées. Et celles-ci visent aussi bien, comme l’article souhaite le suggérer, la question du mal et de la mort – mort de l’homme mais aussi « mort de Dieu » selon les analyses nietzschéennes – que les théories scientifiques de l’évolution de l’univers. L’espérance portée par le dernier mot de l’Apocalypse, « Viens ! » sonne dès lors comme un appel à l’interprétation, à la pensée