Abstract
Sorti exsangue de la Seconde Guerre mondiale, le Japon s'est superbement redressé grâce à ses innovations techniques, d'abord destinées à améliorer le quotidien du peuple. Aujourd'hui, face à de nouveaux maux sociaux, dont l'inéluctable vieillissement rapide de la population et l'anxiété croissante face à un monde chamboulé, le recours à des solutions scientifiques et techniques est, pour les Japonais, une évidence. À tort ou à raison, les machines ne leur font pas peur. Mieux, elles les émerveillent. Et lorsque les Japonais usent de moyens de télécommunications toujours plus puissants et omniprésents, ou fréquentent des mondes irréels, n'est-ce pas un moyen d'éviter la confrontation directe avec autrui ou soi-même, en choisissant la représentation virtuelle de l'être idolâtré ou en se recréant sous une forme idéalisée ?Out bloodless WWII, Japan has recovered superbly thanks to its technical innovations, all aimed at improving the lives of the people. Today, faced with new social ills, including the inevitable rapid aging of the population and the growing anxiety in a world turned upside down, the use of scientific and technical solutions is for the Japanese evidence. Wrongly or rightly, the machines do not scare them. Best, they all marveled. And when the Japanese wear of telecommunications increasingly powerful and ubiquitous, or attend unreal worlds, is not this a way to avoid direct confrontation with others or yourself, choosing the virtual representation of the be idolized or by recreating an idealized form?