U ovome tekstu ispituju se odnosi izmedju pojmova drustvenog ugovora, suverenosti i opste volje kod Rusoa. S jedne strane ti pojmovi proizlaze jedan iz drugog i uzajamno se podrzavaju. S druge strane samo pojam suverenosti uspeva da izbegne metafizickim implikacijama koje bi ga ostavile u stanju teorijsko-politicke fikcije. Opsta volja, medjutim, uprkos Rusoovim naporima da je artikulise kroz zakone, ostaje teorijsko-politicka fikcija zbog pretpostavke po kojoj jedinstvo politickog tela ne sme biti naruseno, iznutra, frakcijama ili partijama. Da je dopustio takvu (...) mogucnost, Ruso je morao da odustane od organskog razumevanja zajednice, odnosno morao bi delu da d? prednost nad celinom, za sta nije imao dovoljno pojmovnih sredstava. (shrink)

La crise de la démocratie d’aujourd’hui a remis en cause la notion même de la solidarité. Le philosophe japonais, Hiroki Azuma, dans Volonté générale 2.0, présente un argument qui repense les conditions de participation et de présence de la politique. En prenant pour fil conducteur la notion rousseauiste de « volonté générale », il essaie de mettre à jour cette notion classique, en se référant au développement de la technologie informatique. Notre article vise à mesurer la (...) portée politico-philosophique de la « volonté générale 2.0 ». (shrink)

Amsterdam University Press is a leading publisher of academic books, journals and textbooks in the Humanities and Social Sciences. Our aim is to make current research available to scholars, students, innovators, and the general public. AUP stands for scholarly excellence, global presence, and engagement with the international academic community.

La théorie de la volonté générale permet à Rousseau de redéfinir sur des bases nouvelles l’ancienne conception de la souveraineté, qui devient avec lui une souveraineté du peuple. Pour autant, le peuple souverain ne devient pas automatiquement un peuple gouvernable, et Rousseau est obligé de se confronter aux théories des arts de gouverner pour définir ce que pourrait être un gouvernement selon la volonté générale – à savoir, un gouvernement républicain. Plusieurs difficultés surgissent de la confrontration (...) de la souveraineté du peuple et du gouvernement pour le peuple, qui obligent à considérer en profondeur la façon dont Rousseau répond aux arguments et aux techniques des théoriciens de la raison d’État.The notion of a general will allows Rousseau to put on a new basis the previous, well known, conception of sovereignty, which he transforms into a sovereignty of the people. It doesn’t follow automatically from that stance that a people can be easily governed ; Rousseau must confront his position to the theories of reason of state in order to say what a government according to the general will – that is, a republican government – could be. Several difficulties stem from this confrontation. The paper aims at explaining how Rousseau deals with those predicaments by analysing his views and critiques of reason of state. (shrink)

Résumé — En réaction contre la diversité frappante des interprétations du concept de volonté générale chez Rousseau, cet article – qui entend aussi contribuer à cette interprétation – défend une lecture procédurale de la volonté générale qui serait donc le produit d’un vote majoritaire de l’assemblée ; il montre comment certains des passages du livre IV du Contrat social qui semblent se prêter le moins à cette interprétation peuvent cependant y être entièrement intégrés ; contre l’idée (...) que la volonté générale pourrait d’une certaine manière se déduire d’une conception du « bien commun » des citoyens, l’article montre que Rousseau considère globalement que c’est le vote des citoyens qui donne son contenu à l’idée de bien commun. Une partie de la littérature récente consacrée à Rousseau attire l’attention sur les épisodes où les citoyens pourraient ne pas ressentir subjectivement la volonté générale comme l’expression de leur liberté. En réponse à cette difficulté, souvent présentée comme un problème de dissidence politique, l’article soutient qu’aucune solution à ce problème qui se situerait au niveau de la théorie abstraite n’est convaincante ; la pensée politique de Rousseau fournit cependant un certain nombre de ressources qui nous aident à comprendre les différentes options qui s’offrent au dissident dans une république bien ordonnée. La triade classique de Stephen Dedalus – « silence, exil et ruse » – est une manière de nommer trois de ces solutions. L’article se conclut par quelques brèves remarques consacrées aux perspectives que nous ouvre la pensée de Rousseau sur la question de la désobéissance civile.— In response to the striking multiplicity of interpretations of Rousseau’s general will , this paper defends a procedural reading of the general will as one that is constructed through majority voting in the assembly ; it shows how some of the least promising passages of Rousseau’s text in Book Four of The Social Contract are fully assimilable to this interpretation ; and in opposition to the view that the general will is somehow derivable from the citizens’ common good, it contends that Rousseau generally considers that voting is in fact what gives the idea of the common good its content. Some of the best recent critical literature on Rousseau has focused on the moment when citizens might not subjectively experience the general will as an expression of their freedom. In response to this, often framed as the problem of political dissent, the paper argues that there is no persuasive solution on the level of abstract theory ; nevertheless, that Rousseau’s political thought provides us with a number of resources that help us to think about the problems and possibilities of dissent in a well-ordered republic. Stephen Dedalus’ classic trio of « silence, exile, and cunning » helps to provide a label for three of these, and the paper concludes with some brief remarks on the prospects for Rousseauvian civil disobedience. (shrink)

Wegen seiner Theorie des Gesellschaftsvertrags gilt Rousseau als der Begründer der Volkssouveränität. Zweifellos hat er mit seinen Ideen die Französische Revolution und die Entwicklung der Demokratien stark beeinflussen können. Das Volk übernimmt nach ihm die Herrschaft, und zwar auf Grund eines Vertrags (,,contrat“), aus dem, als zentrale Instanz der politischen Gemeinschaft, der Gemeinwille (,,volonté générale“) hervorgeht. Dieser ist der Souverän. Alle Bürger nehmen gleicherweise daran teil. Doch sind sie ihm auch unterworfen, denn er ist der Gesetzgeber, und Freiheit (...) kann der Einzelne nur besitzen, wenn er dem Gesetz gehorcht. Der Einzelne ist somit Herrschender und Untertan zugleich. Erst wenn die Gesellschaft an die Stelle des ursprünglichen Naturzustandes gelangt, wenn also der natürliche Mensch (,,homme naturel“) zum bürgerlichen Menschen (,,homme civil“) wird, kann von Sittlichkeit die Rede sein. Das Zusammenbestehen in einer und derselben Person von Freiheit und Zwang bildet ein Paradox, das zu mancherlei Widersprüchlichkeiten Anlass gibt. Das ist der Grund, weshalb auch heute noch ganz unterschiedliche politische Systeme sich auf Rousseau berufen können. Um dieses Paradox dreht sich seine politische Philosophie, die im Contrat social (1762) ihre volle Entfaltung erreicht. Unser Text ist ein Beitrag zu folgendem Doppeljubiläum: Wir gedenken der Geburt Rousseaus vor 300 Jahren, am 28. Juni 1712, sowie des Contrat social , der also vor 250 Jahren erschienen ist. (shrink)

Dans cet article, je reviens sur un constat bien connu, mais jamais parfaitement élucidé : Rousseau n’emploie que très exceptionnellement l’expression « intérêt général », à laquelle il préfère celle d’« intérêt commun ». Je m’efforce d’y apporter une explication nouvelle, en partant d’un réexamen du concept même d’« intérêt » dans son œuvre, auquel il faut prêter un sens assez différent de celui auquel la philosophie politique nous a accoutumés : l’intérêt ne saurait être individuel, il ne saurait s’identifier (...) à l’« avantage », il ne saurait faire l’objet d’un « calcul ». À ce titre, il existe une véritable antinomie entre la notion d’intérêt commun chez Rousseau et celle d’intérêt général qui se formalise chez les physiocrates de façon quasi contemporaine. L’intérêt commun est la base de formation démocratique d’une volonté politiquement orientée, qui prend comme telle le nom de « volonté générale », là où l’intérêt général est le langage normatif dans lequel une décision politique non nécessairement démocratique cherche à fonder sa légitimité en raison. (shrink)

Este trabajo analiza el argumento acerca de la aprioridad de la soberanía de la voluntad del pueblo en la sección El derecho público de la Doctrina del derecho. Allí Kant, más que presentar una tesis absolutamente original, como en la sección El derecho privado, en donde llega a la necesidad de la voluntad general legisladora a través del concepto de reciprocidad; sigue ideas de Rousseau y se centra en la libertad jurídica como dependencia de la ley que uno mismo se (...) ha dado. Sostendré que, por motivos sistemáticos, Kant lleva a cabo una idealización normativa de la volonté générale rousseauniana. No obstante, la distinción fundamental entre respublica noumenon y respublica phaenomenon no implica que, desde una perspectiva práctica, el ideal republicano esté completamente escindido del ámbito fenoménico. Muy por el contrario, la república pura ejerce una fuerza normativa sobre la praxis política. (shrink)

Quiconque réfléchit à la notion de frontière de façon un peu générale ne peut manquer d’être pris de vertige. D’abord par l’incroyable diversité de sens qu’elle revêt : il semble bien que, dès que deux valeurs, qui présentent quelque homogénéité, se confrontent, elles tendent à constituer une frontière. Les espèces botaniques, les..

On ne retrouve nulle part dans l’œuvre de Proudhon la notion d’intérêt général, ni en termes positifs ni en termes négatifs. Ce n’est pas, je pense, que Proudhon refusait le terme en tant que tel, mais il prêtait à mon avis trop à confusion avec la notion de volonté générale de Rousseau, envers qui il était très critique. Je pense que nous retrouvons néanmoins chez Proudhon plusieurs façons de concevoir l’intérêt général, qu’il assimile, me semble-t-il, au problème de (...) l’unité : nous verrons qu’il estime qu’il existe de fausses unités et une réelle unité. Il est important de noter que Proudhon, dans son premier mémoire, se réclame de l’anarchisme. Il récuse donc le qualificatif de monarchiste, de démocrate, etc., mais revendique celui de républicain dans la mesure où il désigne la chose publique. (shrink)

According to one interpretation of Leviathan, Hobbes sinks the democratic argument in favour of government by representation into his own argument in favour of absolute rule. This paper argues that Kant in turn sinks Hobbes' argument for coercive political authority into Rousseau's construction of the volonté générale . Why does Kant reject Rousseau's argument in favour of popular sovereignty; why does he revert to Hobbes' endorsement of a coercively unifying political authority? The paper examines the different responses given (...) by Hobbes, Rousseau, and Kant to the problem of political unity and unified political decision-taking. While for Hobbes and Rousseau political unity must be empirically real - there must be an actual unifying authority - in Kant the idea of the general united will is a rational criterion of just lawmaking. For Kant, it is not the form of government that matters, but the manner of governing. (shrink)

Augustin est bien connu comme défenseur d’une « théorie privative » du mal. On peut lire, par exemple, dans les Confessions que « le mal n’est que la privation du bien, à la limite du pur néant ». Le problème, cependant, avec les théories privatives du mal est qu’elles ne nous offrent pas, généralement, une explication robuste ni de l’activité du mal, ni de son pouvoir à causer des effets bien réels ; effets desquels l’expérience demande, malgré tout, une explication (...) rationnelle. Or, selon Augustin, la privation seule ne permet pas de rendre compte de toutes les manifestations du mal. L’explication privative du mal est, certes, la plus étudiée par la littérature ; mais elle ne constitue qu’une partie du tableau. Cet article veut souligner quatre moments de l’explication du mal qu’Augustin propose : le mal comme privation ; le mal comme parasite par rapport à l’être ; le mal comme perversion de la volonté ; et finalement, le mal comme conflit d’intérêts. Chacun de ces moments éclaire un type de mal, mais aucun ne permet à lui seul de rendre compte du problème. Pris ensemble, cependant, et gardant leurs différences respectives à l’esprit, la réponse d’Augustin à la question du mal se révèle beaucoup plus sophistiquée et exhaustive qu’on ne voudrait souvent l’admettre lorsqu’on se limite uniquement à la théorie de la privation. | : Augustine is well-known for advocating a ‘privation theory’ of evil. In Confessions, he writes that “evil has no existence except as a privation of good, down to that level which is altogether without being.” The problem with privation theories of evil generally is that they do not provide a robust enough account of the activity and power of evil to cause the very real effects for which experience demands a rational explanation. For Augustine, however, privation alone does not fully account for evil in all of its manifestations. The privation account of evil receives much scholarly treatment, but it is only part of the complete Augustinian picture. This paper outlines four accounts of evil in Augustine : evil as privation, as parasitic on being, as perversion of the will, and as conflict of interest. Each deals with a kind of evil, but none alone provides a complete account. Taken together, however, with their differences in mind, Augustine’s explanation of evil is shown to be much more sophisticated and comprehensive than is often recognised when one limits one’s understanding of Augustine’s conception of evil to the privation theory alone. (shrink)

In this article, I offer a new interpretation for Rousseau’s surprisingly spare use of the phrase “general interest” in his works. My starting point is the very notion of interest in his political thought. For Rousseau, interest is not a matter of calculation but of experience; properly speaking, once we are in the state of society, there is nothing like an individual interest because all our interests are shared with somebody else. And our political interest (our sensitivity to society’s general (...) disorders) is shared with all our fellow citizens. In this regard, I bring to light a clear antinomy between the “common interest” in Rousseau’s Social Contract and the “general interest” as conceptualized by the physiocrats a few years later. By “common interest” Rousseau means the material basis for the democratic formation of a general will (that is, a political will) among the citizens, whereas by “general interest” physiocrats mean the normative language in which a non-democratic political decision claims its legitimacy by appealing to reason. (shrink)

RÉSUMÉLe «clair» et le «distinct» comptent parmi les concepts les plus importants de la théorie cartésienne de la connaissance. Il n'est pas étonnant dès lors qu'il se soit trouvé quelques divergences quant à la façon dont ces concepts doivent être compris. Mais jusqu'à tout récemment, les chercheurs ne se sont guère attardés sur ces divergences, alors pourtant que certaines d'entre elles sont fort remarquables. Ainsi certaines interprétations de la théorie soutiennent que le fait de contraindre la volonté est la (...) marque des idées claires et distinctes, tandis que cela est rejeté par d'autres. Certaines encore soutiennent que le clair et le distinct sont susceptibles de degrés, tandis que d'autres ne sont pas d'accord. Mon objectif dans cet article est d'esquisser une théorie générale capable de rendre compte, dans ces cas comme dans un certain nombre d'autres, de cette variété d'interprétations du clair et du distinct qui est enracinée dans le corpus cartésien même. J'appelle cette théorie «générale» dans la mesure où les diverses interprétations évoquées sont par rapport à elle comme des espèces par rapport à un genre. Ma reconstruction de la théorie générale trouve son appui textuel dans l'ensemble du corpus cartésien. Le gros de mes efforts, cependant, consiste à retracer la théorie dans un texte qui fut l'un des premiers écrits de Descartes : les Régies pour la direction de l'esprit. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Journal of the History of Ideas 62.1 (2001) 37-57 [Access article in PDF] Gersonides on Providence: A Jewish Chapter in the History of the General Will Steven Nadler The notion of the "general will" has proven to be one of the more influential and at the same time enduringly perplexing concepts in the history of ideas. Its most famous appearance is of course, in Rousseau's political philosophy as the (...) expression, ideally embodied in the sovereign's commands, of what is in the common or public interest. The general will (la volonté générale) is, Rousseau says, the will of "the body of the people," that is, "the will that one has a citizen" for the common good. It thus stands in contrast to the "particular will" (la volonté particulière), the expression of one's individual and particularistic preference.1 In this political context, what gives the general will its generality is the universality of interest it represents. Its scope extends to all citizens and it specifies what is in the best interest of the members of the body politic as a whole. Although the general will may or may not coincide with each and every individual's private interest, all citizens are, as a matter of fact, properly served by its fulfillment.In his book The General Will Before Rousseau, Patrick Riley demonstrates how this central idea of eighteenth-century political thought actually has its origins in seventeenth-century theological debates over divine, not human, justice. The mystery [of the origins of the general will] is solved when one realizes that the term volonté générale was well established in the seventeenth-century, though not primarily as a political idea. In fact, the notion of "general will" was originally a theological one, referring to the kind of will that God (supposedly) had in deciding who would be granted grace sufficient for salvation and who would be consigned to hell. The [End Page 37] question at issue was: if "God wills that all men be saved"--as St. Paul asserts in a letter to his disciple Timothy--does he have a general will that produces universal salvation? And if he does not, why does he will particularly that some men not be saved? 2Part of the problem to which the appeal to God's general will was thought by some to afford a solution was the apparent injustice in the distribution of grace. Grace seemed to fall abundantly upon those who were not deserving of it and unprepared to use it properly and insufficiently, and all too rarely upon those who, it was believed, were most worthy of it. Malebranche, for one, believed that God wills, with a general volition, that all people be saved; other factors, however, hinder that "simple" volition from being carried out. But this question about divine aid was simply one element in a larger body of questions--extending across the realms of both nature and grace--about evil in God's creation: why is there sin, suffering, and imperfection in the world if the world was created and is governed by a wise, just, and omnipotent God? As Riley shows--and as I shall briefly review--the notion of the general will was employed by some early modern theologians in an attempt at theodicy, that is, an explanation or justification of God's ways in the face of such a conundrum.My aim in this paper is to take Riley's project one step further. I show that the use of the generality of divine purpose and effect that one finds in seventeenth-century theological discussions of the problem of evil appears in a similar form in an even earlier theodicean context. In his account of divine providence and especially in his explanation of why in this lifetime righteous people suffer and wicked people prosper, the fourteenth-century rabbi and philosopher Levi ben Gershom--Gersonides (or, to use his Hebrew acronym, RaLBaG)--appeals to the generality of the ways of nature established by God much... (shrink)

Le contenu de l’ouvrage se divise à notre avis en trois parties. Dans la première, l’auteur lève tout de suite l’objection principale qui pourrait être adressée à la thèse voulant que, sous l’emprise de désirs à l’état brut, l’individu en arrive parfois à perdre, pour son malheur, le contrôle de sa volonté. L’objection en question s’alimente du paradoxe socratique selon lequel l’individu ne peut faire le mal que par ignorance et que, donc, il œuvre toujours pour son bien lorsqu’il (...) est conscient de ses actes, même si ces derniers présentent toute l’apparence du mal. En somme, l’individu agit toujours pour son propre intérêt. Ainsi, en reprenant l’exemple de l’auteur, si Jacynthe renonce à une nouvelle passion amoureuse pour ne pas imposer à ses enfants la souffrance d’un divorce de leurs parents, c’est que le mal éprouvé devant la tristesse de ses enfants serait plus grand que le bien éventuellement procuré par sa nouvelle relation amoureuse. En conséquence, elle agit pour son bien en renonçant à cette relation. L’auteur conteste la généralité d’un tel principe de l’intérêt et suggère qu’il est effectivement possible, dans certains cas, de sacrifier son bien ou de faire sciemment le mal pour soi. Si l’argument porte sur la possibilité d’un réel sacrifice de soi au détriment de son bien, le sens commun milite en faveur d’une telle position. Mais il nous semble que pour ébranler sérieusement la thèse de la généralité du principe de l’intérêt, il faudrait que, dans l’exemple choisi, les enfants de Jacynthe lui assurent qu’ils ne seront pas du tout troublés par une éventuelle rupture et que, dès lors, elle peut, pour son bien, s’engager dans cette nouvelle relation amoureuse. Si, dans un tel cas, Jacynthe continue à renoncer à la passion qui s’offre à elle, alors peut-être l’idée du sacrifice de soi est-elle plus admissible ici, bien que, comme le souligne l’auteur, il y ait toujours possibilité, d’un point de vue théorique, de soupçonner la présence d’un intérêt personnel. Mais alors, dira-t-il, on procède à une pétition de principe en considérant comme une sorte d’a priori l’existence originelle de ce type d’intérêt. (shrink)

This introduction consists in a historical overview of the debate about practical irrationality, as illustrated by weakness of will. After a brief reminder of the discussions after Davidson, we consider three important moments of the debate: the ancient debate from Socrates to Xenophon, the medieval debate from Augustine to Buridan, and the modern debate after Descartes. We suggest that it is useful to distinguish weakness of will (a failure to act as one wills) from so-called strict akrasia (a failure to (...) will according to one's better judgment) and raise the question of the metaphysical underpinnings of the internalism/externalism debate. (shrink)

L’article « Droit naturel » de Diderot est sans doute l’un des articles les plus lus et les plus commentés de l’Encyclopédie. Certains critiques y voient une rupture décisive avec le droit naturel moderne, d’autres considèrent au contraire que Diderot s’efforce d’en donner une lecture personnelle et non métaphysique. La plupart s’accordent à y reconnaître les symptômes d’une « crise », qui n’est pas sans annoncer celle qui caractérisera un peu plus tard la pensée de Rousseau. Qu’il y ait une (...) « crise » du droit naturel dans cet article, personne ne le contestera. Plutôt que de considérer ce texte comme une simple réfutation, on peut se demander si Diderot ne cherche pas à refonder le droit naturel en posant autrement la question de sa « naturalité », à travers une série de propositions indécidables. Notre idée est que l’article de Diderot aménage et discute vigoureusement certains aspects de ce droit sans en récuser sa légitimité. Il introduit notamment la notion de volonté générale, absente des théories jusnaturalistes, pour proposer une nouvelle théorie des droits et des devoirs dont la fonction est d’ouvrir le champ de la morale. L’implicite de ce texte serait en effet le souci de donner les moyens conceptuels permettant de sortir d’un régime de prescription trop contraignant qui fait traditionnellement reposer la morale sur toute une série d’interdits. En confiant notamment à la « volonté générale » la charge de « fixer les limites de tous les devoirs », Diderot défait le carcan dans lequel s’enferme à des degrés divers toute morale déontique. (shrink)

Scholarly work on Plotinus has now reached the point where serious philosophical evaluation of his writings can develop on a sound basis. Many of the tasks presupposed by such an evaluation have been completed: a critical edition of the Greek text, a complete lexicon, reliable translations. Other tasks are rapidly advancing, in particular the publication of commentaries on individual Plotinian treatises. We can now consult commentaries on Enneads III.7; III.8, V.8, V.5, II.9; IV.3, 1-8; V.1; VI.6; VI.7; and now the (...) present work on VI.8. Leroux provides a long introduction in which the structure, content, philosophical interest, and historical importance of Ennead VI.8 are discussed; a Greek text of the treatise ; a facing French translation; a long commentary; indices and a bibliography. Leroux's Greek text is conservative and makes no new contribution. He prefers Henry-Schwyzer's original readings in fifteen cases and adopts the reading of another editor at 7, 49. The translation appears in general to be sound and clear. The commentary includes brief introductions to each of the chapters of the treatise and explanation of individual passages: Leroux indicates Plotinus' sources, provides further references to Plotinus, and sets passages in a larger context. At times one could wish for more help, for example at 13, 1-5, where Plotinus announces a change in approach: what precisely is this change? Are there comparable changes elsewhere in the Enneads? [[sic]] The commentary sometimes refers back to the introduction to which we should turn for Leroux's overall interpretation of the treatise. (shrink)

Le propos de cet article est de mettre en lumière l'importance, pour l'histoire culturelle, d'une notion professionnelle du monde éditorial comme la« littérature générale» qui contredit la plupart des modalités usuelles de classement et de division de la production intellectuelle. C'est en s'appuyant sur une source« indigène» des métiers du livre comme les annonces publicitaires de la Bibliographie de la France que l'on peut mettre à jour la cohérence d'un vaste domaine qui comprend mais dépasse aussi largement les frontières (...) de la littérature telle qu'on l'entend généralement. Catégorie de l'offre éditoriale, la littérature générale peut se définir dans la première moitié du xxe siècle par le recours à une même forme matérielle, l'in-douze, dont la signification profonde est la volonté de toucher le «grand public cultivé». C'est par la prise en compte de la structure de l'offre que le marché du livre permet ainsi, à travers un domaine comme la littérature générale, de poser la question de l'existence concrète et des contours de la culture lettrée. (shrink)

Le propos de cet article est de mettre en lumière l'importance, pour l'histoire culturelle, d'une notion professionnelle du monde éditorial comme la« littérature générale» qui contredit la plupart des modalités usuelles de classement et de division de la production intellectuelle. C'est en s'appuyant sur une source« indigène» des métiers du livre comme les annonces publicitaires de la Bibliographie de la France que l'on peut mettre à jour la cohérence d'un vaste domaine qui comprend mais dépasse aussi largement les frontières (...) de la littérature telle qu'on l'entend généralement. Catégorie de l'offre éditoriale, la littérature générale peut se définir dans la première moitié du xxe siècle par le recours à une même forme matérielle, l'in-douze, dont la signification profonde est la volonté de toucher le «grand public cultivé». C'est par la prise en compte de la structure de l'offre que le marché du livre permet ainsi, à travers un domaine comme la littérature générale, de poser la question de l'existence concrète et des contours de la culture lettrée. (shrink)

Les travaux récents ont permis de rendre justice à la théorie du langage qu’a élaborée Bentham et d’expliquer les enjeux théoriques de son attachement aux mots. Il est donc désormais possible de s’attacher à comprendre les enjeux langagiers à l’oeuvre dans les différents champs de la pensée benthamienne, et plus particulièrement au sein de sa théorie générale du droit. Dès lors, son projet de Nomographie semble aller de soi. Nous nous attacherons à montrer dans quelle mesure ce texte entend (...) tirer les conséquences de l’ensemble des acquis théoriques de la philosophie benthamienne et plus précisément comment il permet de penser les relations entre langage et droit pour aboutir à la constitution du droit comme système de contrôle social. (shrink)

Bruce Caldwell has disputed a number of points in my earlier account of the development of the Austrian school of economics from Carl Menger to Ludwig von Mises and F.A. Hayek. The issues in contention regard Friedrich von Wieser’s intellectual affiliation with Hayek and his influence on the formation of Hayek’s economic thought; Wieser’s status as a general equilibrium theorist; and the reason for Hayek’s early flirtation with general equilibrium theory. In this article I argue that Hayek was a self-conscious (...) adherent of the Wieserian tradition and remained so even after he received the Nobel Prize in 1974 and that he distinguished between this tradition and the Böhm-Bawerkian tradition followed by Ludwig von Mises. I also contend that Wieser used the construction of a general equilibrium economy subject to a single will as both a normative benchmark by which to appraise the performance of the real-world market economy and as an analytical tool to explain the formation of market prices. Finally, I argue that Hayek concerned himself with the problems of the Wieser-type general equilibrium economy beginning with his earliest writings as a professional economist, years before he began to focus on the theoretical problems of money and the business cycle.Bruce Caldwell a discuté un certain nombre de points de mon article récent sur le développement de l’école autrichienne d’économie de Carl Menger en passant par Ludwig von Mises et F.A. Hayek. Les controverses concernant l’affiliation intellectuelle de Hayek vis-à-vis de Friedrich von Wieser et l’influence de ce dernier sur la pensée économique de Hayek, le statut de Wieser en tant que théoricien de l’équilibre général, et les raisons pour lesquelles le jeune Hayek flirta avec la théorie de l’équilibre général.Dans cet article je défends la thèse selon laquelle Hayek était conscient du fait qu’il s’inscrivait dans la tradition Wieserienne et qu’il l’était toujours même après sa réception du prix Nobel en 1974 et quand il fît la distinction entre cette tradition et la tradition inaugurée par Böhm-Bawerk et poursuivie par Mises. L’article affirme aussi que Wieser utilisa la construction d’une économie en équilibre général sujette à une volonté unique à la fois comme standard normatif pour évaluer les performances des marchés dans le monde réel et comme outil analytique pour expliquer la formation des prix marchands. Enfin, l’article argumente que Hayek s’intéressa aux problèmes relevant d’une économie en équilibre général à la Wieser dans ses premiers écrits en tant qu’économiste et cela bien avant qu’il ne se concentrât sur les problèmes théoriques de la monnaie et du cycle des affaires. (shrink)

Le concept de volonté générale de Rousseau est présenté par l`auteur comme le fondement catégoriel de la compréhension moderne de la démocratie, et sa transposition d`un contexte naturel légal dans un contexte social, ainsi que la légitimation de la vie sociale et politique est prise comme une ligne de partage qui scinde l`histoire de la démocratie en deux époques. Dans la première partie de l`article l`auteur se base sur les explications de Hérode, Platon et Aristote pour reconstruire l`histoire (...) ancienne du concept de démocratie. Il passe ensuite aux changements essentiels dans la conception et le rôle réel de la démocratie qui se sont manifestés au siècle de la Révolution française, il distingue la volonté générale de la volonté commune pour établir la dimension morale de la démocratie, et sous cet aspect il se concentre sur la philosophie politique de Rousseau. En conclusion il se penche sur la partitocratie qui n`est qu`une forme d`aberration de la démocratie tout en se limitant au type transitoire de la partitocratie systématique qui apparaît dans le cadre du phénomène historique du postcommunisme. Dans ce contexte, à la théorie dominante de la transition l`auteur oppose la théorie du chaos postcommuniste qui est envisagée comme une approche théorique alternative de l`explication des événements postcommunistes. (shrink)

Dans le Contrat Social , Rousseau semble fonder la légitimité politique sur deux institutions : le Souverain, siège de la puissance législative et le Gouvernement, lieu de la puissance exécutive. Pourtant, dans le livre IV du même ouvrage, il définit la nécessité d'une troisième institution : le Tribunat, situé en tiers entre le Souverain et le Gouvernement. Pour quelle raison Rousseau détermine-t-il la nécessité de ce troisième pouvoir pour fonder la légitimité démocratique ? La raison provient de la dynamique initiée (...) par le Gouvernement qui, tout en étant une institution légitime et nécessaire, tend à s'approprier le pouvoir législatif. Rousseau développe une pensée politique qui prend conscience de la fragilité de la légitimité démocratique, fragilité qui peut se définir par sa tendance à créer, au travers de ses institutions, des volontés indépendantes des citoyens qui défendent des intérêts particuliers en prenant le masque de la volonté générale. Face à ce problème, Rousseau caractérise trois moyens politiques, afin de donner une consistance à la légitimité démocratique : le « Tribunat », « le Droit de Représentation » et enfin la circulation du pouvoir.In the Contrat Social , Rousseau seems to base political legitimacy on two institutions, the sovereign power, seat of legislative power and the government, place of executive power. Nevertheless, in the fourth book of the same work, he defines the necessity of a third political institution, the “Tribunat”, situated entirely between the sovereign power and the government. For what reason does Rousseau determine the necessity of this third power as the base of democratic legitimacy? The reason is the result of the dynamics initiated by the government who, while at the same time being a legitimate and necessary power, tend to take over the legislative power. Rousseau develops a political thinking which realises the fragility of democratic legitimacy, fragility which can be described by its tendency to create, through these institutions, citizen own independent wishes who are defending particular interests in taking the façade of the general will. Facing this problem, Rousseau characterises three political measures in order to give substance to the democratic legitimacy: the “Tribunat”, the “Droit de Représentation”, and finally the circulation of the power. (shrink)

Aux sources du sentiment européen de l'identité se trouverait un héritage contrasté d'idées et de croyances venu des « Lumières » du XVIII siècle. Telle est la thèse développée dans L'Esprit des Lumières, un essai philosophique et politique publié en 2006 par Tzvetan Todorov. Cette mutation radicale de la pensée est un phénomène historique qui se produit en Europe, au XVIII siècle, et est « responsable de [l']identité présente » des Européens. L'auteur en réexamine les acquis, le projet initial, les (...) grands principes et les errements ultérieurs, en insistant sur l'actualité de ce qui serait « la création la plus prestigieuse de l'Europe »: cet idéal, cet « esprit » éclairé, lucide, de « libre examen [...] critique ». Il termine par un acte de foi: « l'identité de l'Europe [et] donc sa "volonté générale" [ne] pourr[ont] s'affirmer [que] si l'on s'appuie sur les analyses faites à l'époque des Lumières. "Aux Européens de s'unir pour y parvenir!"The sources of feeling European identity would be a legacy of contrasting ideas and beliefs came from the "Enlightenment" of the eighteenth century. This is the thesis of The Spirit of Enlightenment, a philosophical essay and policy published in 2006 by Tzvetan Todorov. This radical change of thought is a historical phenomenon that occurs in Europe in the eighteenth century, and is "responsible for [the] present identity" of Europeans. The author reviews the achievements, the initial project, the principles and the subsequent wanderings, stressing the relevance of this would be "creating the most prestigious of Europe": this ideal, this "spirit" informed lucid, "free examination [...] criticism." It ends with an act of faith: "Europe's identity [and] hence its" general will "[not] Pourr [have] to say [that] if one relies on the analyzes made the Enlightenment. "For the Europeans to unite to achieve!". (shrink)

Cette édition numérique a été réalisée à partir d'un support physique, parfois ancien, conservé au sein du dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l'exploitation des Livres indisponibles du XXe siècle. Pages de début 1 - L'article de 1755 et son contexte 2 - Qu'est-ce que la Volonté Générale? 3 - L'Economie de Rousseau : une jacquerie théorique (Partie III) Lexique Indications bibliographiques Économie politique AnnexesPages (...) de fin. (shrink)

Le présent article vise à reconstruire la lecture que Rawls fait du Second Discours et du Contrat social de Rousseau sur les thèmes de l’amour-propre, de l’autonomie, de la volonté générale et de la stabilité. L’objectif est ainsi de mieux comprendre l’héritage rousseauiste dans la pensée politique rawlsienne. Lorsque Rawls développe les notions de liberté et de sens de la justice dans Théorie de la justice, de raison publique et de citoyenneté dans Libéralisme politique et d’utopie réaliste dans (...) Le Droit des peuples, il s’inspire en grande partie de sa lecture de la philosophie sociale et politique du penseur du xviii e siècle. L’idée est donc de lire Rawls dans le sillage de Rousseau, de montrer comment il s’est réapproprié certaines de ses thèses et certains de ses concepts afin d’en proposer quelque chose d’original et de profondément riche. (shrink)

La critique que Rousseau fait de la représentation politique n’a eu aucun succès chez ceux-là mêmes qui ont pourtant retenu ses concepts majeurs, tels ceux de souveraineté populaire et de volonté générale. La thèse ici défendue est que la volonté générale ne peut, ni en théorie ni en pratique, être représentée sans être totalement dénaturée. Resituée dans la problématique qui lui a donné son sens, et qui mobilise aussi bien Hobbes que Pufendorf, le rejet rousseauiste de (...) la représentation apparaît comme corrélatif de la réduction de la souveraineté à un pur vouloir, déchargé des diverses formes du pouvoir. La volonté générale épurée se manifeste alors comme inaltérable et irréductiblement réelle. À l’inverse, il faudra toute une entreprise de déréalisation de la volonté générale pour que les révolutionnaires d’abord, les publicistes ensuite, justifient le principe de la représentation.— Rousseau’s dismissal of the principle of representation failed to convince even those who heartily adopted his main concepts, such as popular sovereignty or general will. In this paper, I claim that there is no way to adapt the general will to the principle of representation, either theoretically or practically, unless one alters completely its very concept. Seen in the problematic context that gives it its real significance, and which involves Hobbes as well as Pufendorf, Rousseau’s disapproval of representation appears as being related to the reduction of sovereignty to a mere will, deprived of power. The pure general will cannot but be unalterable and irreducibly real. French revolutionaries and publicists would have to undertake an extensive derealization of the general will to make it compatible with representation. (shrink)

Dans le Discours sur l’économie politique, Rousseau forme deux éléments essentiels de sa pensée politique : la notion de la volonté générale et la distinction entre souveraineté et gouvernement. Pourtant, la place centrale qui revient à cette œuvre ne lui a pas été reconnue. D’abord publiée comme article de l’Encyclopédie, elle a longtemps été considérée comme marquée par l’influence de Diderot. Son objet, l’économie, semblait étranger aux préoccupations essentielles de Rousseau.Cette nouvelle édition, appuyée sur le brouillon manuscrit, éclaire (...) la genèse du texte. Le commentaire proposé cherche à dégager l’unité et la spécificité de l’œuvre : il analyse le processus d’invention de la volonté générale et l’émergence des problèmes décisifs liés à cette notion; il restitue son sens à l’économie politique dans la pensée de Rousseau; il situe son intervention, centrale parce que singulière, dans les débats de son temps. C’est sans doute ce qui fait aussi son intérêt présent : parce que l’administration des choses, à ses yeux, doit dépendre de celle des hommes, Rousseau lie les questions du patriotisme, de l’éducation publique à celles de la propriété et de l’impôt. Il affirme clairement que l’économie doit être pensée sous la politique parce que l’égalité est la condition de la liberté. (shrink)

Rousseau initially attempts to secure freedom by grounding political rule in persuasion, rather than coercion. When the spectre of rhetoric undermines this strategy, he is led to ground the volonté générale in the silent and introspective disclosure of the solitary citizen’s inner conscience, which through a sentimentalist transformation of Descartes’s category of bon sens, is recast as an eminently public sentiment. But when rhetorical eloquence turns out to be indispensable to politics, Rousseau turns to republican virtue and the (...) trope of grounding the polity’s freedom in the patrie’s territory and, subsequently, in the citizen’s heart. (shrink)

Moderation and liberalism are different and in some cases antagonistic concepts. In recent years, the view that Sieyès’s idea of constituent power is a moderate and liberal rendering of sovereignty has gained acceptance in intellectual history and constitutional theory literature. This claim is based on the premise that radical and illiberal readers of Rousseau’s idea of sovereignty, such as Robespierre and the Jacobins, were opposed to representing the general will (volonté générale). Thus, constituent power as the exercise of (...) power by extraordinary representatives to draft a constitution would be a liberal attempt at political moderation in the French revolution. In contrast to this liberal reading, my analysis shows that Sieyès’s idea of constituent power is an illiberal attempt at political moderation. Against moderate liberal theories, constituent power demands that the extraordinary representatives of the constituent assembly must will, deliberate, and act as if they were the people themselves. These representatives have absolute powers and the mandate to create a constitution but also the imperative to perceive and mirror the sovereign will. From a political theory approach, I conclude that constituent power is not a liberal idea but a key notion of moderate illiberalism that prevailed during the French Revolution. (shrink)

Cette contribution se propose d’étudier la manière dont Durkheim s’est réapproprié la philosophie de Rousseau. Le fondateur, après Auguste Comte, de la sociologie en France adopte une attitude ambivalente à l’égard de l’auteur du second Discours et du Contrat social : d’un côté, l’hommage rendu à celui qui a pensé la genèse empirique des rapports sociaux ; de l’autre, la critique de l’artificialisme du penseur du contrat. C’est entre ces deux limites qu’il faudra situer la réappropriation durkheimienne de Rousseau, qui (...) est une reconstruction et une réactualisation : la question de la genèse du sujet collectif est au cœur de leur dialogue posthume. Cette contribution reviendra donc sur l’interprétation durkheimienne du second Discours, ainsi que sur sa lecture du manuscrit de Genève. Il s’agira de montrer par quelle subtile distorsion du texte Durkheim parvient à imposer son exégèse de Rousseau et à en faire l’ancêtre de l’idée de « règne social », et de cerner comment la lecture durkheimienne du Contrat social procède à une réinterprétation originale de la théorie de la « volonté générale » dans des termes sociologiques. (shrink)

continent. 2.1 (2012): 29–35. Translated by Vincent W.J. van Gerven Oei from Jeroen Mettes. "Politieke Poëzie: Enige aantekeningen, Poëtica bij N30 (versie 2006)." In Weerstandbeleid: Nieuwe kritiek . Amsterdam: De wereldbibliotheek, 2011. Published with permission of Uitgeverij Wereldbibliotheek, Amsterdam. L’égalité veut d’autres lois . —Eugène Pottier The modern poem does not have form but consistency (that is sensed), no content but a problem (that is developed). Consistency + problem = composition. The problem of modern poetry is capitalism. Capitalism—which has no (...) image: the unrepresentable Idea of “everything.” The problem is that a poem cannot be justified. There is no excuse for it. Political poetry— pure poetry—has to be problematic, though not in a mannerist way. Yes, its problem is first its own problem—poetry’s existence in the same world as the newspaper—but therefore also always everybody’s problem (the problem of any world at all). The cult of the sublime points at a suspect desire for transcendence, nostalgia for paradise lost (the womb?). Melancholia of the post-. But a problem neither sorrows nor mourns, it is alive, and the fact that it is alive is the problem—the problem for death (rigidity, the status quo). Our symbols and ideologies do not hide any god: symbolic = state; imaginary = human; real = money. Problem: the possibility of communal speech (poetry) in the absence of a “we.” Or: what is a “we” that is not a collective subject (or in any case is not a volonté générale )? What is a universal history that is not a History? This work was started in the shade of the anti-globalization protests at the end of November 1999. I considered N30 to be the closure of the nineties, of my adolescence, and of the a seemingly total extinction of social desire. From the beginning I was skeptical about the alterglobalization movement as the avant-garde of a new politics, but something was happening . Maybe this event did not show that, as the slogan would have it, “another world” is possible, but for me it indicated that such possibility was at least still possible. That naked possibility is carrying forward. And if the fundamental tone of this work sounds more desperate than utopian, this is not caused by the catastrophic sequence that since 1999 has plunged us ever deeper into the right-wing nightmare—a nightmare that this work also gives an account for—but because my hope as yet remains empty. Composition . Composition is no design, but the production of an autonomous block of affects (i.e. a POEM), rhythmically subtracted from the language of a community. A poem does something. Is something. New Sentence . Choosing the non sequitur as compositional unit has the advantage that an abstract composition is subjected to the stress of concrete, social references. Where there is a sentence, there is always a world. (This does not hold necessarily for words on their own.) And where sentences collide, something akin to a textual civil war takes place. It is not about “undermining” whatever, or de-scribing the raging global civil war, but about writing social (or even: ontological) antagonism -- including all its catastrophic and utopian possibilities. Minor resistance. Why would poetry be the no protest zone par excellence? It is nothing but protest, not simply qua “content,” but in its most fundamental essence: rhythm. Rhythm is resistance against language, time, and space, and the basis of (what we will continue to call) autonomy. Rhythm starts with the anti-rhythmic caesura as Hölderlin remarked about Sophocles, a disruption of the quotidian drone. The destruction of everything that is dead inside of us. The noise of the avant-garde has never been the representation of the noise of (post)modernity (from the television or shopping mall), but the sober noise of the systematic exchange of an unbearable worldview. The poet does not describe, but looks for a way out: There is a Grain of Sand in Lambeth that Satan cannot find Nor can his Watch Fiends find it, tis translucent & has many Angles But he who finds it will find Oothoons palace, for within Opening into Beulah every angle is a lovely heaven William Blake was not mad. And there has always been only one poetry: the poetry of paradise. The principle is that there is something in art (the essentially creative element) that is disgusted by that which, unlike art, does not aim for the supreme. Wonder is not supreme, tranquility is not supreme, beauty is not supreme. Even amusement is not supreme! The supreme is supremely open, “das Einfache,/ Das Schwer zu machen ist” 1 : paradise. That is abstract. Literally. For me it is not about a concrete imagination, an idyll or utopia. There is no doubt a need for that, but it is not so much the supposed lack of imagination or ideals (human rights are ideals), but a fundamental lack of desire (human rights are no desires) that we suffer from, and from which we do not need to remove Nietzsche’s label of “nihilism.” “We.” George Oppen: “ Of Being Numerous asks the question whether or not we can deal with humanity as something which actually exists.” What is less actual than humanity? Nowadays it appears as a lifeless ideology of cynical power politics. Or as what makes one think. It is a shame to be human. The event is the caesura that defines rhythm. Writing toward the event is not the description of the event, but marking an abstract and intense space in which the event may unfold and keep itself. It is a task. “Remember that thou blesseth the day on which I seized thee, because such is thy obligation.” The event is a contraction (or a series of contractions) with its own rhythm and unique qualities. It is more than an explosion or demonstration. But at the same time less. The endless repetition of images and stories in the media points to a fear for the indeterminate and indeterminable void of the event. In the end there is nothing to see. We do not live in disaster’s shade or miracle’s light, but rather in the rhythm, which is contracted time, having little to do with omnipresent representations. For this book I did not intend a rhythm of evental representations (a narrative rhythm), but a rhythm which would be an event itself , because it draws the border between artwork and history. My desire for a direct engagement with the “extra-textual reality” has nothing to do with the representation of “rumor in the streets.” (What has less street cred than representation?) Naturally, a poem is no historical event and does not change anything. But a poem is a part of history that wants to be repeated forever, constructed in such a way that it is worthy of repetition. It is a part of desire (composition) made consistent (durable). The “historical event” flares up and burns down, and has to burn down to be effective. The leftovers are images and stories (representations), History—no event. The artwork—that is the ambition— remains event (though monumental and inefficient/inoperable). (No wonder that a historical singularity, a revolution, reminds us of a work of art; the resurrection yearns for a judgment, an affirmation; everything depends on it.) Hence the title does not summarize the book, let alone contract its “content” into a quasi-transcendental signifier. The title is juxtaposed to the book, like everything else inside the book, and in that relation it precisely forms a part of it. The ideal work is an open whole, lacking nothing but to which everything may be added. I have been interested in this “everything,” the world, or as I said above: capitalism. “Everything” is not the space for “wonder”—a code word, a shibboleth for petty bourgeois imagination (I recognize myself in the strangest things, a speaking dog, a canal, a pond standing straight—oh my god). No. The world is a social world, not YOUR world, poet. Power is number one. I will call “Dutch,” or “shitty,” whatever denies this power. That hurts, but this pain is an expression of the desire in the world to write another world, or as Blanchot says, “the other of all worlds” 2 : the world. Not as what “is there,” but rather as that which urges for an escape from what “is.” This is a testament of how radical reality has become, for me—or rather, a writing body—in a having-been-written. I am not interested in the problem of “meaning” as misunderstood by literary scholarsi: “order” in “chaos,” “symbolization.” Bullshit. What is there, hop, hope, now: the meaning of the taste in my mouth. Bullshit. I am not interested in the frustration of interpretation; I am writing for readers who do not want to interpret. I do not know how many “professional readers” will hear the music of a paragraph like: Sun. Sushi. Volvo. I hope more than I would think. There is a suggestion (or rather, an actual production) of speed and infinitive owing to the absence of plosives, i.e. articulations such as /k/, /t/, or /p/. Can you hear the slick suaveness? Driving car dark, vocal chiaroscuro of the word “sushi.” The unstressed /i/ stands in the middle of dark vowels and thus acquires its own special out of focus , like a momentary flash or brilliance—an obscure light. It is not about recognizing a story, but about avoiding any story whatsoever: the car disappears in the glow, cars and raw fish have nothing in common except their articulation in a language that brings them together, blurring them. A world appears in its disappearance. For a moment, light is a metaphor for language, though it cannot be reduced to tenor. It is not necessary to be a linguist or philosopher to hear this—a “difficult” poem all too often becomes an allegory of its own impenetrable being-language. The only demand: leave your hermeneutical fetish at home. This was no interpretation. Most shit has been stolen etcetera. That is no longer interesting. You cannot shoot the body with information and let your lawyers reclaim the bullets. So every sentence has been stolen. Also the ones “out” “of” “my” “head.” Why would I be allowed to steal from myself and not from others? Man takes what he needs to move forward. Whatever he encounters, finds in front of him, “occurs” to him. The writer as text editor, or singing pirate. Nothing new here. Important difference with for example Sybren Polet’s 4 montage technique: anti-thematicism. Most of the time ferocious citation from whatever I was reading, listening to, ended up in, and so on. I wrote chapter 12 on my laptop while watching CNN. On the air instead of en plein air . I often employed search engines to generate material. Chapter 20 offers the purest example of this. Often I stop recognizing a particular citation after some time. It is not uncommon for a stolen sentence to conform itself to the paragraph in which it finds itself. Sometimes I nearly arbitrarily replace words. Arbitrariness as a guarantee for absolute democracy. It is a poetics of the non sequitur : a conclusion that does not follow from the premises, the strange element in the discourse. A discourse of strangers. No logical, narrative, thematic unity. There is unity in speed/flight. It has to be read linearly, but not necessarily (not preferably) from beginning to end. The shortest distance between two points is a straight line, but this line precedes every point. The middle, the acceleration, comes first. A point occurs where two lines cross. It has been written from up close, at the level of the tension between sentences. Nothing to be seen from a distance: no form except the exchange of form, no geometrical or mythical meaning. You have to get in, “groping toward a continuous present, a using everything a beginning again and again” (Stein). 5 In Dutch, experimental poetry has been mainly dense: a small rectangular form filled with a maximum amount of poetic possibility. But at the moment the poem starts to relax, the anecdotical content seems to increase. This is what is called “epic”: long, narrative. I believe that an epic is more than that, in fact something completely different. An epic is “a poem including history,” 6 a long poem tied up with the life of community, that as a whole does not need to be narrative. The American poets of the twentieth century (Pound, Williams, Zukofsky, Oppen, Olson, Silliman) have put the epic back on the map by interpreting the poem itself as a map, and writing it as navigation. They have invented the experimental epic, a genre that has generated little original following in “our” poetry. N30 is the middle part—“always start in the middle”—of a trilogy, the contours of which remain as of yet unclear, although each episode investigates one of the three “ecstasies of time”—past, present, future—concerning society X. N30 concerns itself with the PRESENT: not with the description of actual facts but of the rhythm and the intense depth in which facts appear to us. Where are we? We are camping in the desert. Sometimes we are looking at the stars. As opposed to maximum density and minimal tension (a characteristic of most (post-)experimental lyricism), I have sought a minimal density and maximum tension in this book, considered as a long non-narrative prose poem. On the one hand, the minimal density is obtained by the inherent formlessness of prose, on the other hand by the conscious refusal of any active (formal, non-rhythmic) synthesis: the poem tells nothing, shows nothing, has no theme. I did not seek maximum tension either by loading the quotidian with epiphanic radioactivity (“wonder,” confirmation from above), or by means of the intensity of the linguistic structure. I want an abstract tension, but social in its abstraction, in other words, not neutralized by and subjected to Form. Instead of form (transcendent): composition (immanent). The concept is series. Ideal: every unit is necessary for the efficacy of the others and the whole, their relation is purely linear, i.e. non-hierarchic, non-syllogistic, non-discursive, non-narrative. Sentence related to sentence like paragraph to paragraph and chapter to chapter; the whole means nothing and represents nothing. Inside the sentence: syntax (Chomsky’s tree, a type of parallel circuit), outside: parataxis (coordination, an asyntactic line through language and world). I consider duration—the energy of duration (rhythm)—to be the fundament of a poem, the temporal inclination to delimit a “space.” Being as consistency, its consistency. A spatial part of time is not merely a metaphor for an inevitable trajectory, an inescapable time, something like “our time.” Not merely—because rhythm comes from language and is not projected onto it; the poem derives from the world like a scent and a color and a life from a flower. A series, a sequence: nothing potential, but truly infinite—the movement of an infinitude. The infinite series = everything minus totality. That means that there is no container—no Form, no Self, no Image, no Structure, not even a Fragment—just “the prose of the world.” No representation, but also no staging of the impossibility of representation (the postmodern sublime). These are no fragments, no image of a fragmented world or personality, no cautious incantations around the Void. It does not exist. It is a movement. Buying bread, a flock of birds, a bomb falling—they do not depict or represent anything, not literally, not metaphorically. There is an Idea, which is however nothing more than a rhythm, in the same way that capitalism is nothing more than a pure function. Parataxis: the white space between two sentences stresses, which is nevertheless always there, also between words, even between letters: the out of focus of idle talk, the gutter, the irreducible Mallarméan mist which renders even the seemingly most transparent text legible. The white space suggests a neutral medium for free signification, a substance of language. A non sequitur is an element from a foreign discourse, which stresses the white space as space, and problematizes freedom for supra-sentential signification. I start by withdrawing material, leaving the initiative to the sentences. In general a word presupposes less often a discourse than a sentence. What discourse is presupposed by “dog”? We could think of several, but why would we? It is more probable that, when faced with the naked word, we think of its naked (dictionary) meaning, of its denotative signified. By means of two simple interventions we may also write the word as sentence: Dog. In no way this suggests the discourse from which this sentence originates, but in any case we’re presupposing one. This is shown by questions like: “Whose dog? Who’s a dog? What kind of dog?” Etc. (Sentences are question marks.) A sentence implies/is a microcosm—a subject, a verb, an object, and so on. Even an incomplete or ungrammatical sentence does so. My main fascination while writing this book is the worldly and social aspect of language, an aspect that often becomes invisible, or rather, transparent in narrativity—the stretching of sentences into stories. Narrativity organizes a new discourse and a new world, and places a sometimes all too dispersing relation of transparence in between. The conventional novel is the brothel of being. I do not intend to prohibit brothels, and I have certainly not intended to write an anti-novel (THIS IS A POEM), but I do consider narrativity (in general, in poetry, in the news, in daily life) to be ontologically secondary with regard to an immediate being in the world through sentences, also if the latter have been withdrawn from a narrative or otherwise externally structured discourse (which in that case would therefore be chronologically primary ). Naturally, two or more sentences are always in danger of telling stories or arguing, just like the world is always in danger of becoming an objective representation, facing us, strangers. That is why need to wage war—against representation and against the interface, against interaction. AGAINST THE “READER.” To the extent that a sentence is worldly, writing is a condensed global war, and in so far as there is ultimately only one world and one open continuum of languages, it is a global civil war. Nice subject for an epic. The elaboration of a singular problem—prose as the outside of poetry, the form of the novel as purely prosodic composition scheme—“expresses” the universal problem: capitalism as Idea of the world vs. poetry as language of an (im)possible community. The paragraphs are blocks of rhythmically contracted social material. By choosing the sentence as the basic compositional component, an abstract whole may contain social sounds, without telling a story or showing an image. Composition is subrepresentative —a rhythmic, passive synthesis, or rather: a synthesis of syntheses. I never write large blocks of prose in one sitting, because there is no obvious organizational vector —plot, theme, conscience—outside the inherent qualities of the material itself. Usually I write down one sentence, sometimes two, but rarely more than three. Those sentences are usually placed in the text which I am editing at the time. In fact, there is no original composition, new chapters split off from chapters which became too long during the editing process. (Revision mainly consists of adding and inserting, displacing and dividing; only during the last phase, when the text has gained enough consistency, there may be subtraction to tighten the composition; each chapter requires a season of daily revision). This constant revision, accompanied by a continuous influx of collective background noise (to speak with Van Bastelaere), 7 makes every chapter a block condensed (“historical” and “personal”) time. The block itself is a-personal and a-historic; it is ontologically autonomous. If there is such a thing as a spirit of the times, I do not try to offer an image of it, but rather to cancel something of it by erecting a monument of its own excrement within its own boundaries. Tuning and dis-tuning , “in de taal der neerslachtigen een eigen geluid doen klinken,” 8 in other words, desiring in an Elysian way. In this sense I have intended to be able to write a political poetry. The ultimate political poem is the epic, “the tale of the tribe.” I consider N30 to be a prolegomenon to a future epic (of which it in the end will form a part a structural moment, as introduction-in-the-middle), an extended pile on top of an epic as narrative, a question of the tribe and question of its history. I was burdened by too much satire, too much bullshit. But: satire willy-nilly = the only justifiable satire. Against the abstract universalism of the market (“globalism”): concrete disgust, a positive way of saying “No.” Moreover, disgust is a specifically total attitude, which ultimately concerns the world as a whole. I hate this or that, but I am disgusted by EVERYTHING (when I am disgusted), and so it appears that satire is in fact related to the epic, in so far as it concerns society, the cosmos, history. Maybe it is no coincidence that the Dutch literary canon knows no great poet of disgust; what could be more fearful to us than society, the cosmos, and history? The T-tendency (T from Tollens 9 ) clearly points into the direction of the small, friendly, ironic, melancholic, acquiescent, wondrous, and so on. The anti-political, anti-cosmic, anti-historical. (Why am I so philosophical? To scare away the Dutchies.) And most of all: the “poetical” (the pseudo-mysticism from the backyard). Yes, the N in N30 also stands for the Netherlands (just like 30 indicates the number of chapters). I was not in Seattle, I do not live in Iraq. But is not the whole world bleeding to death on Dutch paving stones? Let’s hope that we mowed away something with this total satire, also “in myself.” The arrogant stupidity that definitely thinks to know the essence of freedom (the free development of esthetic needs inside the void), that cannot take anything serious, only believes in the disciplined bestiality of the individual (“norms and values”) and the mere functioning of a social factory which finds no justification whatsoever outside its functioning (“get to work”)… Who knows. A certain aimed destruction leaves grooves and craters, mapping out a next adventure. Pound’s periplum : sailing while mapping the coasts. Immanent orientation. The terrain changes with the map, history changes with the poem. Maps never merely organize the chaos, transcendent schemes imposed on a formless Ding-an-sich . They organize from within, surfing. But they are most of all routes back into the chaos or forward to paradise (final identity of chaos and paradise; Schlegel: “ Nur diejenige Verworrenheit ist ein Chaos aus der eine Welt entspringen kann ”10). A poem is not only a piece of history, it is also a flight from history. Maps give chaos to the form of reality , open escape routes, break through representations, make us shivery and dazed. Paradise is immanent to a fleeting desire. History is the history of labor—this is Adam’s curse—and the poet works too: For to articulate sweet sounds together Is to work harder than all these, and yet Be thought an idler by the noisy set Of bankers, school masters, and clergymen The martyrs call the world 11 But: the poet works in paradise. The paradox of the artwork, the work that is no work, the piece of history that cannot be reduced to History—this is explained by The Space of Literature , a virtual space, an autonomous rhythm, not outside, but in the midst of the noise, a piece of paradise in hell, a postcard from the vale of tears addressed to paradise, to X. Political poetry means: a poetry that dares to think about itself, about its language and about its world and about the problematic relation between both, which is this relation as problem. A poetry that thinks at all, articulates its problem. It has nothing to do with journalism or morality or debate, let alone the law or the state. It has nothing to do with “criticism” if this means the replacement of incorrect representations by other, more correct representations. It has something to do with ethics in the sense of learning to live. It has something to do with the community and the language of the community (whichever that may be) and the role of the poet regarding the community. It concerns justice without judgement or measure. In the end the just word is just a word , to paraphrase Godard: it is from a future that is unimaginable. It Is no rational engagement, but an aversion against everything that obstructs life, and love for everything what is worthy of having been loved. The world is engaged with me, not the other way round. First Exodus, then Sinai. A desire does not start with an agenda. To answer the question whether I am really so naive as to want to change the world: “We only want the world.” Justice is the world appealing to us to liberate it from all possible chains, from each organization and inequality, to be it, smooth, equal, under a clear sky—a desert and a people in a desert. That moment between Egypt and the Law. It is not a revolution, but the sky above the revolution. Poetry = the science of escape. There is no art that we already know. The weakness of modernistic epic poetry seems to me to be the unwillingness to completely abandon narrative as a structural principle, in favor of a composition “around” or from an event. The China Cantos and Adams Cantos are the low point, and the Pisan Cantos the high point of Pound’s poetry. Two types of research: archival representation of the past vs. ontology of the present (which virtually presupposes the entire history). Presupposing an event means that it is impossible for the poet to stage his own absence, but in no way makes the work personal. An event is the unknown, the new invading into the business as usual, so also the personal. The question heading this research is not: “Who am I?” but “What is happening?” The book is as little illegible as Mondrian’s work is invisible. Form is of interest only to the extent that it empowers liberation. Ron Silliman So no formalism, but what it means to live in this world and to have a future in it. I want something that holds together that’s not smooth. Bruce Andrews The past above, the future below and the present pouring down: the roar, the roar of the present, a speech— William Carlos Williams If my confreres wanted to write a work with all history in its maw, I wished, from the beginning to start all over again, attempting to know nothing but a will to create, and matter at hand. Ronald Johnson NOTES 1) “The easy thing/ that is difficult to make.” Bertold Brecht, Lob des Kommunismus . (All footnotes are the translator’s) 2) Maurice Blanchot, The Space of Literature , trans. Ann Smock. Lincoln/London: University of Nebraska Press (1989), 75. 3) Mettes uses the word “Neerlandicus,” which refers to scholars of Dutch language and literature. 4) Dutch poet. 5) Gertrude Stein. “Composition as Explanation.” A Stein Reader . Ed. Ulla E. Dydo. Evanston, IL: Northwestern University Press (1993), 495-503. 6) Ezra Pound. 7) Flemish poet. 8) “Resounding an original sound in the language of the despondent.” A. Roland Holst, De afspraak . 9) Dutch poet. 10) “Only such a confusion is a chaos which can give rise to a world.” 11) W.B. Yeats, “Adam’s Curse.&rdquo. (shrink)

L’article étudie l’« Essai sur le concept de républicanisme » (1796) de Friedrich Schlegel, ambitieuse recension du Pour la paix perpétuelle de Kant (1795). Il montre la logique des critiques adressées à Kant et la manière dont Schlegel défend la démocratie à l’encontre de son illustre interlocuteur. Schlegel, dans l’« Essai », entend montrer la nécessité, transcendantalement fondée, d’une communauté politique à laquelle chacun participe à part entière. La décision politique doit alors s’appuyer sur le vote majoritaire, approximation dynamique de (...) la volonté générale. (shrink)

Apres le Discours sur l'inegalite et l'article Economie politique, Rousseau revient au projet, reste en chantier, de ses Institutions politiques. Il en extrait et prepare pour l'edition une partie intitulee, apres quelques hesitations, Du Contract social ou Essai sur la forme de la Republique. Il conservera ce manuscrit bien qu'il ait renonce a le publier en l'etat: c'est une oeuvre entierement refondue qui parait en 1762. Le present volume est consacre a cette premiere version du Contrat social, que l'on a (...) coutume aussi d'appeler manuscrit de Geneve. Le texte, completement repris a partir du manuscrit, differe sensiblement de celui des precedentes editions par son etablissement et sa presentation. La perspective genetique ainsi ouverte est le point d'appui d'un renouvellement interpretatif dont l'introduction et une ample partie de commentaire rendent compte. On reconnait en effet dans ces pages le temoignage d'un moment theorique decisif dans la pensee de Rousseau. Un moment caracterise par l'effort qu'il y fait pour prendre, dans le prolongement du second Discours, ses distances avec les theories du droit naturel, et pour developper les implications du concept nouvellement forme de volonte generale. La lecture suivie de ce texte et sa comparaison systematique avec la version finalement publiee du Contrat social eclairent la facon dont Rousseau a constitue ses principes du droit politique, mais aussi les liens qui unissent ces principes avec, d'un cote, l'etude historique de la morale conduite dans les Discours, de l'autre la theorie de l'homme developpee ulterieurement dans Emile. (shrink)

1923 schrieb Carl Schmitt sein Werk «Die geistesgeschichtliche Lage des heutigen Parlamentarismus» in einem äußerst antiparlamentarischen Umfeld der Weimarer Republik. Auch wenn das Werk später den Nationalsozialisten zur Machtergreifung verhelfen sollte, ging es Schmitt insbesondere darum, den Parlamentarismus zu kritisieren, um das demokratische System zu stärken. Begriffe wie Ausnahmezustand, Freund und Feind, Volonté Générale und Staatsmythos flankieren seine Kritik am Parlamentarismus. Die Arbeit stellt nicht nur Schmitts Kritik heraus, sondern geht auch auf seine persönlichen Alternativen ein. Hierbei kommt (...) es zur Beantwortung der zentralen Frage, ob die Demokratie sich in ihrem Kern nicht als ein utopisches Konstrukt herausstellt, unabhängig von der zeitlichen Verortung. (shrink)

Dans la théorie politique de Rousseau, si la forme du gouvernement importe peu, pourvu qu’il demeure subordonné au souverain, le philosophe genevois semble néanmoins accorder sa préférence à un gouvernement de type aristocratique afin de respecter cette exigence. Devant la difficulté de réunir les conditions supposées du gouvernement démocratique, et établissant la vertu politique comme principe d’une société véritablement démocratique, le raisonnement du Genevois semble le conduire à penser le gouvernement de type aristocratique comme le meilleur de tous, avec des (...) magistrats qui gouvernent pour le bien commun et exécutent la volonté générale sans tendre à l’incarner : un gouvernement « énarétocratique », reposant sur la vertu politique de ses magistrats. Ce gouvernement peut être conçu comme un expédient privilégié pour neutraliser les ferments oligarchiques de toute société politique. La modernité de la pensée du philosophe genevois réside dans le fait qu’elle ouvre des possibles en matière de pratique politique. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Reviewed by:Despotie der Vernunft? Hobbes, Rousseau, Kant HegelBernd LudwigArmin Adam. Despotie der Vernunft? Hobbes, Rousseau, Kant Hegel. Reihe praktische Philosophie. Műnchen: Karl Alber Verlag, 1999. Pp. 304. Cloth, DM 74.00.Eine Philosophie der Vernunft bedroht die Freiheit, weil der Versuch einer konsequenten Begründung der politischen Institutionen aus Freiheit und Vernunft den Absolutismus ebendieser Institutionen begünstigt (285). Das ist die These, die Armin Adams politikwissenschaftliche Habilitationsschrift anhand einer Analyse der politischen (...) Philosophie der Aufklärung, genauer, anhand der Lektüre von Hobbes, Rousseau, Kant und Hegel expliziert: Hobbes' individualistische Revolution des Naturrechts führt zum Absolutismus des Leviathan, Rousseaus Ideal der Volkssouveränität [End Page 591] zur Mystik der volonté générale, Kants Verrechtlichung des Politischen zur Leugnung des Widerstandsrechts und Hegels Pathos der Freiheit schließlich zum Mythos des Staates. Bei allen vier Autoren wird der aus der Freiheit geborene Staat vor den Gerichtshof der Vernunft zitiert und am Ende steht die Aufhebung (Hobbes) oder die radikale Umdeutung (Rousseau bis Hegel) des Begriffs der Freiheit, welche die ursprünglichen Freiheits-Intuitionen vergessen macht.Deutungen, welche die Aufklärung an ihren befreienden Leistungen messen, sind für Adam zwar genauso berechtigt wie jene, die ihre "dunkle Seite" (288) thematisieren. Ihm geht es gleichwohl darum, gerade die letztere nicht als bloß-akzidentell zu begreifen, sondern vielmehr die Kritik der philosophischen Aufklärung "aus dem Inneren der philosophischen Arbeit" zu leisten (288) und so der Apologie der Aufklärung eine "zweite Geschichte" zur Seite zu stellen.]Ausgangspunkt für die Politische Philosophie der Aufklärung wie auch für Adams Auseinandersetzung mit ihr ist die Vertragstheorie des Staates (22 ff.). Bei Hobbes und Rousseau findet die politische Gegenwart in der "Urszene des Vertrages" ihre Legitimitätsquelle (288). Erst mit Kant (und Hegel) wird der Vertrag verpflichtungstheoretisch entlastet, als Scharnierstück zwischen Motivation und Obligation entbehrlich, weil eine reichere praktische Philosophie die Rede von der Pflicht zum Staat rechtfertigen kann (159 ff.). Hobbes setzt noch auf die individuelle ökonomische Rationalität als movens zum Staat. Die Freiheit ist aber nur das Prinzip der Herrschaftsbegründung, sie wird durch das Prinzip der Souveränität in die Vorgeschichte des politischen Körpers verbannt (44, 70). Rousseau behält die Hobbessche Interessenlogik bei, doch durch die Konstitution der volonté générale wird der Selbsterhaltungswille des Einzelnen in den Willen zur Erhaltung des Gemeinwesens transformiert (94). Von der Herrschaftsbegründung verschiebt sich der Blick auf die Herrschaftspraxis (98). Entsprechend schwankt Rousseau zwischen einer Interpretation seiner volonté générale als bien commun(Économie Politique) und als volonté de tous (Du Contrat social). (104 ff.) Die Freiheit im Staat wird mit der Vernunft identifiziert und so der bloßen Willkür entgegengesetzt, der Gesellschaftsvertrag ist nicht mehr nur die Legitimationsgrundlage der Herrschaft, sondern "die Stunde Null" des Projekts der politischen Volkserziehung durch Institutionen. (133) Kant endlich löst die Pflicht vom Nutzen (168) und kann so auf die individuelle Freiwilligkeit, d. i. auf jegliche kontraktualistische Herrschaftslegitimation verzichten: Das "exeundum e statu naturali" wird zur Pflicht und der Vertrag degeneriert zur (moralphilosophischen) Idee (175): "Die Abkehr vom Prinzip empirischer Freiwilligkeit zugunsten des moralphilosophischen Prinzips der Universalisierung von Freiheit ersetzt auch die empirischen Subjekte der Staatsbegründung durch die Vernunft selbst" (178). Hegel verabschiedet dann endgültig die "epistemische und moralische Priorität des Individuums" (246) indem sein Konzept der Sittlichkeit es ihm erlaubt, die Freiwilligkeit in der "substanziellen Freiheit" aufgehoben zu sehen (241). Der "fundamentalistisch-kritische Gestus" der Aufklärung wird durch das Vertrauen in die Wirklichwerdung des Vernünftigen ersetzt. Indem Hegel das Recht als entwickelte Idee der Freiheit versteht, bildet seine Rechtsphilosophie den Gipfel einer politischen Philosophie der Aufklärung (252). [End Page 592]Adams Buch will ein Korrektiv für jenen Aufklärungsoptimismus liefern, der mit dem Zeitalter der Vernunft das Ende der Geschichte eingeläutet sieht. Ohne Frage: Das Ideal einer "vollendeten Herrschaft der Vernunft" (289), wie es Adam als Leitmotiv bei dem von ihm behandelten "Quartetts" entdecken will, überforderte jede menschliche Form der Politik. Aber möglicherweise wird man zumindest einigen dieser Autoren eher gerecht, wenn man ihr Unternehmen gerade umgekehrt als den kritischen Versuch begreift, menschliche Herrschaft vom Glorienschein arkaner Wahrheiten zu entkleiden... (shrink)

" Ce général expérimenté nous parle avec une grande sagesse des qualités humaines et de la conscience nécessaires pour combattre l'ennemi et diriger les hommes. Ses pages m'ont surpris par leur limpidité et leur profondeur. Nous sommes bien loin de l'armée archaïque que j'ai connue dans ma jeunesse ", père Guy Gilbert. Ce livre s'adresse au jeune étudiant qui réfléchit à devenir officier. Aucun ouvrage, récent en tout cas, n 'avait encore pris ces jeunes et leurs parents pour cible, afin (...) de tenter de leur parler, avec des mots du début du 21e siècle, de la guerre et du terrorisme, mais aussi de morale et d'amitié, de courage et de volonté. Et d 'amour et de vertus, et de principes. Et de discipline et de sacrifice et de générosité, qu'il a en quantité à condition qu'on lui explique comment il va en faire le meilleur usage. Ses propos intéresseront aussi tous ceux qui, même en dehors des corps armés, s 'interrogent sur l'énigme de l'homme face à la violence. (shrink)

Durant le XIXe siècle, la montée socio-économique et l'assimilation culturelle des Juifs allemands engendrent deux tendances contradictoires: d'un côté, leur volonté d'intégration dans la nation allemande et, de l'autre, leur cosmopolitisme, lié à leur position, au centre d'un réseau socio-économique et d'un vaste mouvement migratoire de dimension continentale. Les Juifs contribuent ainsi à l'essor d'une idée culturelle de Mitteleuropa opposée à celle, géopolitique et expansionniste, défendue par le pangermanisme. Le cosmopolitisme judéo-allemand se manifeste dans plusieurs domaines: sur le plan (...) religieux, l'école de la « science du judaïsme » (Wissenschaft des Judentums) s'impose comme modèle de modernisation de la culture juive à l'échelle européenne ; sur le plan économique, les Juifs allemands émancipés consolident un réseau financier et commercial transnational dont les origines remontent à l'époque des «Juifs de cour» (Hofjuden); sur le plan politique, ils jouent un rôle majeur dans la diffusion du marxisme comme courant de pensée universaliste, dépassant les frontières nationales. D'une manière plus générale, les Juifs allemands seront le pivot d'un processus de transferts culturels étalé sur plus d'un siècle. Après l'avènement du nazisme, le cosmopolitisme judéo-allemand prendra la voie de l'exil, où il se chargera de sauver l'héritage de l'Aujkliirung. (shrink)

In the general introduction to the first part of his Philosophie de la Volonté, Le volontaire et l’involontaire Paul Ricoeur writes that the phenomenological or ‘pure description […] of the Voluntary and the Involuntary’ is ‘constituted by bracketing’ two things: first the fault, which is essentially a perversion of the pure nature or the essence of human willing; and second ‘Transcendence which hides within it the ultimate origin of subjectivity’. Evil, the condition of brokenness or the reality of the (...) fault, asks for an empirical description of concrete myths and symbols. He will remove this first bracketing in the second part of his Philosophy of the Will and in the long ‘series of detours’ of his hermeneutical writings. The second bracketing, however, will turn out to be much more difficult to remove. It demands a ‘poetics’, which would threaten Ricoeur’s effort to separate his Christian faith from his ‘autonomous’ philosophizing. In this article I argue that Ricoeur eventually did present his poetics, though only in the epilogue to his penultimate book on ‘Difficult Forgiveness’. The article indicates why this epilogue might fulfil the promise of a poetics, explains why this could only be done in an epilogue and gives at least one possible reason why Ricoeur could write at the end of his oeuvre, what he could not at its beginning. (shrink)

Le climat général de cette décennie montre que la situation dans le rapport de soi au travail et dans les relations de travail est souvent dégradée. L’écart entre volonté de maîtrise technique et interrogation du mystère de l’être n’est plus assumé, tandis que l’individualisme n’est plus un facteur de résistance, s’alignant sur un conformisme tranquille. Comment dès lors réinventer une nouvelle feuille de route autour du travail, qui puisse réellement nourrir les conditions de la vie bonne et corriger la (...) relation déréglée, voire pathologique, du sujet au travail, dans son rapport subjectif à soi et au monde? Une des réponses possibles pourrait passer par la convocation des notions de temporalité, créativité et écologie dont l’entrelacement serait promesse d’un nouveau récit autour du travail, fondé sur le soin de soi, des autres et de la terre. (shrink)