This article is a plea for the idea of society in sociological theory. Even though the industrial national societies no longer exist, the successive crises that we have encountered show that we need a general concept to account for social life. Thus sociology should be enabled to remain a moral and political philosophy.

In my experience, conflict and other forms of being stuck or ‘stuckness’ are related to actions, behaviour or events. If we consider a narrative paradigm, they happen in the realm of the Bruner’s ‘landscape of action’. Efforts at escaping these problem-saturated experiences mostly resort to replacing these actions, habits, modes of operation or rules with a different set of rules, without first reflecting on the intentionality or ‘why’ behind the actions. Most often this only serves to perpetuate the problem. This (...) article will attempt to show that alternating between various initiatives in the ‘landscape of action’ provides only temporary respite to the problem, if any; that the intentionality behind these actions needs to be revisited and that contemplative practice facilitate such reflection on intentionality. This is therefore an exercise in reflecting on intentionality or even purpose, that is, a teleological question. This process traverses the dimensions of ‘what’, ‘how’ and ‘why’, referring to the biology of human decision-making in the process of doing so. This article posits that this reflection may be facilitated by contemplative practices such as mindfulness and reflecting on soul. (shrink)

I distinguish, and discuss the relations between, five types of context-shift involving indexicals. For 'intentional' indexicals - indexicals whose value depends upon the speaker's intention - we can shift the context more or less 'at will', by manifesting one's intention to do so. For other indexicals we can shift the context through pretense. Following a number of authors, I distinguish two types of context-shifting pretense, corresponding to two sets of linguistic phenomena. The fourth type of case is that of expressions (...) which are not really indexical, but perspectival, and for which we do not need to appeal to the notion of context-shift in order to account for their shifty behaviour. The fifth category I introduce and discuss is that of 'shiftable indexicals'. Do we need it, given that we already have the other four categories? My answer is a qualified 'yes'. (shrink)

The assertion that every definable set has a definable element is equivalent over to the principle, and indeed, we prove, so is the assertion merely that every Π2‐definable set has an ordinal‐definable element. Meanwhile, every model of has a forcing extension satisfying in which every Σ2‐definable set has an ordinal‐definable element. Similar results hold for and and other natural instances of.

Noting how an hypothesis can turn into a truth simply by being repeated, this article examines carefully the basis for the date normally given for this sermon and the frailty of the textual tradition that is the basis for the Morin edition of this sermon. After a careful analysis of the factors that might help to date it, it is assigned an uncertain date. It remains, however, plausible to think that it was delivered ad mensam Cypriani. The analysis of the (...) transmission of this sermon includes several new manuscripts, a new stemma and several general observations about its transmission. This article concludes with comments about the content and a new edition of the Latin text of the sermon. (shrink)

Résumé Le problème d’un « discours sur Dieu » aujourd’hui ne se pose plus dans le cadre aristotélico-thomiste où il se posait hier. Walter Kasper le rappelle fréquemment. Ce qui n’interdit pas la lecture de saint Thomas, mais la requiert au contraire. C’est donc en partant de Thomas d’Aquin que je voudrais proposer quelques réflexions sur le discours théologique, sur une certaine manière de « dire Dieu ». Je voudrais aussi montrer comment le « problème théologique » doit être posé (...) aujourd’hui par rapport à une certaine « pensée du langage ».The problem of a « discourse on God » today is no longer posed within the Aristotelian-Thomistic framework of yesterday. Walter Kasper brings this up frequently. Far from dismissing the study of Thomas Aquinas, this on the contrary makes recourse to his writings imperative. Hence it is by starting with Thomas Aquinas that I should like to propose some reflections on theological discourse, on a certain manner of « saying God ». I should like also to show how thinking on the « theological act » implies thinking about language. (shrink)

L'entretien présente les principales thèses exposées dans la première édition de L'Islamisme en face, (Paris, La Découverte, 1995) et répond aux questions et aux remarques formulées par la rédaction de la revue Krisis sur l'origine et les principales expressions du phénomène islamiste dans ses dimensions nationales (économiques, politiques et sociales) et internationale, au sein des sociétés arabo-musulmanes comme en Europe.

A study of Marey, physician, physiologist, aviation researcher, and inventor, delineates his innovative work in chronophotography.

En tirant le fil de l’amitié, on se trouve confronté à un réseau de relations qui lient frères, sœurs, compagnons, compagnes, amants, époux, amis, amies. Dans l’ancien Japon, comme probablement dans bien d’autres cultures, l’amitié ne peut se saisir en dehors de ce réseau. Je n’ai pas d’explication satisfaisante pour justifier la relative pauvreté des sources les plus anciennes sur l’amitié. Disons qu’elle n’a pas été mise en valeur. Ce qui semble primer, ce sont les relations de groupe, d’où le (...) flottement, dans les traductions, entre amis, compagnons, compagnes. Les poèmes sur l’amitié furent le plus souvent composés lors de banquet. Le saké devait aider à amplifier l’expression des sentiments. Toutefois, à moins de soutenir que toute poésie n’est qu’artifice sans fondement, on ne peut rejeter ces affirmations d’amitié comme de pures conventions littéraires. (shrink)

Response to Brabanter's contribution in the proceedings of the Granada workshop.

Essays extending the research in The concept of non-photography, Urbanomic/Sequence Press, 2011.

Etre citoyen en démocratie ne consiste pas seulement à exercer le droit de vote. C'est aussi être impliqué dans le devenir d'une société dont chacun est responsable. Celle-ci se construit quotidiennement à travers des actes et des comportements qui sont inséparables de nos convictions et de nos choix. Etre citoyen, c'est donc aussi agir avec soi et sur soi. C'est être souverain sur soi. Pour être citoyen, il faut donc le vouloir, le concevoir, et trouver la bonne mesure, car nous (...) ne sommes pas souverains de droit divin. Pour le dire autrement, nous devons apprendre à être libres, au cœur même de notre finitude. (shrink)

D'abord, la philosophie l'a longtemps délaissé ou abaissé. La pensée religieuse, sans doute mal comprise, lui a prêté son concours : le corps, source de plaisir et de péché, y était tenu alors en suspicion. Le philosophe lui a toujours opposé l'esprit. Il lui préfère " les états de conscience ". Pour lui, il lui semble plus aisé de se connaître (l'ego) que le corps. Il ne rompt pas facilement avec le mentalisme. Il abandonne volontiers le corps aux anthropologues, aux (...) ethnologues, voire aux médecins, ou pis encore, mais afin de le diminuer un peu plus, aux anatomistes (l'aspect cadavérique). (shrink)

Les considérations physiologiques sont étrangères, en tant que telles, au projet de l'Ethique, et sans doute, à l'ensemble des préoccupations philosophiques de Spinoza. Au début de Ia seconde partie de l'Ethique, Spinoza précise clairement: “j'expliquerai seulement ce qui peut nous conduire comme par la main à la connaissance de l’ Arne humaine et de sa béatitude suprême”. Pourtant, le livre ne laisse pas de contenir une révision intéressante du modèle mécaniste que Descartes appliquait à l'explication du corps humain; il contient (...) surtout une hypothèse sur Ia structure organique, qui, nous le croyons, a joué un rôle de modèle pour un certain type de théorie de l'être vivant. Ce type de conception se trouve d'abord dans l'iatromécanisme de Boerhaave et de ses disciples au XVIIIe siècle, mais les séquelles en sont identifiables jusque dans Ia philosophie biologique contemporaine. (shrink)