Abstract
Pétrarque a goûté la solitude et l’a prônée. L’a-t-il pour autant pensée comme telle et pour elle-même? Il sera permis d’en douter car elle n’est point la fin qu’il se fixe, condition qu’elle est pour lui de la vie solitaire, elle-même condition de la vie heureuse. Nous travaillerons alors à montrer de quelle solitude il est question quand la question de la vie solitaire est abordée par l’auteur, cela puisqu’il en est assurément de multiples. L’exercice littéraire d’une apologie de la vie solitaire devant céder le pas à une analyse philosophique de la solitude, restera à savoir comment la définir : absence à soi-même ou excès de soi en soi?