Abstract
Ce panorama des évolutions actuelles en théologie féministe est construit sur l’hypothèse que les idéaux des pionnières furent entamés précisément par ce qui leur était cher : l’expérience des femmes perdit son innocence, la « sororité universelle » sedécouvrit restrictive et trahie par la priorité contextuelle, le féminin migra jusqu’au transgenre. La Bible, critiquée mais revendiquée, devient indifférente ; le Dieu proche retrouve son altérité ; le lien à Jésus Christ se distend en faveur de valeurs christiques ; la rébellion contre l’Église est relayée par des groupes d’interspiritualité