Abstract
La « figure vitruvienne », héritée du traité De architectura de Vitruve, et les variations auxquelles elle donne lieu dans les arts à la Renaissance révèlent une grande diversité de formes et un remaniement du canon antique. En s’appuyant sur une méthode historique et conceptuelle, l’article entend mettre à jour les enjeux esthétiques suscités par la représentation du corps humain dans les arts, en tenant compte de la diversité des voies empruntées par les artistes de la Renaissance, influencés qui plus est par la tentation de la mathématisation, la physiognomonie et la recherche de l’expressivité.