(Back Cover:) « La pensée métaphysique renaîtra demain. Ce sont des savants qui ont le goût et le sens de la pensée conduite jusqu’au terme de ses exigences internes, et des philosophes initiés aux sciences expérimentales qui, en commun, la feront. » L’œuvre de Claude Tresmontant (1925-1997) illustre parfaitement cette recherche de la métaphysique d’un monde en devenir, qui sait écouter et se modeler sur la transformation – la métamorphose – promise à une Création finalisée. Le trait commun aux exposés (...) ici présentés sous forme définitive a été cette recherche autour d’une pensée qui renouvelle de l’intérieur la métaphysique en réalisant le vœu de Bergson qu’elle devienne « auscultatrice », que l’énigme que pose l’homme face à son origine et sa destinée ne soit pas recouverte par une pensée qui se perdrait dans la description des choses ou dans l’esprit de système, mais qui non plus n’irait se recroqueviller sur elle-même, en narrant sa propre expérience subjective sous le mode de la déréliction. Claude Tresmontant a su penser l’être en genèse, et il a cherché à renouveler la question de l’existence de Dieu, en en transformant la problématique en dialogue avec les sciences contemporaines. À ce goût de l’être dont les sciences ont renouvelé l’approche, il a également voulu infuser un « supplément d’âme », en repensant la réalité de la création et l’horizon de la cause finale, toujours à partir de la nature ultimement théologique de la réponse à la question « qu’est-ce que l’homme ? » Contributeurs : Yves Tourenne, Philippe Gagnon, Fabien Revol, Brunor, Frédéric Crouslé, Bertrand Souchard, Emmanuel Gabellieri. Table of Contents: Note Liminaire (Ph. Gagnon) - 7 En quoi la pensée de Claude Tresmontant nous stimule-t-elle encore ? Hommage et critique (Y. Tourenne) - 13 L’imbrication de la preuve de Dieu et de la cosmologie chez Tresmontant représente-t-elle une preuve ? (Ph. Gagnon) - 27 L’usage apologétique de la philosophie de Tresmontant dans les Indices pensables de Brunor (F. Revol) - 49 Réponse à Fabien Revol (Brunor) - 77 Qu’est-ce qui cloche dans la théologie de Claude Tresmontant ? (Fr. Crouslé) - 85 Les métaphysiques principales de Claude Tresmontant : la foi biblique est-elle à part de la raison philosophique grecque ? (B. Souchard) - 109 Maurice Blondel et Claude Tresmontant (E. Gabellieri) - 123 La vision informationnelle de Tresmontant, surtout en référence au problème de l’âme (Ph. Gagnon) - 133. (shrink)

The renewal of the concept of continuous creation follows two steps: (1) an establishment of the concept of novelty in an exercise of philosophy of nature, as a means of interpreting the scientific discourse concerning the evolution of life; (2) starting out from philosophical and theological critiques and from the concept of novelty, this work proposes a reformulation of the concept of continuous creation in its dynamic perspective. If the universe of possibilities of creation proceeds from the Divine Word by (...) the will of the Father, as the first timeless ex nihilo creative moment, the Holy Spirit allows, in a second creative moment, the universe of possibilities to proceed continuously through a creative partnership in which all creatures are involved. Created novelty is the expression of a procession of one possibility among others, which has been selected by creatures during the evolutionary process, due to the interdependence of constitutive interactions and the propensities in which creatures are situated. (shrink)

The concept of continuous creation is now widely used in the context of reflections on the dialogue between science and religion. The first part of this research work seeks to understand its meaning through a twofold elaboration: (1) the historical setting of the three philosophical trends in which this concept was developed: scholastic (conservation), Cartesian (conservation through repetition of the creative act at each instant), and dynamic (interpreting the emergence of radical and contingent novelty in nature as a sign of (...) the continuity of creation); (2) a philosophical and theological critique of the concept of continuous creation regarding the question of the relationship between change and creation, in the light of its highly polymorphous contemporary use, and, in opposition, its absence within the Catholic Magisterium. This work opens the field a further step toward reflection on a renewed concept of continuous creation. (shrink)

"Catholiques et orthodoxes se revendiquent ensemble du concile Constantinople III qui affirme "une énergie divine et une énergie humaine" pour le Christ, refusant le monoénergisme théandrique. Pourtant, des catholiques (thomasiens) défendent une simplicité divine, une grâce créée et une vision de Dieu alors que des orthodoxes (palamites) soutiennent une distinction réelle entre essence et énergie en Dieu, une énergie incréée et un Dieu inconnaissable. L'examen des divergences ne permet-il de voir des convergences? Dans l'Écriture, si l'énergie se rapporte souvent à (...) une opération de Dieu, elle est aussi l'énergie de l'homme et des éléments de la nature, incréée et créée. La théologie des énergies divines n'est-elle pas aussi une théologie des énergies humaines et cosmiques? L'examen et la comparaison de l'énergie chez Aristote et de l'énergie chez Plotin permettent de saisir des divergences. Avec le Stagirite, nous avons une analogie des énergies physique, biologique, sensible, intellectuelle, éthique et théologique. L'Un plotinien conduit la foi chrétienne à toujours plus d'équivocité et d'altérité, selon une forme de monoénergisme divin. Méditer et articuler les différentes présences de Dieu (création, grâce et incarnation) peut aider à saisir les convergences. Les Latins pourraient reconnaître qu'ils ont besoin d'une théologie des énergies qui ne peut pas se réduire à l'acte et à la substance, car Pattus latin, statique, juridique et théâtral n'est pas l'energeia grec, dynamique, physique et éthique. Les Grecs peuvent saisir que cette théologie des énergies doit prendre des accents aristotéliciens, à la suite de saint Maxime le confesseur, au-delà de Plotin et du néoplatonisme."--Page 4 of cover. (shrink)

Synthèse sur la philosophie théorique d'Aristote (mathématique, physique et métaphysique) réalisée à partir de l'ensemble de son oeuvre et notamment des livres moins connus comme ceux sur les animaux, "Les problèmes" ou "Les petits traités d'histoire naturelle".

Qu'est-ce qu'une personne humaine si elle n'est 'ni ange, ni bête' selon le mot de Pascal? Pour l'écologie profonde et l'antispécisme, comme pour Darwin, la différence entre l'Homme et l'animal ne serait que de degré. Mais un examen attentif de la vie rationnelle (conscience, langage, technique, liberté), de la vie sensible (sensation, désir, violence, souffrance), de la vie corporelle (sexualité, naissance, nutrition, mort) permet d'induire une différence de nature. Par ailleurs, la religion demeure un propre de l'Homme par rapport à (...) l'animal. Peut-elle s'enraciner dans la diversité de cette vie rationnelle, sensible et corporelle, non comme un ajout externe, mais comme son accomplissement? Ni ange, ni bête, l'Homme ne s'identifie ni à l'animal, ni à un pur esprit religieux désincarné. L'humanité se réfléchit au double miroir de l'animalité et de la divinité. L'Homme n'existe qu'entre les deux pôles irréductibles de l'immanence et de la transcendance. Le spirituel humain s'incarne dans le plus charnel."--Page 4 of cover. (shrink)

Si le terme d’énergie est central dans la science physique contemporaine, il est difficile à définir et à enseigner. Pour essayer d’en comprendre le sens, il faut d’abord voir l’écart entre la mécanique classique de Descartes, Galilée ou Newton qui utilisent le mot de force et la thermodynamique qui introduit le terme d’énergie dans la science. Alors que la force est l’action d’un corps à travers un espace vide, l’énergie exprime le bilan d’un système où nous trouvons conservation et transformation (...) dynamique en même temps. Avec Einstein, l’énergie intensifie sa présence avec la célèbre équation E=mc2. De plus l’énergie quantique semble paradoxale. Cette caractérisation contemporaine de l’énergie physique peut prendre pour miroir réflexif, l’inventeur du mot énergie, Aristote. (shrink)

Qu'est-ce qu'une personne humaine pour notre société postmoderne? Une histoire de l'humanisme peut aider à répondre à cette question. L'humanisme grec est pluriel mais centré sur la nature. L'humanisme médiéval et chrétien s'appuie sur la Révélation de Dieu. L'humanisme moderne est anthropocentrique. L'humanisme postmoderne serait 'angélocentrique,' achèvement d'un détachement de la nature et de Dieu. Le propos de Pascal se réalise : « L'Homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête. (...) » La vision postmoderne de l'Homme est en fait post-humaniste, une gnose : un dualisme corps/esprit, un salut par la connaissance, un relativisme éthique, un rejet de la révélation de Dieu, un retrait du monde ou de la nature. Le retrait du christianisme n'est pas la fin du religieux, mais le retour ou l'émergence de spiritualités immanentes. Les bêtises de l'angélisme postmoderne s'appellent transhumanisme, wokisme, écologisme, animalisme."--Page 4 of cover. (shrink)

L'article s'intéresse aux obstacles épistémologiques qui empêchèrent Wittgenstein d'admettre l'idée moderne de logique modale et, en particulier, les logiques d'attitudes propositionnelles. Tout en proposant un aperçu rétrospectif de la logique des modalités épistémiques, nous verrons que ces obstacles reposent avant tout sur la nature de l'espace logique présenté dans le Tractatus Logico-Philosophicus et le statut métaphysique du sujet. Des passages éclairants seront rappelés pour justi.

Logical Atomism is a philosophy that sought to account for the world in all its various aspects by relating it to the structure of the language in which we articulate information. In _The Philosophy of Logical Atomism,_ Bertrand Russell, with input from his young student Ludwig Wittgenstein, developed the concept and argues for a reformed language based on pure logic. Despite Russell’s own future doubts surrounding the concept, this founding and definitive work in analytical philosophy by one of the (...) world’s most significant philosophers is a remarkable attempt to establish a novel way of thinking. (shrink)

By what process of development he came to this opinion, though in itself an important and interesting question, is logically irrelevant to the inquiry how far the opinion itself is correct ; and among his opinions, when these have been ascertained, it becomes desirable to prune away such as seem inconsistent with his main doctrines, before those doctrines themselves are subjected to a critical scrutiny. Philosophic truth and falsehood, in short, rather than historical fact, are what primarily demand our attention (...) in this inquiry. (shrink)

_'Philosophy, from the earliest times, has made greater claims, and acheived fewer results than any other branch of learning... I believe that the time has now arrived when this unsatisfactory state of affairs can be brought to an end'_ - _Bertrand Russell_ So begins _Our Knowledge of the Eternal World_, Bertrand Russell's classic attempt to show by means of examples, the nature, capacity and limitations of the logico-analytical method in philosophy.

First published in 1984 as part of The Collected Papers of Bertrand Russell , Theory of Knowledge represents an important addition to our knowledge of Russell's thought. In this work Russell attempts to flesh out the sketch implicit in The Problems of Philosophy . It was conceived by Russell as his next major project after Principia Mathematica and was intended to provide the epistemological foundations for his work. Russell's subsequent difficulties in presenting his theory of knowledge, brought on by (...) what he considered to be devastating criticisms of Wittgenstein, led to both his abandonment of this work and to a major transformation in his thought. Theory of Knowledge , now available for the first time in paperback, gives us a picture of one of the great minds of the twentieth century at work. It is possible to see the unsolved problems left without disguise or evasion. This second edition has retained the full scholarly introduction. The photographs of the manuscript, appendices, and notes on textual matters have been eliminated to provide a concise and accessible guide to understanding both Russell's own thought and his relationship with Wittgenstein. (shrink)

'China, by her resources and her population, is capable of being the greatest power in the world after the United States.' Bertrand Russell, The Problem of China In 1920 the philosopher Bertrand Russell spent a year in China as Professor of Philosophy at the University of Beijing, where his lectures on mathematical logic enthralled students and listeners, including Mao Tse Tung, who attended some of Russell's talks. Written at a time when China was largely regarded by the West (...) as backward and weak, The Problem of China sees Russell rise above the prejudices of his era and presciently assess China's past, present and future. Russell brings his analytical and insightful eye to bear on some fundamental aspects of China's history and politics, cautioning China against adopting a purely Western model of social and economic development, which he regarded as characterized by a combination of greed and militarism. Beginning with an overview of nineteenth-century Chinese history and considering China's relations with Japan and Russia, Russell then contrasts Chinese civilization with Western. He devotes a fascinating chapter to the character of the Chinese, which he argues is complex but ultimately defined by a 'pacific temper'. With uncanny foresight, Russell predicts China's resurgence, but only if it is able to establish an orderly government, promote industrial development under Chinese control and foster the spread of education. This Routledge Classics edition includes a new introduction by Bernard Linsky. (shrink)

With a new introduction by Michael Ruse, this book will reintroduce Bertrand Russell's writings to readers and students of philosophy and religion. Russell provides an insightful study of the historical conflicts between science and traditional religion until the beginning of the Second World War. In a wide range of topics, including evolution, demonology and medicine, sould and body, determinism, mysticism, and science and ethics, Russell provides historic events in which scientific breakthroughs clashed with Christian doctrine. Through these examples, we (...) find in history a constant upheaval and re-evaluation of our systems of belief, and identify where similar debates between modern science and the Church still exist today. (shrink)

It is often thought that metaphysical grounding underwrites a distinctive sort of metaphysical explanation. However, it would be a mistake to think that all metaphysical explanations are underwritten by metaphysical grounding. In service of this claim, I offer a novel kind of metaphysical explanation called metaphysical explanation by constraint, examples of which have been neglected in the literature. I argue that metaphysical explanations by constraint are not well understood as grounding explanations.

Suppose that A explains B. Do A and B need to be true? Provided that we have metaphysical explanation in mind, orthodoxy answers “yes:” metaphysical explanation is factive. This article introduces and defends a non-factive notion of metaphysical explanation. I argue that we need a non-factive notion of explanation in order to make sense of explanationist arguments where we motivate a view by claiming that it offers better explanations than its competitors. After presenting and rejecting some initially plausible rivals, I (...) account for non-factive metaphysical explanation by drawing on existing applications of structural equation models to metaphysical grounding. (shrink)

'A scientific opinion is one which there is some reason to believe is true; an unscientific opinion is one which is held for some reason other than its probable truth.' - Bertrand Russell One of Russell's most important books, this early classic on science illuminates his thinking on the promise and threat of scientific progress. Russell considers three questions fundamental to an understanding of science: the nature and scope of scientific knowledge, the increased power over nature that science affords, (...) and the changes in the lives of human beings that result from new forms of science. With customary wit and clarity, Russell offers brilliant discussions of many major scientific figures, including Aristotle, Galileo, Newton and Darwin. With a new introduciton by David Papineau, King's College, London. (shrink)

La biologie occupe une place centrale dans la philosophie de Raymond Ruyer. Nous nous intéressons dans cet article à certains faits biologiques, considérés par Ruyer comme ayant une portée métaphysique essentielle. Nous nous demanderons si les récentes évolutions de la biologie du développement ont pu invalider ses thèses concernant la morphogenèse, c’est-à-dire l’apparition d’une nouvelle forme dans le développement embryonnaire, et particulièrement son rejet des explications mécanistes. Nous étudierons trois ensembles de faits sur lesquels Ruyer appuie sa philosophie du développement (...) : le rejet du mécanisme et l’importance des facteurs non-génétiques dans l’embryogenèse, la coordination spatiale du développement et notamment de la différenciation cellulaire, et la nécessité de faire appel à une forme de causalité descendante allant de l’organisme au génome. À travers cette étude, si nous ne pouvons prétendre statuer définitivement sur la solution ruyérienne, nous avons toutefois cherché à mettre en évidence la persistance d’importants débats philosophiques autour du problème de la morphogenèse et la fécondité d’une étude de la philosophie de Ruyer pour les aborder. (shrink)

The key to human nature that Marx found in wealth and Freud in sex, Bertrand Russell finds in power. Power, he argues, is man's ultimate goal, and is, in its many guises, the single most important element in the development of any society. Writting in the late 1930s when Europe was being torn apart by extremist ideologies and the world was on the brink of war, Russell set out to found a 'new science' to make sense of the traumatic (...) events of the day and explain those that would follow. The result was Power , a remarkable book that Russell regarded as one of the most important of his long career. Countering the totalitarian desire to dominate, Russell shows how political enlightenment and human understanding can lead to peace - his book is a passionate call for independence of mind and a celebration of the instinctive joy of human life. (shrink)

_Marriage and Morals_ is a compelling cross-cultural examination of individual, familial and societal attitudes towards sex and marriage. By exploring the codes by which we live our sexual lives and conventional morality, Russell daringly sets out a new morality, shaped and influenced by dramatic changes in society such as the emancipation of women and the wide-spread use of contraceptives. From the origin of marriage to the influence of religion, Russell explores the changing role of marriage and codes of sexual ethics. (...) The influence of this great work has turned it into a worthy classic. (shrink)

Originally published in 1947, this book presents the content of the fourth annual lecture of the National Book League, which was delivered by Bertrand Russell in October 1946. In his lecture Russell provides a discussion of the relationship between philosophies and the development of political systems, in addition to the political qualities of philosophical thinking. This book will be of value to anyone with an interest in political philosophy and the works of Russell.

In recent years, a hierarchical view of reality has become extremely influential. In order to understand the world as a whole, on this view, we need to understand the nature of the fundamental constituents of the world. We also need to understand the relations that build the world up from these fundamental constituents. Building pluralism is the view that there are at least two equally fundamental relations that together build the world. It has been widely, though tacitly, assumed in a (...) variety of important metaphysical debates. However, my primary aim in this paper is to argue that this has been a mistake. I will show that serious problems concerning the relationship between building and fundamentality afflict pluralism and are likely fatal to it. I claim that, for better or worse, our best hope is building singularism, the view that there is a single most fundamental building relation. I conclude by examining the advantage that singularist accounts enjoy over their pluralist rivals. (shrink)

The years 1909-1913 were among the most productive, philosophically speaking, of Bertrand Russell's entire career. In addition to the papers reprinted in this volume, he brought Principia Mathematica to its finished form and wrote The Problems of Philosophy, Theory of Knowledge and Our Knowledge of the External World . In October 1910, Russell began teaching at Cambridge, having accepted an appointment as lecturer in logic and the principles of mathematics at Trinity College for a term of five years. The (...) following year, Ludwig Wittgenstein began to attend his lectures. Within a few months, Wittgenstein had exerted a major influence on Russsell's philosophical thinking, perhaps even more than Russell had influenced his thought. (shrink)

Ce numéro prolonge la contribution de _Corela_ au débat entre « la tradition d’une linguistique de la langue […] des énoncés » d’un côté et, de l’autre, « une linguistique des contextes […] des textes et des discours ». En ouverture du copieux Hors Série 11 édité par Pascale Brunner _et al._, Catherine Kerbrat-Orecchioni montrait comment le débat s’est déplacé – sans vraiment changer de nature – entre, d’une part, « les partisans d’une description “immanente” » et, d’autre part ceux (...) « qui considèrent que l’analyste doit […] récolter le plus d’informations possible « pour décrire le sens et son processus de production. 1. De l’énoncé à ses cotextes et ses contextes Les présentes contributions partiront d’une autre... (shrink)

The argument from absence of analysis (AAA) infers primitivism about some x from the absence of a reductive analysis ofx. But philosophers use the word ‘primitive’ to mean many distinct things. I argue that there is a robust sense of ‘primitive’ present in the metaphysics literature that cannot be inferred via the AAA. Successfully demonstrating robust primitivism about somexrequires showing two things at once: that a reduction ofxis not possible and that an explanatorily deep characterization ofxis not available. In order (...) to secure this second explanatory claim, the AAA must wrongly assume that reductive analysis is our only source of explanatory characterization. I argue that this is false by offering a distinct way of providing explanatory characterizations backed by suitably understood metaphysical constraints. While there remains a minimal sense of ‘primitive’ inferable via the AAA, this sense is exhausted by the denial of reduction. With minimal primitivism as its target, the AAA is uninteresting. (shrink)

No sólo los especialistas en filosofía, sino también las personas interesadas en los problemas del hombre y su futuro, recibieron periódicos testimonios de la capacidad de BERTRAND RUSSELL (1872-1970) para enfrentarse, a lo largo de su dilatada y fecunda vida, con todo tipo de cuestiones, desde las muy técnicas de la teoría del conocimiento o la filosofía matemática, hasta las de la justicia y moralidad de los regímenes políticos, de los conflictos bélicos y de los sistemas sociales. Este volumen (...) de ENSAYOS FILOSÓFICOS reúne varios escritos sobre la ética, la historia y la verdad, de los que revisten singular interés los trabajos dedicados a la exposición y análisis de las concepciones acerca de la verdad y falsedad, tal como fueron expuestas por William James, y a la crítica general del pragmatismo. (shrink)

This volume covers the period from the beginning of Russell's work on Volume Two of the Principles of Mathematics to the critical discovery of the theory of descriptions in 1905. Foundations of Logic gives a vivid picture of Russell wrestling with the logical paradoxes, often unsuccessfully, as he tries out one foundational scheme after another. This volume provides the key to both Bertrand Russell's philosophy of logic and philosophy of mathematics. It includes unpublished work on the theory of denoting (...) which predates Russell's famous article of 1905 and unpublished manuscripts on the so-called "zig-zag" theory with which Russell attempted to provide a type-free foundation for mathematics. The volume also gathers together for the first time a number of reviews and survey articles, along with two talks on modality and truth. It will be an essential addition to any Bertrand Russell collection. (shrink)

Letter-position tolerance varies across languages. This observation suggests that the neural code for letter strings may also be subtly different. Although language-specific models remain useful, we should endeavor to develop a universal model of reading acquisition which incorporates crucial neurobiological constraints. Such a model, through a progressive internalization of phonological and lexical regularities, could perhaps converge onto the language-specific properties outlined by Frost.

Abstract: In this paper we argue that Robert Kane’s theory of free will cannot accommodate the possibility of a sinless individual who faces morally significant choices because a sinless agent cannot voluntarily accord value to an immoral desire, and we argue that Kane’s theory requires this. Since the Jesus of the historic Christian tradition is held to be sinless, we think Christians should reject Kane’s theory because it seems irreconcilable with historic Christian Christology. We consider two objections to our argument (...) and argue that both fail. (shrink)

The article on my theory of descriptions by Mr. Lejewski raises two points. One is as to the copula. I do not quite understand why it is thought that an ambiguity in the meaning of the word “is” is relevant in regard to my theory of descriptions. There are many problems in regard to which it is relevant. I have mentioned one of these in criticizing Hegel in Our Knowledge of the External World on p. 39 n of the original (...) edition . But, although I have read Mr. Lejewski's argument several times, it still seems to me quite clear that in “Scott is the author of Waverley” the “is” is that of identity. Nor have I been able to understand why he considers his theory of descriptions preferable to mine. I am, however, quite willing to believe that there is some point that I have missed in his discussion. (shrink)

Journal Name: Semiotica Issue: Ahead of print.

a classification of educational theories with authors.

Contemplados en su contexto social, los conflictos politicos de nuestra epoca despiertan intereses que nublan la objetividad de las opiniones. Bertrond Russell propone garantizar esta objetividad instalandonos en el marco de una etica imparcial, incompatible con cualquier fanatismo.

"La Nouvelle Alliance (1979), by physicist Ilya Prigogine and philosopher Isabelle Stengers, is both a book on the history and philosophy of thermodynamics and a philosophical essay on man's place in nature. It has given rise to lively interdisciplinary controversy.".

Cet article a pour but d’expliquer en quoi l’urgence écologique nous impose de repenser le rapport de la démocratie aux territoires. Nos institutions politiques (internationales, nationales, locales) ne se montrent pas capables de faire face aux crises écologiques actuelles (climat, eau, biodiversité, approvisionnement énergétique). Or la solution n’est pas de valoriser l’échelon local au détriment du global en reconduisant les topoi philosophiques vantant les petites républiques ou promouvant la participation, mais de prendre les décisions adéquates à l’échelle pertinente. La capacité (...) d’ajustement spatiale et temporelle de la démocratie pourrait définir le principe de nouvelles institutions. (shrink)

Les systèmes éducatifs sont en pleine mutation. Ceci rend d’autant plus urgent de réfléchir sur les fondements, les enjeux et les stratégies de l’acte éducatif. Pour faciliter cette réflexion, ce livre propose une grille analytique qui permet de comprendre les enjeux de différentes propositions de changement et ainsi d’avoir des points de repère pour prendre des décisions judicieuses. Cet ouvrage comprend de nombreux tableaux explicatifs qui permettent d’accéder rapidement au coeur des principales philosophies contemporaines de l’éducation. Quand nous parlons de (...) l’acte éducatif, nous faisons référence à quatre grandes intentions, orientations différentes ou composantes prioritaires : connaître, apprendre, agir, devenir. Habituellement, les enseignants et les chercheurs mettent l’accent sur une de ces intentions quand vient le temps de définir une pédagogie ou un projet de changement pédagogique. Ce livre s’adresse aux parents qui veulent savoir de quoi il en retourne dans le monde contemporain de l’éducation. Il s’adresse également aux futurs enseignants afin de les aider à effectuer les meilleurs choix de stratégies éducatives. Il sera aussi très utile pour les professeurs qui veulent éclaircir les fondements des options éducatives et pédagogiques de leurs cours et de leurs programmes. (shrink)