INTRODUCTION: BUILDING DEMOCRATIC STATES ON NATIONAL DIVERSITY Mohammad-Saïd Darviche & William Genieys Juan J. Linz is one of the most famous scholars in ...

La parole est l'entre-deux qui sépare et unit moi et le monde, moi et toi, moi et moi-même. On se demande quelle est la relation entre moi et ma parole, si la parole découle de l'essence même de mon être. Une analyse phénoménologique, qui partirait du dialogue comme d'un donné indubitable, ne suffit pas tout à fait, puisqu'il il s'agit d'un sens éventuel du dialogue pour le tout de mon être. Il faut donc aborder la question d'un point de vue (...) d'où le dialogue lui-même est mis en suspens. Commençons par l'indubitable absolu : l'être. Il y a quelque chose, quoi que ce soit, il y a au moins la question même de l'être. Mais cette question qui se met elle-même en question, se sait être. Et qu'est cela sinon moi-même, pas encore opposé, il est vrai, à toi, à lui, à nous ? Pourtant je ne suis pas l'être ; il y a en moi une dualité entre essence et être, et une dualité entre être et penser. Je sais que je suis, je cherche encore qui je suis. Eh bien, je suis « ici et maintenant » , c. à. d. je suis dans un ordre spatio-temporel, par mon corps, qui est donc ce qui m'exprime à moi-même, ma parole. Mais mon corps est originellement en commerce avec les êtres du monde, et j'ai le sentiment de cette situation par la perception et le comportement. En révélant le sens des êtres du monde, en leur donnant des noms de mon point de vue, je me nomme moi-même. En revenant sur la voie parcourue jusqu'ici, l'article démontre que ce n'est pas seulement mon monde que je nomme. Le « moi » de la certitude absolue est un « nous » pas encore détaillé. Et à l'intérieur de ce « nous » jaillit, par ta foi en moi, l'opposition communicative entre moi et toi, que j'expérimente surtout dans la corrélation de la voix et de l'ouïe. La parole fonde la communauté, puisqu'en exprimant mon être elle s'adresse à vous, et manifeste ainsi mon être comme « être-avec » . L'être même est infini, et donc communicabilité pure, et donc parole. Mais notre parole humaine n'est que participation déficiente de la communication immédiate qui serait l'identité de l'être, le connaître et l'aimer. Elle reste moyen, et donc succédané de l'immédiat, et donc ambigue. Notre dialogue doit se transcender dans l'inexprimable, dans le silence. La parole essentielle, la parole de l'amour, est pour les hommes la parole la plus dangereuse et la plus incertaine. Elle ne se prouve que par la fidélité. Mais tout ce que nous disons et faisons est destiné à devenir l'incarnation de cette parole. (shrink)

Supreme Audit Institutions (SAIs) investigate the regularity (conformity to legislation) and performance (economy, efficiency, and effectiveness) of central government policies and administration through the instrument of accountability. Both types of audit have their own research process and set of standards. This article deals with the question of whether this distinction inhibits a proper appraisal of policy and administration and investigates the possibilities for SAIs to attain more integrated assessment procedures. This question is of vital importance, not only to SAIs but (...) to any controlling and inspecting body, whether political or administrative. (shrink)

Je sais que je vais mourir. J'espère " savoir " mourir. Je ne sais pas ce qu'est la mort. La mort n'est pas de l'ordre du savoir mais de la spéculation, nourrie par une épreuve chaque fois unique, chaque fois répétée. " Après la première mort il n'y en a plus d'autre ", lance le poète Dylan Thomas. Les poètes - anglais, surtout - n'ont pas peur de la familiarité avec la mort. Mais que peut-on espérer des philosophes comme Heidegger (...) qui nous clouent désespérément à l'horizon de notre propre mortalité? Pour la première fois depuis des siècles, nous vivons dans une non-représentation de la mort. Par scepticisme, athéisme, matérialisme ou " modernisme " affichés. Combien de temps croyons-nous pouvoir encore tenir dans un tel désert? Ne plus imaginer la mort c'est accepter, de fait, la mort de l'imagination. C'est mourir à la vie de notre vivant. La question adressée par ce livre à la philosophie, à la religion et à l'art est une affirmation joyeuse du rôle dévolu à la poésie en temps de détresse. (shrink)

Je sais que la poesie est indepensable, mais je ne sais pas a quoi. [I know poetry is indispensable, but I don’t know what for.]A crucial characteristic of any aesthetic education is to understand the nature of aesthetic quality, that is, how to determine whether one artwork is superior to another. For example, I want to say that J. S. Bach’s Sixth Suite for Unaccompanied Cello performed by YoYo Ma is superior to “Thriller,” composed by Rod Temperton and performed by (...) Michael Jackson. I would also suggest that the oeuvre of Wallace Stevens is superior to that of Robert Service. Finally, anything done by Rembrandt is superior to anything done by Thomas Kinkade. Now, one might agree or disagree with my assessments of... (shrink)

Le sceptique nous demande " Comment sais-tu que tu as deux mains? Peut-être rêves-tu, ou es-tu trompé par quelque Malin Génie? Peut-on même définir ce que c'est que la connaissance? Va savoir! " Lui rétorquer, comme le faisaient G.E. Moore et la tradition de la philosophie du sens commun : " Mais je sais bien que j'ai deux mains! " semble à la fois une pétition de principe et une bien mauvaise réponse. Le mieux, depuis que nous avons perdu le (...) souci de fonder nos croyance sur des raisons ultimes, serait, tout simplement, de ne pas se soucier des questions du sceptique. Ce que l'on sait dépend, nous dit-on, des circonstances, et toutes nos connaissances sont faillibles. N'y a-t-il pas plutôt des savoirs, dont l'histoire nous montre combien leurs modes de validations sont variés? Ce livre entend refuser ce type de réponse contextualiste et relativiste. Il propose de revenir à la réponse de sens commun de Moore, à partir des reformulations contemporaines des raisonnements sceptiques issues de la philosophie analytique de la connaissance. Personne ne peut nous envoyer savoir quelque chose que nous ne pourrions pas savoir. De fait, nous savons, mais notre savoir n'est pas transparent : nous n'avons pas besoin de savoir que nous savons. Pour parvenir à cette réponse, il faut replacer la notion de connaissance, plutôt que celle de croyance justifiée ou rationnelle, au centre de l'épistémologie, et reformuler des questions traditionnelles comme celles de la nature de la perception, du témoignage, et de la connaissance a priori. On peut aussi reprendre le vieux projet d'une enquête sur la nature de la connaissance en général. (shrink)

Cette étude entend rendre compte de la conception que propose George Berkeley de la connaissance de mon existence en tant qu’esprit. Il s’agit en particulier d’interpréter sa formulation du cogito : « Je sais ce que j’entends par les termes je et moi-même ». Cette question est liée aux problèmes intrinsèques de la doctrine controversée des « notions » et plus généralement de la sémantique berkeleyenne. On doit accorder une certaine attention aux différences d’accent entre des passages parallèles des Principes (...) de la connaissance humaine, des Trois dialogues et de l’Alciphron VII. Les principales interprétations XXe siècle, usuel dans le commentaire, est une source de simplification abusive. (shrink)

Dans ce pays où, à la façon du Dictionnaire des idées reçues, il convient de tonner contre les méfaits de l’État jacobin, nul ne s’avise de savoir au juste comment celui-ci fonctionne ni ce qu’il fait. J’adopte en quelque sorte la position en miroir de l’idée reçue : je ne suis pas sûr de savoir ce qu’il faut penser de l’État en général, mais je sais empiriquement et en détails ce qu’il fait et comment il fonctionne. Je ne déduis pas (...) de proposition de réforme d’une théorie de l’État mais je tire de mon expérience l’idée d’une nouvelle façon d’agir ; je ne dessine pas la cité idéale mais je cherche ce qui pourrait faire revenir l’action dans l’institution. (shrink)

Première rencontre avec Daniel Charles dans une 104 jaune en route vers les Treilles, le vaste domaine de la fondation Schlumberger qui égrène ses pins, ses oliviers et ses chênes rouvres sur trois collines du Haut-Var et où Jacqueline Ollier, directrice du centre Interspace, organisait un colloque sur le silence en juin 1984. J’y venais avec une image rythmique d’Éloges de Saint-John Perse : « – ô spondée du silence étiré sur ses longues! » et une métaphore croisée d’Anabase : (...) « je sais la... (shrink)

Les cinq leçons dont se compose L'idée de la phénoménologie furent prononcées à l'Université de Göttingen, en avril-mai 1907. Husserl traversait alors une crise tant personnelle (le retard persistant à l'accès au statut de professeur ordinaire en philosophie) que théorique (aucune publication depuis les Recherches logiques de 1900-1901, mal comprises d'ailleurs par ses contemporains. D'où une nouvelle décision: " En premier lieu, je nomme le problème général que je me dois de résoudre pour moi, si je veux pouvoir me donner (...) le titre de philosophe. Je veux dire une critique de la raison (...). J'ai plus qu'assez goûté aux tourments de l'obscurité, du doute qui va et vient. Je dois parvenir à une intime assurance. Je sais bien qu'il s'agit là d'une grande, d'une très grande chose, je sais bien que de grands génies y ont échoué et, si je voulais me comparer à eux, je devrais me désespérer par avance. " (Journal, en date du 25 septembre 1906, Hua., I, p. VII-VIII). De cette crise, Husserl sortira en atteignant la certitude du Je transcendantal dégagé par la réduction phénoménologique. Mieux, de cette crise sortira la réduction phénoménologique elle-même. Du coup la phénoménologie deviendra, selon les mots mêmes de Husserl, d'une " psychologie descriptive ", une " phénoménologie transcendantale ". (shrink)

How do we know ourselves? When it comes to our states of mind, it might seem that self-knowledge enjoys a privilege: I know what I'm thinking because I have immediate access to my mind. Inspired by Sartre, two American philosophers, Richard Moran and Charles Larmore, have argued that this idea fails to account for our singular relationship with our own minds. In addition to knowing ourselves through theoretical reflection, we are also capable of practical reflection. We can answer the question (...) of what we think in a practical way: through a decision or a commitment, rather than a self-interpretation. But what is the relationship between these two types of self-reflection? What should we do when they conflict? This book seeks to answer these questions. In so doing, it shows the importance of another path to self-knowledge hitherto left aside by analytic authors: phenomenological reflection on our experience of the world. -/- Comment se connaît-on soi-même ? Concernant nos états d’esprit, il peut sembler que la connaissance de soi jouisse d’un privilège : je sais ce que je pense parce que j’ai un accès immédiat à mon esprit. S’inspirant de Sartre, deux philosophes américains, Richard Moran et Charles Larmore, ont soutenu que cette idée ne rend pas compte de notre rapport singulier à notre propre esprit. En plus de se connaître par une réflexion théorique, on est aussi capable d’une réflexion pratique. On peut répondre de façon pratique à la question de savoir ce qu’on pense : par une décision ou un engagement, plutôt qu’une interprétation de soi. Mais quel est le rapport entre ces deux types de réflexion sur soi ? Que faire lorsqu’elles entrent en conflit ? Ce livre cherche à répondre à ces questions. Ce faisant, il montre l’importance d’une autre voie vers la connaissance de soi jusqu’à présent laissée de côté par les auteurs analytiques : la réflexion phénoménologique sur notre expérience du monde. (shrink)

Teachings of the various leaders of the Radhasoami Satsang.

This essay begins a conversation between Bernard Williams and Confucius (of the Analects ) in response to the general question of whether individuals are internally motivated in adopting role-specific reasons for action. It is argued that certain social roles such as Father, Son, Husband, Wife, Minister or Ruler, and Citizen or Subject are thick ethical concepts operative in Confucian ethical communities, such that the application of these thick ethical concepts results in role-specific internal reasons for action. If so, the Confucian (...) emphasis on li 禮 constitutes ethical knowledge regarding the applicability of these thick ethical concepts, the practice of which actively offers individuals reasons to apply their social roles. This expands Williams' ethical theorizing to account for the ethical significance of social roles and relationships within Confucian ethical communities, as the collective practice of li within a Confucian ethical community serves as a background to the sort of ethical theorizing favored by Williams. (shrink)

Spiritual leadership has gained much traction among researchers and practitioners for its value-laden approach as it engenders feelings and expressions of a leader’s spirituality at the workplace by intrinsically motivating the followers to envision work as a calling, thereupon culminating in greater organizational performance. However, despite the significant attempts to consolidate the literature, organizational scholarly knowledge on spiritual leadership seems fragmented and incohesive. This is because the extant reviews pertaining to this field often employ subjective approaches in encapsulating the literature. (...) It is due to these limitations, leadership researchers might find it difficult to appreciate the advances made in the realm of spiritual leadership, to grasp a holistic understanding of its objective insights, and to chart a course for future research. Therefore, through our study, we aim to provide a comprehensive understanding of the past, present, and future of spiritual leadership research. This study combines a bibliometric analysis with a literature review wherein we analyzed 337 papers published between 1980 and 2021. First, through bibliographic coupling, citation analysis, prestige analysis, and co-word analysis of extant studies, we highlight the prominent authors, influential works, leading organizations, countries, and journals in the realm of spiritual leadership. Second, through our content analysis of the leading articles obtained from clustering, we map the emergent core themes in spiritual leadership literature. Third, based on these emergent themes, we offer a comprehensive conceptual framework. Finally, we determine and present potential avenues for future research by employing the TCCM framework that could stimulate scholarly research in this domain and discuss theoretical and managerial implications. (shrink)

AbstractIn many cultures, interactions between humans and plants are rooted in what is called “relational values”—values that derive from relationships and entail reciprocity. In Mexico, biocultural diversity is mirrored in the knowledge and use of some 6500 plant species and the domestication of over 250 Mesoamerican native crop species. This research explores how different sets of values are attributed to plants and how these influence management strategies to maintain plant resources in wild and anthropogenic environments. We ran workshops in two (...) communities in a highly biodiverse region in western Mexico, to ascertain the values and management activities related to important plant resources. The relationship between values attributed to plants and management activities was examined through redundancy analysis. A total of 180 plant resources were mentioned during the workshops, with a broad spectrum of values attributed to them, including material, non-material, and regulatory dimensions. We divided plant management strategies into three general categories of increasing intensity and complexity. We found that participants in the Indigenous community value and manage more wild plant resources than people in the non-Indigenous community. We also identified relationships between plant resource values and the type of management performed; for example, more intensive forms of management, such as sowing seeds, were used for seasonal plants that had a food value. By valuing and managing different sets of plant resources from forest, agricultural plots, and home gardens, people enabled multi-functional landscapes to form, illustrating a key feature of relational values in agroecosystems, which promotes both conservation and domestication of plants. (shrink)

Violence, as a concept, has shaped most of human history and discourse. Over the centuries, the concept has gone through dynamic evolutions and should be understood in relation to diverse agents such as nation, nostalgia, and culture. Modern society’s tendency to impede and constrain overt forms of violence has paved the way for covert forms to exist in socio-cultural spheres. Cultural violence is one such realization where aggression gets exercised covertly through heterogenous mediums such as language, regulations, mass media, and (...) most importantly cultural practices. Its topological structures can be traced in national imagination and a sense of cultural nostalgia originating out of it, that ultimately formulates cultural “otherness.” In Gandhian philosophy, the absence of physical aggression is insignificant, if not complemented with the eradication of violence from the cultural and intellectual strata. Gandhi’s critique of exclusive nationalism and narrowness is reflective of a distinct kind of cultural topology that generates structural violence and with the due course of history it gets legitimacy to exert power over the cultural binary it constructed. The fundamental questions of the paper are associated with assessing the role of national imagination and cultural imperatives in germinating the structures of violence in culture, exclusive nationalism, and Gandhian reconsideration of peace in the context of covert violence in the material and intellectual realms. (shrink)

Rasa, Dhvani and Rasa-Dhvani are the major critical terms in Sanskrit poetics that developed during the post-Vedic classical period. Rasa is used by a sage named Bharata to denote the aesthetic experience of a theatrical audience. But Anandavardhana and Abhinavagupta intermedialize this experience by extending it to a reader of poetry. They argue that rasa is also generated by a linguistic potency called dhvani. Some critics like Bhoja also proposed generation of rasa by pictorial art, and further, some modern critics (...) propose to trace dhvani property in non-verbal arts such as dance and music pleading thereby that these non-verbal arts also generate rasa. The present essay examines these arguments and concludes that generation of rasa is confined to only the audio-visual and verbal arts such as the theatre and poetry, and, dhvani as a specific linguistic potency, is strictly confined to the verbal arts. Its intermedialization is a contradiction in terms. (shrink)

Research papers outcome of a seminar organised by the Asiatic Society, Kolkata on 18-19 February 2008.

Commentary on Avayava, portion of Tattvacintāmaṇi dealing with syllogism (avayava) work of the Navya-nyaya school in Indic philosophy by Gaṅgeśa, 13th cent.

Contributed articles presented at the National Seminar "Vaisnavism as a Religio-Philosophical Movement" held on April 1999 at Institute of Orissan Culture, Bhubaneswar, India.

This book is a critical exposition of multiple facets of Ludwig Wittgenstein's thoughts on ethics and religion. The book first brings out foundations of Wittgenstein's views. Then, it deals with various issues of current debates in the philosophy of Wittgenstein, such as: the notion of transcendental ethics. the dichotomy between fact and value. the distinction between religious and superstitious beliefs. the notion of happiness and human being. discussions on Fideism. whether Wittgenstein's methodology was Christian or Jewish. Wittgenstein's religious thoughts in (...) the context of logical positivism and Habermas. The book is useful not only for students of philosophy and theology but also for a lay reader who is interested in an in-depth analysis of the realm of meta-ethics and religious philosophy of language. (shrink)

The book is full of insights for undergraduate, post-graduate and research students of Philosophy and all those who are interested in the Philosophy of religion and ethics of Wittgenstein.

Over the past two decades, there has been a growing interest in the use of meditation to improve cognitive performance, emotional balance, and well-being. As a consequence, research into the psychological effects and neural mechanisms of meditation has been accumulating. Whether and how meditation affects decision making is not yet clear. Here, we review evidence from behavioral and neuroimaging studies and summarize the effects of meditation on social and non-social economic decision making. Research suggests that meditation modulates brain activities associated (...) with cognitive control, emotion regulation and empathy, and leads to improved non-social and social decision making. Accordingly, we propose an integrative model in which cognitive control, emotional regulation, and empathic concern mediate the effects of meditation on decision making. This model provides insights into the mechanisms by which meditation affects the decision making process. More evidence is needed to test our explanatory model and to explore the function of specific brain areas and their interactive effects on decision making during meditation training. (shrink)

This paper explores contemporary Jewish identity-formation and the centrality of official Holocaust memory and Zionism – understood as the ongoing settler-colonial project aiming at the formation and maintenance of a Jewish-exclusivist state in Palestine – to this process. It argues that identity politics within the Jewish community are based on an understanding of identity, which assumes it to be static and individual. In doing so, this political approach reproduces the essentialisation of Jewish communities under the banner of Zionism and official (...) state history. The paper aims to show how this process of identification between Judaism, official Holocaust memory and Zionism has been a state-led process, rooted in the historical development of antisemitism and European colonialism. In order to do so, it builds on a critique of classical Marxist analyses of the Jewish question. It finally proposes a more fluid approach to identity, which understands it as socially constructed, contested, and subject to political contestation. (shrink)

ABSTRACTDerrida’s philosophy starts with a law stated in The Problem of Genesis in Husserl’s Philosophy: “No analysis could present, make present in its phenomenon or reduce to the point-like natur...

Antisemitism is an increasingly prevalent aspect of public life in the West, both as a consequence of the growth of the far right across the board and through its mobilisation against Palestinian liberation and Palestine solidarity activism. While synagogues are targeted and far-right politicians revive ideas of Jewish global power, it is the left, Muslims, and Palestinians that are continuously constructed as the source of the current rise in hatred and violence against Jews. If historically the Marxist tradition engaged actively (...) with the so-called Jewish question, in recent decades the subject has receded from focus. This shift took place as other forms of racism – directed at Muslims, Black populations, or migrants – became the basis for reactionary politics in the West. This article argues that while some of the assumptions that underwrote classical Marxist texts on the issue have been found wanting – perhaps most notably the inevitable (or desirable) character of the trend towards assimilation – they remain important starting points for making sense of our present, both by their method and their political commitment to liberation. (shrink)

This paper offers an account of xiao 孝, often translated as filial piety or familial deference, which is compatible with Bernard Williams’s insistence that ethical deliberation should be indeterminate and open-ended, rather than pre-established on the basis of one’s social relationships. Through a critical reading of Williams’s account of ethical knowledge localized to an advisor model, I suggest that we trust those who share similar experiences in social relationships to offer advice specific to our social roles. This trust exhibits itself (...) as xiao, which amounts to no more than the deference children have towards their parents as their guides on the ethical question of how we ought to live—‘we’, as individuals who share common experiences of being children, fathers, mothers, husbands, wives, and other such social roles. (shrink)