Abstract
L’article étudie l’« Essai sur le concept de républicanisme » (1796) de Friedrich Schlegel, ambitieuse recension du Pour la paix perpétuelle de Kant (1795). Il montre la logique des critiques adressées à Kant et la manière dont Schlegel défend la démocratie à l’encontre de son illustre interlocuteur. Schlegel, dans l’« Essai », entend montrer la nécessité, transcendantalement fondée, d’une communauté politique à laquelle chacun participe à part entière. La décision politique doit alors s’appuyer sur le vote majoritaire, approximation dynamique de la volonté générale.