In 1795 the Marquis de Sade published his La Philosophic dans le boudoir, in which he proposed the use of induced abortion for social reasons and as a means of population control. It is from this time that medical and social acceptance of abortion can be dated, although previously the subject had not been discussed in public in modern times. It is suggested that it was largely due to de Sade's writing that induced abortion received the impetus which (...) resulted in its subsequent spread in western society. (shrink)

Sade's personal fate has too long encouraged critics to concentrate on his personal isolation and personal revolt. Extraordinary as his life was, the light that it throws on his work casts into shade the intellectual context that was much more important to its generation than his actual experience. This book is about how Sade took a pure version of eighteenth-century materialism and rendered it into an even purer form of pornography. The eternal yet unequal clashing of atomic bodies (...) became the endless torture of human ones. It traces the intellectual genealogy that links Sade to his materialist forebears (d'Holbach, Condillac, Buffon, Diderot, La Mettrie, Robinet, Delisle de Sales) and shows how the germs of cruel pleasure were already present in elements of their work, as much in their rhetoric and stylistics as in their arguments. Sade, aided by his grounding in the interpretative techniques of illicit clandestine and libertine literature, read them attentively and developed their presentation as well as their content into a flawlessly logical and self-referential system. Thus the arrogant philosopher (the author / the libertine) did not just mouth his cruel positions but enacted them, proving the behaviour of matter as he/she did so. This reading of Sade's work refers its principal elements - shape, style and contents - back to the hardcore of materialism, offering an account which, while not making it more tolerable, renders it at once more accessible and more comprehensible. (shrink)

Résumé Le problème complexe de la réception tardive de tout l’œuvre du marquis de Sade doit être considéré dans le contexte de l’histoire de la censure en Hongrie au cours de plusieurs siècles. Mon article se nourrit de mon expérience de traductrice, en particulier de ma traduction de La Philosophie dans le boudoir (1989). L’aperçu historique sur l’absence de réception de ses textes avant 1989 puis sur la période suivante qui a commencé avec le changement de régime et une (...) grande liberté dans le domaine éditorial, illustre bien les limites et les avatars de la censure en Europe Centrale et Orientale. (shrink)

Pour autant que nous lisions Sade dans la perspective de la métaphysique platonicienne, il nous apparaít comme un scélérat psychopathe, dont l'oeuvre est digne de bûcher. Car si ses romans sont le reflet de la réalité, il n'у a pas de justification pour lui. Mais le monde sadique, prétend-il, en effet, à être une copie du monde réel, dont l'existence n'est encore que potentielle? Faut-il alors craindre Sade et le prendre pour un fou en le mettant sous le (...) boisseau? L'analyse de la conscience sadique enlève des doutes et des hésitations qui naissent en nous. Sade n'est pas aliené dans le sens que nous voulions imputer. D'un coté la perversion, de l'autre coté l'experience à laquelle il soumet, sous la pression des forces obscures, sa propre conscience, excluent les raisons de nos accusations. L'oeuvre de Sade est, en vérité, une manifestation de ce que G. Deleuze a nommé "renversement du platonisme". En tant que telle elle se développe en dehors de la distinction platonicienne fondamentale: Originel - Copie, en devenant une évocation du troisiéme "élément platonicien" - "faux prétendant", soit du Simulacre. С'ést en "faux" ou "simulé" qu elle retrouve sa vérité. Ce contexte permet de traiter Sade comme un grand precurseur de Nietzsche et de voir en lui un penseur anticipant beaucoup de problibnes actuels de la philosophie contemporaine, comme par exemple le problème du nihilisme. Le systeme sadique c'ést une singuliére synthése qui se compose, en outre de "motifs nietzschéennes", d'un mécanisme du siécle des lumiéres et d'une philosophie kantienne de volonté, alors de deux conceptions antinomiques de la pensée du XVIIIе siécle. Done on ne peut pas exagérer en disant que Sade est un penseur traversant son époque et ouvrant des horisons nouveaux devant la "philosophie de l'homme". II est très significatif que le dévoilement de ces horizons n'est pas pour Sade un effort exclusivemant théorique, mais qu'il est une tentative d'une dimension pratique. Ses solutions philosophiques, Sade les paye de la géhenne de sa propre conscience, qui, tourmenté par la nécessité d'une négation, culmine en anéantir un proche ainsi que soi-méme. (shrink)

L'homme des droits de l'homme eut une belle vie, pleine de bruit et de fureur, mais aujourd'hui, il n'est plus. En lieu et place a surgi un nouvel homme, égoïste, hédoniste, à la recherche de son seul plaisir ; sa préoccupation première, essentielle, c'est l'amour de soi, l'émerveillement de soi, la satisfaction de soi, et l'Etat est sommé d'y satisfaire. Car l'Etat n'est plus ce tyran féroce, avide de pouvoir, ce despote aux aguets qui attend l'occasion pour soumettre ces sujets (...) ; il ne fait plus vraiment peur ; il a été assagi, apprivoisé et sa fonction est de gérer un nouveau pacte social : non plus de faire respecter la liberté de tous mais celle de chacun ; non plus d'établir l'égalité pour tous mais pour chacun ; non plus de protéger un «moi commun», une nation, une collectivité, mais un moi individuel ; les hommes ne se sont pas réunis pour leur sécurité et leur conservation, mais pour mieux jouir les uns des autres. (shrink)

Resumé : Présentation des approches théoriques qui permettent de repenser sous un nouveau jour l’extrême singularité de l´oeuvre sadienne qui nous défie. Consideration que l’oeuvre littéraire-philosophique du Marquis de Sade a été essentiellement soutenu par des thèses conçus par J. O. de La Mettrie et E. Condillac. Plus encore, que Sade produit une sorte de mélange des deux matérialistes du XVIII e siècle, desquelles, comme nous le verrons, il diffère aussi. Que Sade illustre, particulièrement à travers de (...) l’orgie, la pleine réalisation de leurs thèses, ce qui les conduit à un matérialisme plus que radical, en effet, à des conséquences ultimes. Pour le démontrer, je réfléchis aux notions suivantes : Nature ; Nature humaine ; Matière ; Raison ; Plaisir ; Pédagogie –comme education libertine ; et enfin, sur le concept d’Entropie. C´est-à-dire, une situation de chaos, de désordre maximal, une situation d'écoulement. Elle reconnaît la tendance universelle de tous les systèmes de passer d’un état d’ordre à un état de désordre croissant qui conduit dans un second temps à l’impossibilité même de garder une certaine forme de vie. Bien, toutes réunies ici pour justifier le concept, que j´ose construire, d’« Orgie ». Utilisant lettre majuscule pour le distinguer. Enfin, cette aventure a pour but de souligner les influences de Sade, ainsi que l’originalité de son oeuvre et sa contribution à l’histoire de la philosophie moderne et contemporaine. Mots-clés : Siécle XVIII ; Matérialisme ; Sade ; Orgie ; Entropie.: Presentation of the theoretical approaches that allow rethinking in a new light the extreme uniqueness of Sade's work that challenges us. Consideration that the literary and philosophical work of the Marquis de Sade was mainly supported by the materialistic theses by J.O. La Mettrie and E. Condillac. Sade produces a kind of mixture of both materialists from the eighteenth century, which, as we shall see, also differs from theirs. Sade shows, especially through the orgy, the full realization of his theses, professing a more than radical materialism, in fact, to the ultimate consequences. To demonstrate this, I will reflect on the following concepts: Nature, Human nature, Matter, Reason, Pleasure, Libertine Education and, finally, the concept of Entropy, understood as a situation of chaos, of maximum disorder, of flow of energy flow. It recognizes the universal tendency of all physical systems to lead to a state of increasing disorder, resulting in the inability to maintain any form of life. Well, all these concepts are gathered here to justify the "Orgy", distinguished by the upper-case letter. Finally, this adventure intends to highlight the influences of Sade and the originality of his work, as well as his contribution to the history of modern and contemporary philosophy. Keywords : Eighteenth century; Materialism; Sade; Orgy; Entropy. (shrink)

Dans une lettre à son épouse, Sade fait l'éloge de la bizarrerie et l’élève au rang de catégorie esthétique sous le nom de « principe de délicatesse ». Cela peut sembler paradoxal, comme l'a bien remarqué Michel Delon, que celui qui énonce le devoir de délicatesse est celui-là même dont le nom est devenu synonyme de brutalité. Le terme est en effet ambigu et possède dans l'oeuvre du marquis plusieurs sens: de l'échange de soins entre Juliette et sa maîtresse (...) préférée La Durand, en passant par une simple manie sexuelle, jusqu'à la fantaisie « la plus bizarre et la plus singulière de toutes », celle qui dépend d'une richesse fastueuse et qui ne s'achève que sur un tas de corps baignés de sang. Il s'agit d'abord d'examiner les différents sens du terme chez Sade ; puis d'analyser les interprétations que Roland Barthes, Annie Le Brun et Michel Delon donnent de la délicatesse scélérate ; enfin de mettre en évidence sa spécificité par rapport à la prodigalité luxurieuse. (shrink)

While popular debate grapples with the legality of gay marriage, networks of medical, political, and juridical discourses produce and situate sexuality in a field of knowledge that is constantly under examination and administration. The rationalization of sexuality, and its dispersion into multiple fields of knowledge, has become part of a system of power relations that produces identities and manages them. Within this context, this paper places Horkheimer and Adorno's excursus on Sade's Juliette in conversation with Foucault's first volume of (...) the History of Sexuality. It explores how instrumental reason and power/knowledge relationships produce discourses of sexuality, which have come to dominate Western society. It also explores possible sites of resistance, through the notion of performativity, that exist within these modes of rationalization and power. I argue that this interlocution of Horkheimer and Adorno with Foucault helps us see sexuality as a site of both domination and resistance. It also shows how sexuality is produced in a field of contestation where possibilities of practices of freedom are always circumscribed by modes of rationalization and networks of power. (shrink)

Cet essai a pour motif central le mythe de l'Annonciation, fondateur de l'Europe contractualiste moderne. Il étudie l'importance de l'invasion des " barbares", de la rencontre avec l'Autre et du contrat que l'on passe avec lui, entente étrange d'où naît le sujet politique libre. Il a l'originalité de parler de l'Europe - le dernier continent inexploré -à partir d'un point de vue américain et de parler du politique à partir de textes littéraires: les écrits de Dante, Sade et Aquin. (...) C'est dans une petite barque, une embarcation toute frêle, que nous nous sommes lancé à la découverte d'un continent à peu près inconnu, plus farouche que le continent noir, plus sauvage que les Amériques, et composé de substances plus volatiles, plus inflammables que l'Asie ou l'Orient... Car le continent sur lequel nous avons mis le cap, c'est celui du Verbe. (shrink)

Este artículo tiene como objetivo estudiar el proceso de articulación del “estratonismo”, constructo histórico-filosófico creado en torno a la figura de Estratón de Lámpsaco, en la Ilustración francesa. Argumentaremos que el materialismo ateo ilustrado incorpora elementos estratonistas, centralmente la idea de la naturaleza como potencia productiva ciega. Nos abocaremos a reconstruir tal proceso de articulación, concentrándonos en la obra de autores de posiciones diversas como Cudworth, Bayle y d’Holbach. Examinaremos a continuación la reapropiación crítica del estratonismo que realiza Braschi, uno (...) de los personajes filósofos de la obra Histoire de Juliette de Sade, en su metafísica materialista atea. (shrink)

Les quinze sections de cet ouvrage proposent un parcours de réflexion à partir du démantèlement sadien de la normativité et de la déconstruction kierkegaardienne de la vie "bonne", qui engage des auteurs tels qu'Adorno, Arendt, Otto Gross, Agnes Heller, Kalivoda, Lacan, Cavell, Nussbaum, parmi d'autres, dans une analyse inusitée de la subjectivité révolutionnaire et des individualités révoltées. Ces critiques de l'aliénation comme "métaphysique de l'essence humaine" relancent, d'après l'autrice, la continuité artistique et l'aspiration politique du romantisme révolutionnaire, réinstallant ainsi la (...) dialectique permanente du libertinisme et du romanticisme au coeur même de l'échafaudage communiste comme scène réelle, symbolique et imaginaire de l'émancipation humaine."--Page 4 of cover. (shrink)

Sade, Pasolini, Bataille, Claude Louis-Combet, David Nebreda et bien d’autres, sans doute sont-ils nombreux à avoir cherché Dieu au fond de la fécalité. Sur le concept du visage du fils de Dieu, pièce de théâtre mise en scène par Roméo Castellucci, semble ouvrir une autre relation entre ces deux pôles, faisant peut-être de l’excrément le signe éminent de l’impossibilité de Dieu. Sur le concept du visage du fils de dieu, parce que la défécation est donnée à voir sur la (...) scène, pose d’emblée la... (shrink)

This book tells the story of modern ethics, namely the story of a discourse that, after the Renaissance, went through a methodological revolution giving birth to Grotius’s and Pufendorf’s new science of natural law, leaving room for two centuries of explorations of the possible developments and implications of this new paradigm, up to the crisis of the Eighties of the eighteenth century, a crisis that carried a kind of mitosis, the act of birth of both basic paradigms of the two (...) following centuries: Kantian ethics and utilitarianism. The new science of natural law carried a fresh start for ethics, resulting from a mixture of the Old and the New. It was, as suggested by Schneewind, an attempt at rescuing the content of Scholastic and Stoic doctrines on a new methodological basis. The former was the claim of existence of objective and universal moral laws; the latter was the self-aware attempt at justifying a minimal kernel of such laws facing skeptical doubt. What Bentham and Kant did was precisely carrying this strategy further on, even if restructuring it each of them around one out of two alternative basic claims. The nineteenth- and twentieth-century critics of the Enlightenment attacked both not on their alleged failure in carrying out their own projects, but precisely on having adopted Grotius’s and Pufendorf’s project. What counter-enlightenment has been unable to spell out is which alternative project could be carried out facing the modern condition of pluralism, while on the contrary, if we takes a closer look at developments in twentieth-century ethics or at on-going discussions on practical issues, we might feel inclined to believe that Grotius’s and Pufendorf’s project is as up-to-date as ever. -/- Table of Contents -/- Preface I. Fathers of the Reformation and Schoolmen 1.1. Luther: passive justice and the good deeds; 1.2. Calvin: voluntarism and predestination; 1.3. Baroque Scholasticism; 1.4. Casuistry and Institutiones morales -/- II Neo-Platonists, neo-Stoics, neo-Sceptics 2.1. Aristotelian, neo-Platonic, neo-Epicurean and neo-Cynic Humanists; 2.2. Oeconomica and the art of living; 2.3. Neo-Stoics; 2.4. Neo-Sceptics; 2.5. Moralistic literature -/- III Neo-Augustinians 3.l. The Jansenists on natura lapsa, sufficient grace, pure love; 3.2. Nicole on the impossibility of self-knowledge; 3.3. Nicole on self-love and charity; 3.4. Nicole against civic virtue, for Christian civility; 3.5. Malebranche on general laws and necessary evil; 3.6. Malebranche on Neo-Augustinianism and Platonism. -/- IV Grotius, Pufendorf and the new moral science 4.1. Grotius against Aristotle and the sceptics; 4.2. Mersenne and Gassendi; 4.3. Descartes on ethics as the last branch of philosophy’s tree; 4.4. Hobbes on scepticism and the new moral science; 4.5. Spinoza on the new moral science as a descriptive science;4.6. Locke on voluntarism and probabilism; 4.7. Pufendorf on natural law as an exact science; 4.8. Pufendorf on physical and moral entities; 10. Pufendorf on self-preservation -/- V The empiricist version of the new moral science: from Cumberland to Paley 5.1. Cumberland against Hobbesian voluntarism; 5.2. Cumberland and theological consequentialism; 5.3. Cumberland on universal benevolence and self-love; 5.4. Shaftesbury on the moral sense; 5.5. Hutcheson on natural law and moral faculties; 5.6. Gay, Brown, Paley and theological consequentialism. -/- VI The rationalist version of the new moral science: from Cudworth to Price 6.1. The Cambridge Platonists; 6.2. Shaftesbury on the moral sense; 6.3. Butler and a third way between voluntarism and scepticism; 6.4. Price and the rational character of moral truths; -/- VII Leibniz’s compromise between the new moral science and Aristotelianism 1.Leibniz against voluntarism; 2.Leibniz against the division between the physical and the moral good; 3.Leibniz on la place d’autrui and theological consequentialism; 4.Thomasius, Wolff, Crusius -/- VIII French eighteenth-century philosophers without the new moral science 8.1. The genealogy of our ideas of virtue and vice; 8.2. Maupertuis and moral arithmetic 8.3. The philosophes and the harmony of interests; 8.4. Rousseau on corruption, self-love, and virtue; 8.5. Sade on the merits of vice -/- IX Experimental moral science: Hume and Adam Smith 9.1. Mandeville’s paradox; 9.2. Hutcheson on the law of nature and moral faculties; 9.3. Hume on experimental moral philosophy and the intermediate principles; 9.4. Hume’s Law; 9.5. Hume on the fellow-feeling; 9.6. Hume on natural and artificial virtues and disinterested pleasure for utility; 9.7. Adam Smith’s anti-realist metaethics; 9.8. Adam Smith on self-deception and the paradox of happiness; 9.9. Adam Smith on sympathy and the impartial spectator; 9.10. Adam Smith on the twofold criterion for moral judgement and its paradox; 9.11. Reid on the refutation of scepticism and the self-evidence of duty -/- X Kantian ethics 10.1. Kantian metaethics: moral epistemology; 10.2. Kantian metaethics: moral ontology; 10.3. Kantian metaethics: moral psychology; 10.4. Kantian normative ethics; 10.5. Kant on the impracticability of applied ethics; 10.6. Kantian moral anthropology; 10.7. Civilisation and moralisation; 10.8. Theology on a moral basis and the origins of evil; 10.9. Fichte and the transformation of theoretical philosophy into practical philosophy XI Bentham and utilitarianism 11.1. Bentham’s linguistic theory; 11.2. Bentham’s moral ontology, psychology, and theory of action; 11.3. The principle of greatest happiness; 11.4. The critique of religious ethics; 11.5. The new morality; 11.6. Interest and duty; 11.7. Virtues; 11.8. Private ethics and legislation -/- XII Followers of the Enlightenment: liberal Judaism and Liberal Theology 12.1. Mendelssohn; 12.2. Salomon Maimon; 12.3. Haskalā and liberal Judaism; 12.4. Liberal Theology. -/- XIII Counter-Enlighteners 13.1.Romanticism and the fulfilment of individuality as the Summum Bonum; 13.2. Hegel on history as the making of liberty; 13.3. Hegel on the unhappy consciousness and the beautiful soul; 13.4. Hegel on Morality and Sittlichkeit; 13.5. Marx on ideology, alienation, and praxis; 13.6. Schopenhauer on compassion; 13.7. Kierkegaard on faith beyond ethics. -/- XIV Followers of the Enlightenment: intuitionists and utilitarian 14.1 Whewell‘s criticism of utilitarianism; 14.2 Whewell on morality and the philosophy of morality; 14.3 Whewell on the Supreme Norm; 14.4 Whewell on the conflict between duties; 14.5 Mill and the proof of the principle of utility; 14.6 Mill’s eudemonistic utilitarianism; 14.7 Mill on rules -/- XV Followers of the Enlightenment: neo-Kantians and positivists 15.1. French spiritualism; 15.2. Neo-Kantians: the Marburg school; 15.3. Neo-Kantians: the Marburg school; 15.4. Comte’s positivism and the invention of altruism; 15.5. Social Darwinism; 15.6. Wundt and an ethic of humankind -/- XVI Post-enlighteners: Sidgwick 16.1. Criticism of intuitionism; 16.2. On ethical egoism; 16.3. Criticism of utilitarianism -/- XVII Post-enlighteners: Durkheim 17.1. Sociology as physics of customs; 17.2. Morality as physics of customs and as practical science; 17.3. On Kantian ethics and utilitarianism; 17.4. The variability of moralities;17.5. Social solidarity as end and justification of morality; 17.6. Secular morality as “sociodicy”; XVIII Post-enlighteners: Nietzsche 18.1. On the Dionysian; 18.2. On the deconstruction of the world of values 18.3 On the twofold genealogy of moralities; 18.4. On ascetics and nihilism; 18.5. Normative ethics of self-fulfilment -/- Bibliography / Index of names / Index of concepts -/- . (shrink)

Censures au XVIIIe siecle, les ecrivains-philosophes des Lumieres demeurent controverses ou singes de nos jours. Cette etude privilegie leurs idees-forces sans negliger les porte-parole. Celebres (Bayle, Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Diderot, Helvetius, d'Holbach...) ou reconnus (d'Argens, Mably, Mirabeau, d'Alembert, Volney, Mme de Stael...) ils n'enferment point leur oeuvre dans le moule d'une pensee unique. Ne parlant jamais d'une seule voix, tous associent l'invention de la liberte et l'idee neuve de bonheur. La Mettrie, materialiste medecin des ames, ecrit en precurseur de Freud. (...) Immoraliste visionnaire, Sade anticipe les derives d'une philosophie deshumanisee. Les debats seculaires avec les apologistes (Abbadie, Barruel, Bergier, Gerard, Holland, Vernes...) elaborent les fondements universels d'une morale non confessionnelle. Du refus des dogmes et de tout esprit de systeme nait une ethique transcendant les revelations. (shrink)

RésuméLa présente étude aborde la question de savoir comment l’œuvre du Marquis de Sade reste sur les développements des jeux du langage wittgensteniens, c’est-à-dire des pratiques langagières associées à la communication dans un contexte donné. Tout d’abord, une identification de la règle (en tant qu’élément organique d’une pratique langagière), et du rôle de l’abduction peircienne pour son application, montre que pour Sade « faire la même chose » (c’est-à-dire suivre la règle) lui permet de créer un système sémiotique (...) pour justifier une idéologie du privilège bourgeois. Ainsi conçue, la règle d’auteur devient expérience iconique d’hypervisibilité (fondée sur la frontalité de la sexualité) lorsqu’elle est appliquée par le lecteur (participant potentiel) à des nouveaux jeux du langage. En ce sens, les jeux du langage proposés par Sade visent à franchir les rets du livre pour justifier les illusions (im)morales de l’auteur, clés de voûte de toute son œuvre. (shrink)

Dini sahada tartışılan bazı kavramlar birden fazla disipline konu olmuş ve bu kavramlar her disiplinde farklı açılardan ele alınmıştır. Dinî nasların anlaşılmasında önemli yeri olan hakikat ve mecaz bu tür kavramlardandır. Hakikat ve mecaz salt dilbilimsel kavramlar gibi görünseler de birçok dini disipline önemli ölçüde konu olmuşlardır. Fıkıh usûlü, bu kavramları yoğun bir şekilde konu edinen temel dini disiplinlerden biridir. İlk dönem dil kaynaklarında mecaza dair bir tanım yapılmamışsa da ana hatlarıyla “lafzın dilde vazedildiği anlam dışında kullanılması” mecaz kabul edilmiştir. (...) Günümüze ulaşan ilk fıkıh usulü eserinin müellifi İmam Şâfiî (öl. 204/820) ve Mu‘tezilî öncülerden Câhiz (öl. 255/869), Ebû Ali el-Cübbâî (öl. 303/916) ve Ebû Hâşim el-Cübbâî (öl. 321/933) de görüşlerini temellendirirken kavram tanımı yapmadan mecazı kullanmışlardır. Kelamcı usûlcülerden ilk defa mecaz tanımı yapan Ebû Abdullah el-Basrî’den (öl. 369/979-80) iki farklı tanım nakledilmiştir. Ebû Abdullah’ın yaptığı bu tanımlar ana hatlarıyla sonraki asırlarda yaşayan usûlcülerin tanımları üzerinde etkili olmuşsa da yakın takipçileri tarafından kabul görmemiştir. Cessâs (öl. 370/981) ve Bâkıllânî (öl. 403/1013) düşünsel mülahazalar içermeyen sade bir tanım yaparken Mu‘tezilî usûlcülerden Ebü’l-Hüseyin el-Basrî (öl. 436/1044) mecaza dair kelâmî mülahazalar içeren komplike bir tanım geliştirmiştir. Ebü’l-Hüseyin, yaptığı tanımda lafzın mecazi anlamda kullanıldığını ortaya koymak için ilk olarak hitabın türünün temel belirleyici unsurlardan biri olduğuna dikkat çekmiştir. Ebü’l-Hüseyin yaptığı tanımda ikinci olarak lafzın hakiki anlamı gibi mecazi anlamının da bir vazՙ ile olduğuna işaret etmiştir. Ayrıca yaptığı tanımda açık şekilde ifade etmese de konu çerçevesinde yaptı değerlendirmelerde lafzın mecazi anlamda kullanıldığını ortaya koymak için karinenin temel belirleyici unsurlardan biri olduğunu vurgulamıştır. Ona göre lafız, ancak hakiki anlamda kullanılmasına engel bir karinenin olması durumunda mecazi anlama hamledilir. Mu‘tezilî usûlcülerin mecaz tanımlarını konu edinen bu çalışmada öncelikle İlk beş asırda dilcilerin ve Mu‘tezile dışındaki fıkıh usûlcülerinin ortaya koydukları mecaz tanımları incelenmiştir. Daha sonra Mu‘tezilî usûlcülerin mecaz tanımları değerlendirilmiştir. Mu‘tezilî âlimlerin mecaz tanımları içerisinde ekolün düşünsel mülahazalarını dikkate alan Ebü’l-Hüseyin el-Basrî’nin tanımı yakından incelenmiştir. Mu‘tezilî düşünürlerden Kādî Abdülcebbâr’ın mecaz anlayışını yansıtan tanımı günümüze ulaşmadığı için Ebül-Hüseyin’in tanımı incelenirken Kādî Abdülcebbâr’ın görüşleri de irdelenmiştir. Böylece Ebül-Hüseyin’e ait fıkıh usulü sahasında yoğun kelâmî mülahazalar ihtiva eden mecaz tanımının temelde Kādî Abdülcebbâr’a dayandığı ortaya konulmuştur. Çalışmamızda son olarak Ebül-Hüseyin’den nakledilen mecaz tanımının diğer ekollere mensup usûlcüler üzerindeki etkisi de ortaya konulmuştur. Bu tanımın söz konusu usûlcülerden Fahreddin er-Râzî (öl. 606/1210) tarafından kabul gördüğü belirtilmiş ve Râzî’nin bu tanım çerçevesindeki görüşleri Mu‘tezile’nin düşünsel zemininde tartışılmıştır. (shrink)

İslamiyet’in Türkler tarafından kabul edilmesiyle birlikte Türk edebiyatında, İslamiyet’i konu alan eserler telif edilmiştir. Bu eserlerin bilhassa tevhid, naat, münâcât ve hâtime bölümlerinde Allah’ın rahmetine ve Hz. Muhammed’in şefaatine nail olmak arzusunun dile getirilmesi bir gelenek hâline gelmiştir. Zamanla, şefaati konu edinen ve başta Hz. Muhammed olmak üzere Allah’ın şefaat etmesine müsaade buyurduğu kişilerden şefaat isteğinde bulunulan manzum ve mensur müstakil eserler telif edilmiştir. Bu eserler, dinî-tasavvufi türlerden ayrılarak şefaatnâme olarak adlandırılmıştır. Şefaatnâmelerin geneli, eski Anadolu Türkçesi döneminde telif edilen Hikâye-i (...) Kesikbaş, Hikâye-i Deve, Hikâye-i Güvercin, Hikâye-i Geyik, Hikâye-i Kız, Hikâye-i İsa, Hikâye-i İsmail ve Hikâye-i İbrahim gibi dinî manzum hikâyelere anlatım ve üslup özellikleri bakımından benzemektedir. İslam dinini halka öğretmek amacıyla sade bir Türkçe ile kaleme alınan ve tahkiyenin ön planda olduğu bu hikâyelerden biri, muhtevasından dolayı şefaatnâme türü içerisinde değerlendirdiğimiz Şefaatnâme-i Yahyâ’dır. Çalışmamıza konu edilen bu eser, Süleymaniye Kütüphanesi Yazma Bağışlar Bölümü’nde 4042 demirbaş numarasıyla kayıtlı olan ve içerisinde Süleyman Çelebi’nin (ö. 1422?) Vesîletü’n-Necât’ı ile eski Anadolu Türkçesi döneminde telif edilen dinî muhtevalı pek çok manzum hikâyenin bulunduğu yazmanın 155a-160a sayfaları arasında yer almaktadır. Şefaatnâme-i Yahyâ, aruzun “fâ‘ilâtün / fâ‘ilâtün/ fâ‘ilün” kalıbıyla ve mesnevi nazım şeklinde yazılmıştır. 154 beyitten müteşekkil bu eserde, Hz. Muhammed’in günahkâr ümmet için üzülüp ağlaması, o esnada sohbetinde bulunan Hz. Ebû Bekir, Hz. Ömer, Hz. Osman, Hz. Ali, Hz. Ayşe ve Hz. Fatma’ya günahkâr kullara şefaat için ne yapacaklarını sorması ve onların da bu soruyu cevaplamaları tahkiye edilmiştir. Bu makalede, öncelikle şefaatnâme hakkında bilgi verilmiştir. Ardından, Şefaatnâme-i Yahyâ’nın dil, şekil, anlatım ve muhteva özellikleri incelenmiştir. Sonrasında ise Yahyâ’nın Şefaatnâme’sinde ele alınan konunun Ömeroğlu’nun (ö. 14. yy) Şefaatnâme’sinde, Pir Muhammed’in (ö.?) Şefaatnâme’sinde, Topkapı Sarayı Müzesi Kütüphanesi Y. Y. 520/2 numarada kayıtlı yazmanın 30a-34a yaprakları arasında bulunan müellifi meçhul bir şefaatnâmede de yer alması sebebiyle bu dört metin mukayese edilmiştir. Farklı şairlerin kaleminde, aynı olay örgüsünün nasıl ifade edildiği bir tablo dâhilinde ortaya konmaya çalışılmıştır. Makalenin sonunda, Şefaatnâme-i Yahyâ’nın transkripsiyonlu metni hazırlanarak araştırmacıların istifadesine sunulmuştur. (shrink)

Destân-ı İbrâhîm, Anadolu İslamî Türk edebiyatının teşekkül devresine ait manzum hikâyelerden biridir. Mesnevi nazım şekliyle yazılan bu eser, Hz. Peygamber’in, cariyesi Mâriye bint Şem‘ûn el-Kıbtiyye’den (öl. 16/637) dünyaya gelen oğlu İbrahim’in (öl. 10/632 [?]) vefatını konu edinmektedir. Eserin, yurt içi ve yurt dışı kütüphanelerinde çok sayıda yazma nüshası bulunmaktadır. Bu durum eserin halk tarafından sevildiğinin, yazıldığı dönemden itibaren ilgi ve alaka gördüğünün en önemli göstergesidir. Bu nüshalardan bazıları farklı araştırmacılar tarafından incelenmiş ve yayınlanmıştır. Bu çalışmada eserin daha önce herhangi bir (...) çalışmaya konu edilmemiş, Ankara Millî Kütüphanedeki 06 Mil Yz A 2664/7 numaralı nüshası incelenmiştir. Zikredilen nüsha, eserin şimdiye kadar tespit edilmiş en hacimli nüshasıdır. Bu yönüyle hem daha önce incelenen nüshalardaki kurgu ve tahkiye problemini ortadan kaldırmakta hem de şaire dair yeni bilgiler ihtiva etmektedir. Halkı eğitmek, dinî bilinci yerleştirmek maksadıyla yazılan bu eserde, hedef kitleye ve yazılış gayesine uygun bir şekilde, tasannudan uzak, sade ve samimi bir üslup tercih edilmiştir. Eser, sohbet meclislerinde bir toplantı süresince okunup tamamlanmaya uygun hacmiyle de dönemin ihtiyaçlarını karşılamaktadır. Türk düşünce tarihi açısından oldukça ehemmiyetli olan eser, telif edildiği dönemin dil özelliklerini günümüze aktarması açısından da kıymetlidir. Eser, yazıldığı dönem olan Eski Anadolu Türkçesinin ses ve şekil özelliklerini taşımaktadır. Dil ve kültür tarihimize ışık tutan bu eserin, yeni ve muhkem nüshalarının tespiti alana dair çalışmalara mühim katkılar sağlayacaktır. Çalışma, giriş ve üç bölüm şeklinde düzenlenmiştir. Girişte, eserin yazıldığı döneme ve müellifine dair bilgiler verilmiştir. “Eser Hakkında Genel Bilgiler” başlığını taşıyan birinci bölüm iki alt başlığa ayrılmış; önce eserin dil, şekil ve söyleyiş özellikleri incelenmiş, ardından eserin muhtevasına yer verilmiştir. İkinci bölüm çalışmanın konusunu teşkil eden Ankara Millî Kütüphanedeki 06 Mil Yz A 2664/7 numaralı nüshaya hasredilmiştir. “Nüsha Hakkında Genel Bilgiler” başlığını taşıyan bu bölüm kendi içinde iki alt başlığa ayrılarak önce nüshanın ayrıntılı tavsifi yapılmış, ardından bu nüshanın literatüre katkılarına temas edilmiştir. Üçüncü ve son bölümde bahsi geçen nüshanın transkripsiyonlu metnine yer verilmiştir. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:diacritics 35.1 (2005) 136-146MuseSearchJournalsThis JournalContents[Access article in PDF]The Christian Bain de Diane, or the Stakes of an Ambiguous ParatextPatrick AmstutzTranslated by Gerald MooreUpon its publication, Le bain de Diane elicited few reactions on the part of criticism. Klossowski's name was still a secret and, despite its note among writers such as Bataille, Beauvoir, Camus, Parain, and Sartre and their public following, the number of readers to have read this (...) fifth work remained confined to those already familiar with Klossow-ski the essayist (Sade mon prochain, Méditations bibliques de Hamann), or the novelist (La vocation suspendue, Roberte, ce soir). The discreet silence that characterized the first reception of Le bain de Diane would last until the end of the seventies, despite a reedition in 1972 by the same publisher. During this time three important moments made Le bain de Diane resurface at the heart of the literary world: first, in fictional form, thanks to a subtle but explicit homage paid by Henri Thomas [Le promontoire]; second, in the form of a penetrating commentary article by Michel Foucault ["La prose d'Actéon"], and finally, at the hands of René Micha and Catherine Backès-Clément, key contributors to the issue that the review L'Arc dedicated to the writer. The reedition of Le bain de Diane by Gallimard1 would significantly relaunch interest in this work which, one comes increasingly to realize, is a major text in the Klossowskian oeuvre: offering a reflection on the image and writing, it was Gilles Quinsat who would open this new period of critical reception.An Uncertain IdentityQuinsat emphasizes the "series of 'tableaux' that glazes Le Bain de Diane" in accordance with a "circular" descriptive movement, he says, "from vision to commentary, attributed to the deferral without end of signs, and which feeds the entire work of Pierre Klossowski" [95]. And if he borrows the term "exegesis" from Foucault to describe the genre of the work, he immediately associates it with that of "narrative." A quarter of a century earlier, a commentary in the new Nouvelle revue française had already underlined the "disconcerting" character of Klossowski's book, by accentuating not only the strangeness of its thematic, but also the difficulties posed by the uncertainty of its generic belonging (which is echoed by the absent mention of a paratext): the critic, hesitating, suggested somewhat confusedly a typological kinship with philosophical commentary, theological scholasticism, prose poetry, series of paintings, historical narrative and even the analysis of myths [Amer 144]. In fact, this mythological "reverie," neither an essay nor a narrative, is, from this point of view, a typically Klossowskian [End Page 136] book, as Ian James has more recently reminded us [143]. Le bain de Diane mixes erudite commentary and narrative discourse so well that it entices its commentators into the traps of scholarly, historical, and philological annotation. Yet this would be to forget, as Maurice Blanchot has observed [92–94], that the written oeuvre of Klossowski belongs fully to the field of literature, even more so than to those of philosophy, theology, or psychoanalysis.When it comes to discerning the literariness of this literary object, which the different paratextual and intertextual stakes and levels underline, the principal difficulty consists in not losing oneself in a mythological labyrinth and innumerable variants of the cult of Artemis, which was one of the most significant, oldest, and popular cults of the Greco-Roman era and which plunges into a world on whose complexity historians and philologists have insisted on many occasions. The study of Klossowski's sources could lead one through multiple disciplines (philology, mythography, psychoanalysis, the history of religions, history of art, French literature—all centuries cobbled together, and so on) to overly vast inquiries: the goddess "of a thousand names" assumes a properly vertiginous semiotic richness, and the cult of Artemis, before being linked to that of Apollo, stretches back to time immemorial where, behind Artemis, can be glimpsed the Asiatic figure of a Great Mother Goddess, whose... (shrink)

"L'histoire des idées ne saurait se réduire à l'exégèse de quelques systèmes canoniques. On s'est proposé ici l'étude d'un fait culturel global qui mène le lecteur de la musique à la métaphysique, de la mystique à la médecine, de la théologie au théâtre et au roman, en passant par la poétique, l'art des jardins et l'architecture. Les auteurs mineurs, éternels "humiliés et offensés" de l'histoire, y ont place aux côtés de Rousseau, Diderot, Helvétius, Voltaire ou Sade. L'âge des Lumières (...) n'a pas ignoré l'inquiétude. Un vaste dialogue s'y fait entendre entre les malebranchistes, qui prolongent et modernisent les analyses augustiniennes, et les lockistes, qui réintègrent l'inquiétude dans la nature. C'est en marge de cette lutte conceptuelle que les mystiques cherchent l'inquiétude - comme les communistes utopiques - dans l'esprit "propriétaire", les théoriciens de la musique dans la modulation en mineur et les médecins de l'école montpelliéraine dans les crispations du diaphragme. Centrée principalement sur l'espace intellectuel français, cette enquête nous conduit de la "crise de la conscience européenne" à la naissance du romantisme. Le renouveau spiritualiste, qui ouvre avec Maine de Biran le XIXe siècle, ne cherche pas à réhabiliter une inquiétude réduite par les médecins idéologues à un simple frémissement organique. On assiste, semble-t-il, à une "perte de l'inquiétude" : perte définitive ou simple accident de parcours? Notre époque, à qui la dépression et l'angoisse sont familières, gagnerait-elle à redécouvrir le concept d'inquiétude, tel qu'il fut affiné à l'âge des Lumières? Le lecteur en jugera.". (shrink)

A collection of texts by representative French materialist philosophers, including the Baron d'Holbach, Denis Diderot, Sylvain Maréchal, the Marquis de Sade, Jean-Baptiste Robinet, Pierre Jean Georges Cabanis, Claude Adrien Helvétius, and various others.

Quels rapports Michel Foucault a-t-il entretenu avec l'espace littéraire? Cet essai délimite et interroge un moment, pendant les années 1960, où la littérature a représenté un recours, puis un défi, dans l'itinéraire du penseur. Elle apparaît comme un langage radical de la déraison, sous les traits du Sade d'Histoire de la folie ; comme une hérésie à même de renverser la philosophie classique, avec Bataille, Klossowski et Blanchot ; ou comme une citadelle de signes érigée pour concurrencer l.

Si la pensée de Georges Bataille, pensée limite, n'appartient exactement ni à la philosophie ni à la littérature, elle se tisse de l'une et de l'autre mobilisant en outre, suivant les époques, la sociologie, la psychanalyse, la mystique. Précaution ou jeu, face à la psychanalyse comme face à la philosophie, Bataille a toujours plaidé "coupable". Le sens de la faute, chez lui, est central: il détermine sa position à l'égard, de la pensée et des différentes disciplines qu'il mobilise. La faute (...) donne aussi le sens de ce qu'il a cherché au travers d'une communauté, dès ses premiers écrits (sur Sade notamment), et jusqu'aux ultimes (La Littérature et le mal). Au plus près des moments les plus noirs de son oeuvre et des questions théoriques les plus litigieuses qu'elle soulève, L'Art de la faute propose une lecture inédite de Georges Bataille, dans laquelle l'approche des écrits se veut autant biographique (autobiographique, même) que théorique. L'Art de la faute se tient où Bataille rencontre une lectrice singulière: le lieu du fantasme."--Page 4 of cover. (shrink)

How did Casanova learn the theory of sex? Why did male pornographers write in the characters of women? What happens when philosophers take sexuality seriously and the sex-writers present their outrageous fantasies as an educational, philosophical quest? Schooling Sex is the first full history of early modern libertine literature and its reception, from Aretino and Tullia d'Aragona in 16th century Italy to Pepys, Rochester, and Behn in late 17th century England. James Turner explores the idea of sexual education, from the (...) simple instructional dialogue to the advanced experiments of the philosophical libertine, analysing the hard-core curiculum that defined sexuality centuries before the Marquis de Sade. He shows how close, nuanced readings of neglected but compelling texts - like the searingly explicit Alcibiade fanciullo, L'escole des filles, and Aloisia Sigea - link them to larger issues of gender politics, aesthetics, literary criticism, sexual history, medical science, mind-body philosophy, and the educational revolution. (shrink)

Vous avez peut-être lu l'Enfer de Dante mais jamais son Paradis : il équivaut à vos yeux à un néant immaculé. Or le paradis dantesque est bien plus différencié et violent que son enfer. Béatrice y déclare au poète : " Si tu voyais mon rire, tu serais réduit en cendres ". C'est pourquoi, au fond, vous mettez le paradis à la porte : vous redoutez l'exigence de sa joie. Et vous vous fabriquez à la place un petit paradis artificiel, (...) rassurant... qui fait un enfer très convenable. Certes, il ne s'agit pas de fuir vers un autre monde imaginaire, ni de régresser vers ce paradis terrestre dont la Genèse nous dit qu'il est définitivement perdu. A la notion d'un au-delà, vous opposez à bon droit la requête de vivre hic et nunc. Mais vous n'arrivez jamais à être vraiment ici, maintenant. C'est là que le vrai paradis révèle son paradoxe et se défend contre ses parodies : il n'est pas évasion vers un ailleurs, mais la grâce déchirante d'être présent à tous et à chacun, dans une ouverture symphonique, une créativité chorale. Ce livre vous invite à un itinéraire à travers la philosophie, la théologie et les arts - de Nietzsche à Bonnefoy de Baudelaire au Bernin, de Sade à Mozart - afin d'approcher ce que le paradis a de plus terrible et de plus beau : la béance de sa béatitude. Oh! il ne s'agit pas de vous consoler, non, mais de vous convoquer à cette joie qui doit vous faire perdre toute contenance - comme un clown - et détruire en vous tout contentement - comme un fleuve, lequel n'est lui-même que de se recevoir et de s'offrir sans fin... (shrink)

"Violence dans la raison : la formule peut sembler contradictoire. Elle renvoie pourtant à la thèse centrale de l'ouvrage fondateur de la Théorie Critique, "La Dialectique de la Raison" de Max Horkheimer et Theodor Adorno, publié en 1947. Entre la figure d'Ulysse chez Homère et celle de Juliette chez Sade, ces deux auteurs tracent la généalogie d'une raison dominatrice dont le pouvoir destructeur éclate dans le capitalisme industriel, les guerres du XX ème siècle et les camps d'extermination. Vision tragique (...) et négative de la rationalité dont Habermas critique les présupposés historiques et le caractère auto-réfutant. Pourtant l'oeuvre de Sade - qu'il laisse de côté - contient un message complexe et radical qu'il faut évaluer. Au-delà de la violence dans l'histoire se pose la question de la cruauté, celle de ses formes extrêmes propres à l'animal humain. Sommes-nous l'espèce cruelle? Le problème doit être replacé dans le cadre de l'évolution. Il appartient peut-être à un de ses ratés : au décalage grandissant, et de plus en plus mortel, qui se dessine entre une agressivité nécessaire à la vie et des moyens cognitifs et techniques en soi admirables mais dont la croissance exponentielle ne cesse de faire de nous une espèce dangereuse. Et pour cela même une espèce en danger." [4 ème de couverture]. (shrink)

What is the body? How was it culturally constructed, conceived, and cultivated before and after the advent of rationalism and modern science? This interdisciplinary study elaborates a cultural genealogy of the body and its legacies to modernity by tracing its crucial redefinition from a live anatomical entity to disembodied, mechanical and virtual analogs. The study ranges from Baroque, pre-Cartesian interpretations of body and embodiment, to the Cartesian elaboration of ontological difference and mind-body dualism, and it concludes with the parodic and (...) violent aftermath of this legacy to the French Enlightenment. It engages work by philosophical authors such as Montaigne, Descartes and La Mettrie, as well as literary works by d'Urfé, Corneille and the Marquis de Sade. The examination of sexuality and the emergence of sexual difference as a dominant mode of embodiment are central to the book's overall design. The work is informed by philosophical accounts of the body (Nietzsche, Foucault, Merleau-Ponty), by feminist theory (Butler, Irigaray, Bordo), as well as by literary and cultural historians (Scarry, Stewart, Bynum, etc.) and historians of science (Canguilhem, Pagel, and Temkin), among others. It will appeal to scholars of literature, philosophy, French studies, critical theory, feminist theory, cultural historians and historians of science and technology. Dalia Judovitz is Professor of French, Emory University. She is also author of Unpacking Duchamp: Art in Transit and Subjectivity and Representation in Decartes: The Origins of Modernity. (shrink)

Qu'ont en commun Diderot, D'Alembert et l'abbé de Saint-Pierre? Voisenon et Pluche? Fontenelle et Sade? La Font de Saint-Yenne et Condillac? Casanova et Buffon? Batteux et Barruel? Peu de chose a priori réunit les auteurs qui dialoguent au sein de ce volume, sinon que tous, quel que soit leur domaine de réflexion, ont été amenés durant leur parcours intellectuel à se confronter à la question du système et à se prononcer sur sa nécessité, sa pertinence et sa valeur. A (...) lire les études ici rassemblées, il apparaît que la pensée du système innerve les champs du savoir et de la création au XVIIIe siècle. Mais ce tropisme systématique étonnamment persistant ne signifie nullement la permanence de la valeur accordée à l'esprit de système : ces systèmes omniprésents traduisent plutôt la perte de majesté du système, détrôné par d'autres manières de penser et d'écrire le monde et les hommes."--Page 4 of cover. (shrink)

Ce livre ne présente pas la philosophie de Gilles Deleuze, ni encore moins il ne la résume. Il s'en sert en l'appliquant à des problèmes spécifiques politiques et esthétiques, pour en montrer concrètement, sur des exemples précis, des cas, la pertinence et la fécondité. Ainsi à travers le masochisme de la Vénus à la fourrure, la peinture du Lorrain, l'espace public démocratique du contrat social, et l'étrange athéisme de Sade, on peut voir la force de révélation que détiennent les (...) concepts deleuziens d'espace lisse et de lignes de fuite. Mais en même temps qu'on verra jouer concrètement ces concepts, leur parenté très grande avec ceux de Lacan apparaîtra clairement. Le travail d'analyse, la clinique, quand il est concret et précis, dissout les gros concepts et, au-delà des oppositions d'opinion massives, ouvre et trace des lignes de sens et des perspectives de lecture radicalement nouvelles, où les vieux antagonismes deviennent désuets. D'où la richesse atypique de la philosophie deleuzienne."--Page 4 of cover. (shrink)

Beaucoup de surprises attendent le lecteur de ce livre. D'abord celle de l'existence d'une alliance objective entre les deux géants du siècle passé, ayant pu aller jusqu'au pacte tacite, mais constamment renouvelé entre la psychanalyse et la philosophie, anti-hegélienne, bien sûr. Ensuite, celle de la connaissance approfondie des textes de Freud, dès les années 20-30, que pouvait avoir Bataille, et bien avant que Lacan ne s'en empreigne, si l'on veut bien prendre enfin en compte ses écrits du tome II de (...) ses Œuvres Complètes, publiés seulement en 1970. Mais surtout, il devient évident que ce savoir qui est à légitimer, car il est celui d'un analysant, a permis à un écrivain portant ce nom de mener un triple combat : celui, évidemment contre la pusillanimité des plumes surréalistes et toutes les positions qu'il qualifie d'icariennes au regard de l'indécence du sexe ; donc, par là même, l'ouverture d'un autre front : celui d'une réhabilitation de Sade, qui sera présenté dans ces pages comme l'ancêtre le plus direct de Freud, celui-ci offrant enfin à sa " valeur d'usage " une " valeur d'échange " ; enfin la prise en compte effective, non seulement des dangers, mais de la réelle fascination que peut exercer le fascisme sur l'esprit rendu mélanco-lique par tous les progrès d'une science qui évacue la dimension du sujet, le privant de toute attache à sa terre et son histoire. Après la mort du Roi et la mort de Dieu, l'oeuvre relue de Bataille offre ainsi l'occasion de devoir surtout se convaincre de la mort de l'Un. Il importera de bannir l'univocité du sens et d'affirmer la prise en compte, chaque fois que s'énonce un désir, de la contradiction qu'il abrite en son sein entre l'excrétion qu'il permet et la réappropriation qu'il réclame. (shrink)

Dans ce livre, nous explorons la philosophie du marquis de Sade dans ses perspectives, morale, juridique, politique et sociale à travers l' enchantement des sens, du coeur et de l'esprit. Son incantation des abimes existentiels dévoile l'actualité de ses idées dans le monde d'aujourd'hui. Sade fasciné par le roi-philosophe platonicien donne sa propre version situe ce personnage dans le monde moderne. Les héros sadiens semblent se mouvoir dans l'univers de Dom Juan. Il tempère l'optimisme de la Révolution française (...) nous offrant sa propre conception de la mise à mort de Louis XVI. Tributaire sans doute des sophistes, il déconstruit le mythe du contrat social. Enfin, l'optique kaléidoscopique du marquis pour décortiquer les phénomènes du monde donne accès à des interprétations originales de grands événements qui ont marqué l'Histoire (i.e. la psychologie du bourreau des victimes juives) Par ses connaissances approfondies tant des Anciens que des Modernes, Sade concède à ses lecteurs une riche culture sur Dieu, l'individu, le peuple et ses gouvernants ainsi que le tableau de plusieurs formes de l'humanisme qui a traversé la civilisation occidentale. Sans préjugés, il fait la dissection de l'homme et des phénomènes en interférence avec la force des plaisirs qui porte tant l'habit de l'impérium que celui du dominium. (shrink)

Suivant les quelques indications de Lacan sur le changement radical du statut du sujet tel que l’implique le nouveau rapport, à la fin de l’analyse, entre volonté et désir, l’auteur interroge deux modalités de la confrontation du sujet avec la volonté de l’Autre : celle du sage stoïcien, d’une part, et, d’autre part, celle de Sade. Jouant sur les convergences et les divergences de ceux deux positions subjectives au regard de la volonté de l’Autre, il s’agit d’aborder, à partir (...) de l’éthique stoïcienne, la question d’une éthique sans l’Autre, une éthique qui permet une transgression non-perverse du principe du plaisir. (shrink)

A group is lying when it makes a statement that it believes to be untrue but wants the addressee(s) to believe. But how can we distinguish statements that the group believes to be untrue from honest group statements based on mistaken beliefs or confusion within the group? I will suggest a narrative constraint for honest group statements, made up of two components. Narrative coherence requires that a new group statement should not conflict with group knowledge on the matter, or beliefs (...) of relevant operative subgroups, unless a coherent rationale is given. Narrative intention looks at the process of gathering new evidence on the area of expertise of the group and requires that the group position behind the statement is formed in good faith. The narrative constraint will help to distinguish group lies from more innocent erroneous statements of group beliefs when there is an internal disagreement within the group, including in cases involving spokespersons. (shrink)

In J. B. Schneewind's The Invention of Autonomy we are given a monumental history of moral philosophy of the seventeenth and eighteenth centuries, a history more comprehensive and richer in detail than one would have thought possible in a single volume. Though the daunting erudition, agreeably unobtrusive, inspires confidence, it is Schneewind's gift of narrative that makes his book such a pleasure and his story so compelling. Schneewind originally conceived the book, he tells us, to "broaden our historical comprehension of (...) Kant's moral philosophy by relating it to the earlier work to which it was a response", but he does much, much more as he charts the fitful transition from morality as obedience to the later and now widely accepted conception of morality as self-governance. In its broad outline, the story is familiar, beginning with Montaigne's skepticism, moving through modern natural law theory, rationalist, perfectionist, and moral sense responses and ending with Bentham and Kant. But Schneewind adds to acute and deeply informed discussions of Hobbes, Locke, Clarke, Hume, and Kant, clear, often arresting summaries, in varying degrees of detail, of Aquinas, Luther, Calvin, Machiavelli, Suarez, Charron, Grotius, Cumberland, Pufendorf, Thomasius, DuVair, Justus Lipsius, Herbert of Cherbury, Descartes, Gassendi, Whichcote, John Smith, More, Cudworth, Spinoza, Leibniz, Barbeyrac, Malebranche, Nicole, Bayle, Harrington, Shaftesbury, Mandeville, Butler, Price, Adam Smith, Reid, Paley, Hartley, Helvetius, d'Holbach, Bentham, de Sade, Wolff, Crusius, Voltaire, La Mettrie, Diderot, Rousseau, and others. If, as no doubt they will, some readers will fault some of Schneewind's interpretations, none will fail to admire his achievement in ferreting out and combining in such a fascinating narrative the leading ideas of this host of thinkers. It is safe to predict, moreover, that this study will inspire others to explore some of these less-read authors and to produce more fine-grained monographs, and further to deepen our understanding of the period and of the way we have come to think of ourselves. (shrink)

Hayman a fait du genre biographique sa spécialité pour nous avoir déjà offert plusieurs études consacrées à la vie et l’œuvre d’auteurs aussi variés que Sartre, Proust, T. Mann, Beckett, Brecht, Sade et Ionesco. Il nous présente ici une brève introduction à Nietzsche qui fait écho à un travail beaucoup plus substantiel publié en 1980 sous le titre Nietzsche. A Critical Life. Dans son dernier livre, Hayman approche la pensée nietzschéenne sous l’angle de la folie en reprenant ce qui (...) avait été entrepris dans l’un des chapitres de son ouvrage de 1980. Les voix de Nietzsche font de la pensée nietzschéenne l’expression d’une pluralité de voix comprises comme l’expression symptomatique de notre actualité occidentale. Le nouveau métaphysicien, à la manière du schizophrène, entend des voix intérieures contradictoires entre elles sans pouvoir s’accrocher à un mode langagier plus essentiel que les autres. L’insensé n’a plus d’autre choix que d’affirmer une multiplicité de sens jusqu’à cultiver l’art du paradoxe à travers différents personnages. (shrink)

This paper explores types of organisational ignorance and ways in which organisational practices can affect the knowledge we have about the causes and effects of our actions. I will argue that because knowledge and information are not evenly distributed within an organisation, sometimes organisational design alone can create individual ignorance. I will also show that sometimes the act that creates conditions for culpable ignorance takes place at the collective level. This suggests that quality of will of an agent is not (...) necessary to explain culpable ignorance in an organisational setting. (shrink)

Climate change can be construed as a question of collective responsibility from two different viewpoints: climate change being inherently a collective problem, or collective entities bearing responsibility for climate change. When discussing collective responsibility for climate change, “collective” can thus refer to the problem of climate change itself, or to the entity causing the harm and/or bearing responsibility for it. The first viewpoint focuses on how climate change is a harm that has been caused collectively. Collective action problem refers to (...) an aggregation of individual actions which together produce an outcome that is not intended at the level of an individual action. It cannot be solved by any one agent acting unilaterally. Instead, climate change action must be enacted and supported by numerous agents. The second way to conceptualize climate change as a question of collective responsibility focuses on the collective entities that bear responsibility for climate change. As a global problem, climate change is linked to the realm of international politics, where states, governments, and intergovernmental organizations are the main collective entities. Other important agential collectives in terms of climate responsibility are corporations, including carbon majors who have produced the bulk of emissions. Climate change has also been theorized as a structural injustice, which combines elements from both the viewpoints on what is collective about responsibility for climate change. (shrink)

Universities are knowledge institutions. Compared to several other knowledge institutions (e.g. schools, government research organisations, think tanks), research universities have unusual, anarchic organisational features. We argue that such anarchic features are not a weakness. Rather, they reflect the special standing of research universities among knowledge institutions. We contend that the distributed, self-organising mode of knowledge production maintains a diversity of approaches, topics and solutions needed in frontier research, which involves generating relevant knowledge under uncertainty. Organisational disunity and inconsistencies should sometimes (...) be protected by institutional structures and procedures in order for research universities to best serve their purpose as knowledge institutions. The quality control for the knowledge produced stems from knowledge fields, clusters of knowledge and research that exist beyond the confines of individual organisations. The diversity of epistemic contributions is therefore kept in check by the order imposed by the internal logic of science as a social practice. Our argument provides a new defence for the autonomy of research conducted at universities. (shrink)

The Dead Donor Rule (DDR) states that organ donation must not cause the death of the donor and is generally interpreted as requiring that the donor be declared dead before organs can be removed (Be...

How should we make sense of praise and blame and other such reactions towards collective agents like governments, universities, or corporations? My argument is that collective agents do not have to qualify as moral agents for us to make sense of their responsibility. Collective agents can be appropriate targets for our moral feelings and judgements because they can maintain and express moral positions of their own. Moral agency requires being capable of recognizing moral considerations and reasons. It also necessitates the (...) ability to react reflexively to moral matters, i.e., to take into account new moral concerns when they arise. While members of a collective agent are capable of this, the collective frames the thinking of the individual moral agents within it and affects their options in myriad ways. The moral positions thus formed and expressed belong to the collective. Crucially, unlike marginal moral agents, collective agents as moral actors can be held fully responsible for their acts and omissions. (shrink)

Does it make sense to talk about corporate responsibility for climate change mitigation? Through utilizing systems thinking, I will argue that mitigation should be incorporated into corpora...

We attribute knowledge to institutions on a daily basis, saying things like "the government knew about the threat" or "the university did not act upon the knowledge it had about the harassment". Institutions can also attribute knowledge to themselves, like when Maybank Global Banking claims that it offers its customers "deep expertise and vast knowledge" of the Southeast Asia region, or when the United States Geological Survey states that it understands complex natural science phenomena like the probability of earthquakes occurring (...) along a given fault line. This article aims to discover when we can correctly attribute knowledge to an institution. I find this an interesting question, especially because when something does go wrong, all too often the official line of response from institutions is that they were unaware of the situation: in other words, they did not have enough information at their disposal. I will argue that institutions have fewer excuses for being ignorant than individuals do, and that many admissions of institutional knowledge are too modest. I begin by discussing a real-life example of the latter, before turning my attention to the usually fragmented nature of institutional knowledge. I also discuss the robustness of this knowledge, offering a distinction between two types of institutional knowledge. I then discuss knowledge parameters and why institutions have fewer excuses for not knowing about something than individuals do. I round off the chapter by examining institutional knowledge on climate change. (shrink)

The current humans are the first ones to recognise that action is required on climate change, but the urgency makes us also possibly the last generation to be able to act before major threats are aggravated. I applaud the general message of an urgent call for action in Shue’s book but find that the brushstrokes used for identifying those responsible are a little too broad. The reason for this is twofold. Firstly, it is questionable as to how many of us (...) really know enough about the risks we are leaving future generations with. Secondly, discussion in terms of generations underplays the big differences between the responsibility of different groups of actors within them. (shrink)

Competing contemporary theories of health, the reductionist and the relativist of an objective goal, can be classified as objectivist theories. The ultimate goal of all living things is life, the standard by which states or functions can be measured, and thereby defined as healthy or disease states. While disease can be classified in a taxonomy of biological dysfunctions without remainder, health is a richer concept that includes not only biological values, but also moral values, both leading to the ultimate goal (...) of human flourishing. (shrink)