Cette édition numérique a été réalisée à partir d'un support physique, parfois ancien, conservé au sein du dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l'exploitation des Livres indisponibles du XXe siècle. Pages de début Avant-Propos Chapitre Premier - L'idée de la métaphysique Chapitre II - L'être et la représentation Chapitre III - De l'unité des modèles à la signification métaphysique de l'essence Chapitre IV - Les sens de (...) l'être Chapitre V - Trois objets de la métaphysique : Dieu, l'âme, lescorps Conclusions Note bibliographique Pages de fin. (shrink)

Quoiqu’il en soit de la distinction cartésienne entre le moi et l’âme, les classiques, de Malebranche à Fénelon, de Leibniz à Locke, tendent à identifier celui-là à celle-ci, dans un oubli radical du corps, simplement uni à elle. À cet égard, Condillac représente un véritable tournant. Si les cadres de sa métaphysique paraissent reconduire un dualisme substantiel assez strict, son sensualisme permet de thématiser un mode original de présence du corps. Le moi est désormais incorporé, voire incarné. La présente étude (...) analyse la genèse du moi tout au long du Traité des sensations, en procédant à partir de l’impasse initiale à laquelle conduit la voie lockienne reposant sur la fonction de la mémoire, jusqu’aux analyses relatives à la fonction existentielle du toucher. (shrink)

This chapter contains section titled: Metaphysics as Ontology The Nature of the Human Being and the Origins of Occasionalism.

This chapter contains section titled: The Cartesian Origins of the Question Towards the Origins of Occasionalism: Louis de la Forge The Origin of Physical Motion Minds and Bodies Cordemoy and the Cause of Motion Geulincx, Occasionalism and Self‐Consciousness.

En identifiant l’ ego et la substance, Descartes affirme qu’il subsiste par lui-même et qu’il est le support des modes de la pensée, conformément aux deux caractères reconnus à la substance. Sans interroger la signification de cette équivalence, la présente étude examine la manière dont la postérité, de Locke et Malebranche jusqu’aux Lumières, récuse les principales affirmations qu’implique le dire cartésien. L’ ego se libère d’une substance devenue inutile autant qu’invisible. Les nouvelles figures du moi incarnent à leur manière la (...) mutation, si ce n’est la crise de la métaphysique. Un motif originairement cartésien (le fait que la substance ne nous affecte pas immédiatement), explique paradoxalement la récusation du cartésianisme lui-même. (shrink)

Comme nombre de ses contemporains, Buffier conçoit la métaphysique comme une théorie des principes généraux de la connaissance humaine, principes sur lesquels se fondent les sciences. Dans ce cadre, il est nécessaire de considérer les vérités générales premières et leur origine, ainsi que de mettre en évidence le critère de leur certitude. Dans cette perspective, le sens commun est compris comme la source première de notre connaissance. Buffier apparaît ainsi être le premier penseur du sens commun, qu’il élève au statut (...) de faculté cognitive pleine et entière. Le sens commun n’est plus opposé à la métaphysique abstraite mais devient son premier opérateur. (shrink)

As a brief lexical analysis shows us, Descartes elaborated two concepts of reality (realitas, realité). His first concept of reality, mainly thematised in Meditation V, is rather traditionnal: reality is understood as an object of thought; thus, mathematical objects are the «true and immutable natures». His second concept of reality occurs in Meditation III, with the formal or objective reality; in such a context, reality (formal reality as much as objective reality) depends upon an efficient cause, and for this reason (...) is properly a being. Such an account concerning reality gives rise to a new question: if reality means a kind of being, how does reality distinguish itself from existence? The paper aims at elucidating how Descartes answered this question. Unlike reality, existence admits no degree. Certainly, reality isn’t existence. Nevertheless, reality is understood in the framework of a metaphysics for which existence is the first meaning of being. (shrink)

This paper aims at questioning Berkeley's formula: « I am not for changing things into ideas, but rather ideas into things » (Three Dialogues). It shows that the identification of ideas with things is a consequence of immaterialism and constitutes a decisive element in the fight against scepticism. The very being of the thing is now decided on the basis of thought. Berkeley is often presented as a thinker who breaks with the philosophers before him. If this view is right, (...) it is also incomplete. We show that the identification of the idea with the real thing represents the culmination of speculations born during the Middle Ages, and repeated in cartesianism itself. (shrink)

La philosophie de Diderot penseur des lumières, son matérialisme, ont fait l'objet d'études précises. Mais ici sa pensée est envisagée selon une autre perspective : dans son rapport à l'histoire de la philosophie. L'ouvrage explore le dialogue que Diderot entretient avec de grandes figures de la tradition philosophique comme avec ses contemporains, de Sénèque à Hume en passant par Bacon, Descartes, Leibniz ou l'esthétique de son temps. Alors apparaît l'originalité paradoxale d'un matérialisme qui conserve à la métaphysique toute sa pertinence. (...) Les meilleurs spécialistes s'attachent à décrire ce dialogue, nous éclairant ainsi sur la pensée de celui que l'on appelait "le philosophe", mais aussi en retour sur notre propre lecture de l'histoire de la philosophie."--Page 4 of cover. (shrink)

La relation de Rousseau à Descartes est complexe, à la fois distante et essentielle. Rejetant la physique et une bonne part de la philosophie première cartésiennes, l’auteur de L’Émile ne renonce pas pour autant à faire du cogito un élément décisif ; il le maintient au prix d’une transposition qu’autorise le cartésianisme lui-même, qui considère aussi la sensation comme un mode de la cogitation. On suggère ici que par cette fidélité paradoxale à Descartes, Rousseau dévoile une part de son rapport (...) particulier à la métaphysique elle-même. (shrink)

La philosophie antique et, spécialement, les différentes versions du néoplatonisme ont fourni à la spéculation trinitaire de nombreux instruments théoriques. Parmi eux, le concept d’existence occupe une place éminente, notamment dans le De Trinitate de Richard de Saint-Victor. Après avoir pris acte des difficultés liées à l’emploi du concept de personne, Richard utilise avec une lucidité inégalée les ressources théoriques qu’offre la structure singulière du terme « ex-sistentia », et le mobilise pour penser l’être du Christ, comme ce qui, tout (...) à la fois, provient du Père et subsiste en tant que personne autonome. En Dieu, l’existence s’avère seule en mesure de penser la singularité des personnes sans compromettre leur égalité et l’unité de son essence. C’est donc grâce à la théologie trinitaire que l’existence accède tout d’abord à son propre destin en métaphysique. (shrink)

Lelarge de Lignac occupe une place singulière dans l’abondante littérature anti-matérialiste du xviii e siècle. Combattre efficacement le matérialisme impose de réconcilier métaphysique et expérience. L’analyse du « sens intime de notre existence » offre une base phénoménale pour une nouvelle élaboration des principaux concepts de la métaphysique (substance, cause, contingence et nécessité, etc.). Un tel sens intime reste cependant aveugle au phénomène du corps. Lignac lui adjoint donc un sentiment de coexistence, susceptible de faire droit au phénomène particulier du (...) corps vécu. La stratégie anti-matérialiste met au cœur de son dispositif cette singularité phénoménologique d’un corps propre et en quelque sorte immatériel, objet d’une expérience irréductible à celle des corps physiques. (shrink)

La question des mondes possibles, quel que soit ce que le syntagme recouvre, est assurément une sorte de non-lieu cartésien. En conséquence, notre propos voudrait surtout contribuer, en faisant apparaître les motifs profonds qui amènent Descartes à refuser jusqu’aux termes d’une problématique qui lui est pourtant largement contemporaine, à élucider les conditions théoriques qui, à l’inverse, semblent requises pour que la notion retrouve sa consi...

: La contribution de Berkeley à l'histoire de la métaphysique n'a que rarement été étudiée par ses commentateurs français ou anglo-saxons. La présente étude se propose de revenir sur la définition berkeleyenne de la métaphysique, sur la place qu'elle occupe dans l'économie de sa pensée, et tente ainsi d'éclairer la contribution de Berkeley à l'histoire de la notion de métaphysique à l'époque moderne. Nous montrons que la critique berkeleyenne de la métaphysique n'empêche pas Berkeley de maintenir sa pertinence théorique, si (...) l'on rapporte sa conception de la métaphysique à la transformation qui affecte celle-ci après Descartes, et qui en fait la science des principes de la connaissance humaine. Cette étude entend donc réévaluer la place de la métaphysique dans l'oeuvre de Berkeley, et, simultanément, de mesurer l'apport de Berkeley à l'histoire de la métaphysique. (shrink)

Si elles ne sont pas d'un philosophe, les œuvres de Fénelon ne témoignent pas moins d'une réelle préoccupation pour les questions relatives à l'origine et la nature de la connaissance. Cette étude tente d'établir que, loin de s'en tenir à une simple répétition de positions strictement augustiniennes, l'archevêque de Cambrai reprend très largement des thèmes et des solutions malebranchistes sur un certain nombre de points cruciaux, comme la conception de l'idée et de sa vision en Dieu ainsi que la définition (...) du principe d'individuation. Nous tentons ensuite de confirmer cette hypothèse en montrant que la noétique fénelonienne dépend très largement de sa conception de la causalité, et que celle-ci, sur le fond d'une négation de toute interaction réelle entre les étants finis, s'inscrit dans la constellation de l'occasionnalisme, peut-être mieux représenté qu'on ne le croit à la fin du XVIIe siècle. Although he did not describe himself as a philosopher, Fénelon's works nevertheless do show a true concern for questions relating to the origin and nature of knowledge. This paper argues that far from just simply repeating classical Augustinian doctrines, Fénelon actually took over from Malebranche several solutions to crucial problems of seventeenth century meta-physics, such as the définition ofthe idea and its vision in God and the définition oftheprin-ciple of individuation. The paper then attempts at confirming that hypothesis by showing that the Fenelonian theory of knowledge strongly dépends upon his conception ofcausality. Based on a négation ofanyform ofreal interaction between fïnite beings, his theory ofcausality is imbedded in the constellation of occasionalism, a tradition that therefore appears as much more widespread at the end ofthe seventeenth century than it is usually acknowledged. (shrink)

As a brief lexical analysis shows us, Descartes elaborated two concepts of reality. His first concept of reality, mainly thematised in Meditation V, is rather traditionnal: real...

English summary: Appearing late in metaphysics, existence became one of the unavoidable major points of philosophy. This volume traces the philosophical history of existence; born in late Antiquity to singularize the being of Christ, developed in the Middle Ages to understand the being of a created world, existence became in the Enlightenment the being of Man. French description: A la difference de nombreux concepts herites d'Aristote, l'existence fait en metaphysique une entree aussi discrete que tardive, avant de devenir un theme (...) a ce point majeur qu'aucune philosophie n'a pu s'en dispenser, en depit d'un paradoxe constitutif : l'existence n'est-elle pas l'autre absolu de la pensee? Pourquoi l'existence s'est-elle constamment maintenue, au-dela du questionnement metaphysique qui fut son horizon medieval, jusqu'a constituer un des concepts fondamentaux de toute anthropologie? Pour repondre, une histoire de l'existence dans la longue duree s'imposait, qui entreprenne d'en relever les mutations principales : nee dans l'Antiquite tardive pour singulariser l'etre du Christ, developpee au Moyen Age pour apprehender l'etre du monde cree, l'existence qualifie, aux temps des Lumieres, l'etre de l'homme. Le premier volet de cette histoire complexe analyse l'emergence de l'existence aux cotes de l'etre, puis en concurrence avec lui. Il retrace le lent processus medieval de son incorporation a la philosophie, de Marius Victorinus a la scolastique moderne : existe ce qui se pose a partir de son origine, puis hors de sa cause. Ainsi l'existence fut-elle premierement exposee. (shrink)

Assurant que « nous voyons toutes choses en Dieu », autrement dit par des idées universelles et infinies, la philosophie de Malebranche se doit d'affronter le problème de la connaissance des choses singulières, seules véritablement existantes. Après avoir montré que sa pensée échoue à fonder un authentique principe d'individuation physique des corps, nous tentons de mettre en évidence une difficulté identique à théoriser une véritable connaissance des êtres matériels. Ce déplacement de la question nous semble légitime dans la mesure où (...) les choses étendues ne sont accessibles qu'à partir de l'étendue intelligible et des sentiments qu'elle produit. Par là, nous souhaitons manifester l'inaptitude, peut-être irrémédiable, d'une métaphysique fondée sur la représentation à se saisir pleinement des singularités. Malebranche tells us that we see everything in Gods infinit and universal Ideas. In so doing, Malebranche seems unable to describe real knowledge of material singularities; more, it's quite difficult to discover a true principle of individuation in the physical treatment of matter. After all, the metaphysical background of the representative knowledge makes improbable a correct description, a philosophical experience of singularities. (shrink)

L’accueil de Diderot parmi les philosophes est chose faite dans le commentaire savant. Une série d’études monographiques ou thématiques plus ou moins récentes en attestent. Ce recueil issu d’un colloque donné par le Centre d’études cartésiennes de Sorbonne Université en 2013 entend aller plus loin et examiner le rapport de Diderot à l’histoire de la philosophie. Il ne s’agirait plus seulement de lui ménager une place dans la communauté des philosophes en produisant des analyses internes de sa...

Ce recueil d'articles est un temoignage de l'elargissement du domaine d'investigations du Centre de Recherches sur Hegel et l'Idealisme Allemand de Poitiers, qui, sous la direction de Jean-Louis Vieillard-Baron, s'est attache a mettre l'hegelianisme en debat en le confrontant aux grandes figures philosophiques, depuis Kant jusqu'au dernier Schelling, qui dominerent l'epoque de sa formation, comme de son rayonnement et de sa reception. Il se presente comme un etat des lieux de l'historiographie actuelle, soucieuse d'interroger les grandes oeuvres de la (...) tradition idealiste allemande en les mesurant aux perspectives divergentes ouvertes tant par la phenomenologie husserlienne et heideggerienne que par le cognitivisme et la psychanalyse. (shrink)

Poly(ADP‐ribosyl)ation is an immediate DNA‐damage‐dependent post‐translational modification of histones and other nuclear proteins that contributes to the survival of injured proliferating cells. Poly(ADP‐ribose) polymerases (PARPs) now constitute a large family of 18 proteins, encoded by different genes and displaying a conserved catalytic domain in which PARP‐1 (113 kDa), the founding member, and PARP‐2 (62 kDa) are so far the sole enzymes whose catalytic activity has been shown to be immediately stimulated by DNA strand breaks. A large repertoire of sequences encoding (...) novel PARPs now extends considerably the field of poly(ADP‐ribosyl)ation reactions to various aspects of the cell biology including cell proliferation and cell death. Some of these new members interact with each other, share common partners and common subcellular localizations suggesting possible fine tuning in the regulation of this post‐translational modification of proteins. This review summarizes our present knowledge of this emerging superfamily, which might ultimately improve pharmacological strategies to enhance both antitumor efficacy and the treatment of a number of inflammatory and neurodegenerative disorders. A provisional nomenclature is proposed. BioEssays 26:882–893, 2004. © 2004 Wiley Periodicals, Inc. (shrink)

Tous les textes publiés dans l'ouvrage parlent directement de l'œuvre de Jean-Michel Berthelot. La première partie, " Sociologie de Jean-Michel Berthelot ", rassemble les contributions restituant des traits de son œuvre à l'aide d'études de cas précis ou de panoramas plus larges, et balise des domaines de recherche dans lesquels il s'est illustré : sociologie de l'éducation, du corps, des sciences, épistémologie des sciences sociales. La deuxième partie rend compte des perspectives ouvertes par ses travaux et de la (...) manière dont des chercheurs ont mis en œuvre ses réflexions pour leurs propres recherches. Il s'agit donc de restituer la façon dont on peut faire de la sociologie " avec " Jean-Michel Berthelot - à l'aide de ses travaux et des jalons qu'ils posent. La troisième partie est biographique en restituant l'itinéraire académique, intellectuel et humain de Berthelot, que ce soit son parcours universitaire et social, notamment à l'ENS durant mai 68, ou encore sa période " toulousaine " où sa carrière universitaire a débuté et qui en constitue une partie essentielle. Dirigé par Jean-Christophe Marcel et Olivier Martin, cet ouvrage rassemble les contributions de collaborateurs, d'anciens étudiants ou de proches collègues de Jean-Michel Berthelot. (shrink)

This paper seeks to determine the relationship between anarchy and democracy in Proudhon’s thought, considering the place of the conflict in this autor. The first part exposes what Proudhon names antagonism and antinomy in his social ontology and the different sorts of conflicts this ontology takes into account. The second part focuses on a case of antinomy, that is at the same time a basic and a borderline case : sexual difference, that Proudhon considers as an antinomy, but not as (...) a conflict. The last part shows how this theory of conflictuality leads to a criticism of democracy and to a positive federalist project. (shrink)

The complexity and the variability of parameters occurring in ecological dynamical systems imply a large number of equations.Different methods, more or less successful, have been described to reduce this number of equations. For instance, in the paper of Auger and Roussarie (1993), the authors describe how to obtain a reduction by considering different time-scales. They consider a system which can be sub-divided into sub-systems such that the strengths of the intra-sub-systems interactions are much larger than those of the inter-sub-systems interactions. (...) Using the Central Manifold Theorem, they obtain on the slow-manifold, a perturbation of the external dynamics by the internal dynamics. (shrink)

The End of the Avant-Gardes : May 68 and the Situationists What emerges first and foremost from Debord’s writings in 1968 is that the situationists’ initial reaction to the May “events” was to interpret them as the first example of a spontaneous general strike in the context of what he called “overdeveloped capitalism”. Debord’s position on this question is linked to his questioning of the status of the avant-gardes. At the time, Debord and those close to him sought both to (...) conceptualise and to enact the end of the avant-gardes. And this included the Internationale Situationniste in its status as political, philosophical and artistic avant-garde. e article subsequently sets out to show that if the situationists did have any leverage on the events of May, it was insofar as they practised a maverick Marxism centred on the concept of alienation. is enabled them to conceptualise both the exploitation of the wage-earner and the condition of the consumer. Because they represent a comprehensive critique of capitalism and because, furthermore, they refuse to compromise on the revolutionary and worker dimension of the May-June 1968 moment, Debord’s writings of the period enable us to grasp what, in the strict sense, remains beyond any opportunistic recuperation in these events. (shrink)

À luz da secularização da sociedade, que marcou a época moderna e a contemporânea e, sobretudo, com a larga difusão do ateísmo, trata-se de discutir a questão do mal, mostrando, por um lado, que a crença em Deus poderia atribuir uma importância cada vez maior à questão do mal, mas, por outro, poder-se-ia esperar, à luz da influência do ateísmo, que o mal assumisse uma significação inédita, ou seja, o deslocamento da questão do mal, exclusivamente, à perspectiva moral. Neste artigo, (...) fala-se não de um mundo sem religião nem sem divino nem sem divindades. Fala-se de um mundo sem Deus, no singular, limitando-se o autor a tratar de uma só das religiões monoteístas e a filosofia que ela inspirou, a saber, o Cristianismo, ainda que sem fazer distinções entre suas diferentes confissões. Partindo, pois, do pressuposto de que o mal é a única coisa que Deus não criou, o autor mostra que os filósofos, inspirados no Cristianismo, consideraram que não seria possível ser virtuoso e dizer-se ateu ao mesmo tempo, a não ser pagando o preço de uma contradição. (shrink)