Réchauffement climatique, nucléaire, génétique, OGM, vaccins...: ces enjeux majeurs suscitent de vifs débats et déchaînent les passions. Industriels comme écologistes, fondamentalistes religieux comme matérialistes radicaux s'affrontent à grand renfort de chiffres et de faits " scientifiquement prouvés " pour imposer leur point de vue au plus grand nombre. Ce ne sont souvent que mensonges et manipulations à prétention scientifique. Ces nouvelles formes d'obscurantisme ne font que monopoliser le débat et alimenter la désinformation générale. Au terme d'une enquête minutieuse, Jean (...) Staune démontre que ces forces a priori antagonistes développent en réalité des stratégies similaires. Les grands débats scientifiques sur le climat, l'énergie, la santé ou l'évolution de la vie se retrouvent ainsi pris en otage et les véritables enjeux masqués. Au-delà des controverses idéologiques, c'est bien de notre vie quotidienne et de notre santé qu'il s'agit. Un ouvrage essentiel pour que les citoyens puissent enfin effectuer en connaissance de cause des choix de société vitaux pour l'avenir. Des révélations qui changeront radicalement ce que nous croyons savoir de ces sujets. (shrink)

Cet article est un commentaire critique du livre de Jean Staune: "Notre existence a-t-elle un sens ?" (Paris, Presses de la Renaissance, 2007). Il montre que la thèse défendue par cet auteur, tout en n'étant pas du néocréationisme, ne respecte pas suffisamment la diversité méthodologique du savoir. Jean Staune, en voulant dépasser le matérialisme actuel de la science, propose une certaine forme radicale de spiritualisme: plus précisément un certain platonisme scientifique.

La foi et la raison. La foi, don de Dieu. La raison, don de l'homme ou don de Dieu? La foi et la raison eurent à combattre, comme si le ciel et la terre vivaient en conflit incessant. Le combat demeure, différent certes, parce que l'homme oublie ses origines sans en regarder la cause. Jean-Paul II s'est lancé dans cette épreuve, en rédigeant une encyclique, pour enfin tenter de sortir l'homme de son enfermement dialectique. Le magistère de l'Eglise catholique (...) lui en donne l'autorité et la lui demande, pour enfin réconcilier l'homme avec lui-même et avec Dieu"-- Back cover. (shrink)

Hypertext encompasses a particular aspect of the virtual book that is playing an increasingly important part with the expansion of the Internet and the web. The success of HTML (HyperText Markup Language) - attests to its dynamism. Nowadays it seems so natural and so usual that we manipulate it with ease and we discover its ancestors among medieval cabalists or among other commentators of sacred texts. Every indexation, every note and every comment suggests a potential rudimentary hypertext. However, before its (...) expansion over the entire planet, with the network of worldwide telecommunication, before being programmed on to every PC, hypertext took form in the minds of a few learned visionaries. We will refer to two of them. (shrink)

Using methods of abstract logic and the theory of valuation, we prove that there is no paraconsistent negation obeying the law of double negation and such that $\neg(a\wedge\neg a)$ is a theorem which can be algebraized by a technique similar to the Tarski-Lindenbaum technique.

The Reveries sur la nature primitive de l'homme are one of the important books of the dawn of the nineteenth century. In this text, Senancour limns an image of the world in accordance with the scientific thought of his time. It is a disenchanted image, dominated by mechanical necessity, and in it the distinction between good and evil no longer holds. God is absent; the world is not his creation. And Senancour expresses no regret:Everything in nature is indifferent, for everything (...) is necessary: all is beautiful, for all is determined. The individual is nothing, as a being apart: his cause and his end lie beyond him. Only the whole exists absolutely, invincibly, with no other cause, with no other end beyond itself, with no laws but those of its nature, with no other product than its permanence…. The beautiful, the true, the just, evil, and disorder exist only for the weakness of mortals…. The same earth contains happy orchards and ruinous volcanoes. The villain triumphs, the hero dies; the orchard withers, the volcano is snuffed out; one and the same destruction devours both the animate and the inanimate, shrouded in the same oblivion; and in a world reborn, there remains not a trace of what was abhorred or deified in a bygone world. (shrink)

Jusqu’à présent l’adelphie a peu retenu l’attention des sciences sociales bien qu’il s’agisse d’un lien de parenté proche présent dans le quotidien des familles. Si les analyses de la parenté privilégient la filiation ou l’alliance, des enquêtes consacrées à l’adelphie ont vu le jour depuis quelques décennies. Elles montrent que ce lien est peu normé, « dérivé » car dépendant de son insertion dans la parentèle et marqué par des inégalités en partie déniées du fait d’un rapport ambigu à l’imaginaire (...) égalitaire. L’auteur, sociologue, montre que les transformations récentes du lien adelphique sont aussi le reflet des tensions croissantes entre parenté génétique et parenté intentionnelle qui caractérisent les mutations de la famille. (shrink)

Quel est le fondement du lien social? La réponse à cette question doit être cherchée au coeur du domaine de l'éthique, dans ce que nous appelons la responsabilité.¦Aboutissement d'un processus d'apprentissage auquel participent les nombreuses institutions qui, comme la famille, assurent la socialisation, la responsabilité constitute la spécificité de l'activité et des relations humaines et sociales.¦C'es elle qui permet de comprendre que nous sommes fiers de nos réussites... honteux ou désespérés de nos échecs. C'es elle qui justifie les scrupules que (...) nous pouvons avoir à l'égard d'autrui, l'indignation que nous éprouvons face à la souffrance ou encore l'attachement qui nous lie à nos proches... Mais c'est aussi à elle qu'en appellera la justice pour évaluer et sanctionner nos fautes...¦Prenant d'abord ses distances par rapport aux grandes approches sociologiques de l'activité morale, l'auteur montre ensuite comment s'opère l'apprentissage social de la responsabilité et comment naissent les grandes valeurs (équité, respect, sincérité, autonomie,...) qui structurent les engagements et les débats éthiques. Il évoque enfin les risques qui menacent aujourd'hui la responsabilité.¦Au travers de ce livre, J.L. Genard tente de relaver le défi épistémologique auquel l'actuel retour de la réflexion éthique confronte la pensée sociologique. (shrink)

On a l’habitude de lire dans Antigone l’histoire d’un conflit entre d’un côté l’expression des liens affectifs et de la piété, et de l’autre les prérogatives de l’État dont le but premier serait le maintien des institutions. D’un côté Antigone fidèle à son frère, de l’autre Créon attaché à sa Cité. D’un côté la morale de l’affectivité ou de la conviction (Gesinnungsethik), de l’autre la morale de la responsabilité (Verantwortungsethik), pour parler comme Max Weber. Cette lecture classique de la tragédie (...) demeure sans doute pertinente à bien des égards, mais traduit-elle l’essentiel? Et si l’intention du poète n’avait pas été d’en rester à cette confrontation mais de suggérer, par-delà l’affrontement ruineux, une troisième voie possible? Il n’y aurait plus alors deux termes seulement, le privé et le public que tout sépare, mais deux manières pour l’ordre public lui-même de se rapporter au privé, l’une conflictuelle et tyrannique, celle de Créon, l’autre conciliatrice et délibérative – démocratique en ce sens –, celle défendue par Hémon, par Tirésias, et finalement peut-être par Sophocle lui-même qui, par l’emploi d’un vocabulaire tiré de l’expérience politique athénienne, dénoue d’une main l’intrigue qu’il noue de l’autre. Éclairée entre autres par Aristote, une interprétation nouvelle de la pièce en découle, celle d’un poète qui surjoue les conflits pour mieux insinuer les moyens politiques de les résoudre ou de les atténuer. (shrink)

The Darkness of Love. This text defends the idea of the philosophical evil as opposed to purely psychological and/or sociological evil. Philosophical evil is an evil that forces action and reflection in all matters. Love, in the contemporary world, is a victim of this evil and it has been plunged into darkness by mediatizing approaches that drive us to despair. The objective here is to give substance to the concept of love by enlightening it again and taking it out of (...) the vision that is either too relativist or too absolutist in which it has been confined. RESUMÉE : Dans ce texte, est défendue l’idée du mal philosophique qui s’oppose au mal purement psychologique et/ou seulement sociologique. Le mal philosophique est un mal qui oblige à une action et une réflexion dans tous les sujets. L’amour, dans le monde contemporain est victime de ce mal et il a été plongé dans les ténèbres par des approches médiatisantes qui nous désespèrent. L’objectif est ici de lui redonner substance en l’éclairant à nouveau et en le sortant de la vision soit trop relativiste soit trop absolutiste dans laquelle il a été enfermé. Mots-clés : amour ; mal ; sujet ; Nietzsche. (shrink)

1. De Dieu -- 2. L'être au féminin -- 3. L'alliance.

A 62-year-old female with Huntington’s disease presented after a suicide attempt. Her advance directive stated that she did not want intubation or resuscitation, which her family acknowledged and supported. Despite these directives, she was resuscitated in the emergency department and continued to state that she would attempt suicide again. Her suicidality in the face of a chronic and advancing illness, and her prolonged consistency in her desire to take her own life, left careproviders wondering how to provide ethical, respectful care (...) to this patient. Tension between the ethical principles of autonomy and beneficence is central in this case. The patient’s narrative demonstrated that her suicide was an autonomous decision, free from coercion or disordered thinking from mental illness. Beneficence then would seem to necessitate care aligned with the patient’s desire to end her life, which created ethical uneasiness for her family and careproviders. The case highlights several end-of-life ethical considerations that have received much recent attention. With ongoing discussions about the legalization of aid in dying across the country, caregivers are challenged to understand what beneficence means in people with terminal illnesses who want a say in their death. This case also highlights the profound moral distress of families and careproviders that arises in such ethically challenging scenarios. (shrink)