Abstract

Résumé Cet article rend compte d’une recherche sur le vécu des couples confrontés au cancer. La qualité de vie du patient et de son entourage devient de plus en plus cruciale au fur et à mesure que s’accroît l’espérance de vie des personnes atteintes. Le couple constitue une entité psychique spécifique qui résulte de la dynamique intersubjective entre conjoints. Cette entité peut être atteinte en cas de maladie grave. L’étude servant d’appui à cet article porte sur l’annonce de la maladie, la période des traitements et la rémission. Il est ainsi mis en évidence que le « syndrome de Lazare » ne concerne pas que la personne malade, mais également le conjoint et que l’homéostasie du couple est perturbée bien au-delà de l’annonce de la rémission.