Du succès de la saga Moi, moche et méchant au #chubby sur Instagram, du selfie au photo-dumping, du désormais incontournable pull moche arboré à Noël à l’improbable design de la Citroën AMI, il semble qu’aujourd’hui, la Beauté avec un grand B ne soit plus en vogue. Normatif et dictatorial, artificiel et trompeur, prompt à l’asservissement et au rejet du différent, le Beau est alors à présent accusé d’intolérance et de propagandisme. Dès lors, la Laideur est devenue en art une (...) source intarissable de liberté esthétique et une critique de la culture du Surhomme des dictatures du XXe siècle avant que le moche ne soit considéré comme une réponse à l’hyperesthétisme impersonnel et deshumanisant des mass mediaDepuis, l’heure semble désormais à l’élaboration d’une esthétique de l’inesthétique et à la banalisation comme à la valorisation de nos penchants les plus abjects. De cette tendance émerge une nouvelle valeur qui ne prétend plus à la transcendance du Beau ni au choc cathartique du Laid, mais revendique une mocheté assumée et militante. Un moche qui entend déconstruire les anciennes hiérarchies esthétiques et morales au profit d’une vision résolument inclusive. Un néo-moche que nous qualifions d’imbeau, et dont ce livre propose d’analyser la genèse artistique autant que sociétale. (shrink)

Dans son beau discours sur M. Henri Poincaré, Émile Picard nous a rappelé une expression de J.-B. Dumas sur le fameux physiologiste Claude Bernard, et a employé cette expression pour Poincaré lui-même : « On pourrait dire pareillement d’Henri Poincaré qu’il ne fut pas seulement un grand mathéma­ticien, maïs la mathématique elle-même. » Et comme Poincaré, d’après l’expression que nous venons de dire, a com­pris et développé la mathématique dans toutes ses profondeurs, il est clair qu’il devait...

Papyrus rolls, hundreds of thousands of rolls, carefully stacked in niches or in precious containers, also men, learned librarians or their erudite hosts, men who read books in order to write others, hardly paying heed to the vile rumblings of Alexandria, the unruly city, dreaming rather of tomorrow's lesson with the crown prince, their pupil, or even admiring from afar, protected by the shade of a portico, the silhouette of some queen, Cleopatra or Arsinoe or a Berenice counting her locks… (...) it is now a little over two thousand years since then, men and books, the Library of Alexandria. It did not even lack a dramatic conflagration in 48 B.C. when it found itself on fire by the wind that blew from the burning fleet set ablaze by the foot soldiers of Julius Caesar, general, scholar and old beau of political love. But probably, the Library soon recovered. (shrink)

Recovers some of the value in the Wittgensteinian period of philosophy, using certain logical systems: Prior's theory of operators and Hilbert's epsilon calculus. This work applies, discursively, the previous largely technical results published in Prolegomena to Formal Logic (Aldershot, Gower 1989) and Intensional Logic (Aldershot, Ashgate 1994) to resolve matters of current interest in philosophy, logic and linguistics - notably attacking a variety of realisms found in comtemporary cognitive science and the philosophy of mathematics.

On Islamic standards of basic needs of human beings.

Selon la pensée théologique d’Oscar Cullmann, la victoire de Dieu est déjà complète et se manifeste de bien des manières fragmentaires durant le temps historique qui suit la première venue de Jésus et se poursuit jusqu’à la fin des temps. A propos de cette conception, nous nous posons cependant la question suivante : quelle est la signification théologique de l’aliénation humaine et de la négativité ? La théologie du « kairos » de Paul Tillich donne à la foi eschatologique une (...) meilleure signification existentielle et sociale. Dans cette perspective, l’accomplissement de la vie éternelle n’est pas incompatible avec les éléments de négation, de situation-frontière et d’interrogation sans lesquels notre époque est proprement impensable. (shrink)

Le système des sciences ne peut être globale qu'à la condition d'incorporer non seulement les sciences fondamentales mais aussi les sciences techniques et appliquées. Pour expliquer cette incorporation nous proposons de tenir compte non Seulement du moment objectif mais aussi du moment subject. En répondant aux questions: qu'est-ce qu'on étudie?, comment on étudie? pour quel but on étudie? nous découvrons l'accroissement de la proportion du moment subjectif ce qui permets à dresser un système globale des sciences.

According to Russell, the aim of education is three-fold: acquisition of the skills necessary for making life comfortable, to provide for the wise use of leisure by proper cultural growth and to cultivate the sense of citizenship. Russell argues that utility should not be the only aim of education. In addition to that, the humanistic elements of education are to be cultivated. He prefers to distinguish between ‘education of character’ and education in knowledge’. What he means is that the education (...) system must aim at eliciting in every boy and girl, the intrinsic quality that exists. Russell rejects the view that classics are ornamental and science is useful. The study of classics, he feels, will enable a man to become a full-fledged human being because they touch upon the aesthetic and spiritual dimensions of man. According to Russell, education should aim at broad cultivation of the mind leading to an awareness of man’s place and destiny in the society and the universe. (shrink)