This daily diary study examined the within-person coupling between four emotion regulation strategies and both subjective well-being and perceived stress in daily life of geriatric nurses. Participants ( N = 89) described how they regulated their emotions in terms of cognitive reappraisal and suppression. They also indicated their subjective well-being and level of perceived stress each day over 3 weeks. At the within-person level, cognitive reappraisal intended to increase positive emotions was positively associated with higher subjective well-being and negatively associated (...) with perceived stress. Suppression of the expression of positive emotions was negatively associated with subjective well-being and positively associated with perceived stress. However, cognitive reappraisal intended to down-regulate negative emotions and suppression as a strategy to inhibit the expression of negative emotions were not associated with daily well-being or perceived stress. Off-days were rated as days with higher subjective well-being and lower perceived stress in contrast to working days. At the between-person level, individuals who reported more daily negative affect reported increased suppression of positive emotions, corroborating the within-person findings. Moreover, findings indicated that nurses with more years of experience in the job reported higher subjective well-being and less perceived stress. These results provide insights into important daily emotional processes of geriatric nurses, both at workdays and in their leisure time. (shrink)

The present study tested the hypothesis that centrality of religiosity as defined as the position of an individual’s religious construct system in personality moderates the relationship between the experience of forgiveness by God and forgivingness for others. Participants completed measures of forgiveness by God, forgivingness, and centrality of religiosity. The moderating hypothesis was tested by treating centrality of religiosity both as a continuous variable and as a categorical variable with reference to a typological distinction. Results indicate that centrality of religiosity (...) moderates the positive relationship between forgiveness by God and forgivingness for others, implying that this relation only occurs if the religious construct system is in a central position in personality, but not if it is in a subordinate position. These results underline the importance of considering centrality of religiosity as an individual difference variable. (shrink)

Les manuscrits originaux à partir desquels est publié lʼouvrage La domination datent du début des années 1910. Ces manuscrits devaient être une composante de la vaste entreprise gravitant autour dʼÉconomie et société. Weber est toutefois emporté par la maladie avant la publication de ces œuvres. La domination ne sera achevée quʼaprès la mort de Weber, par sa femme Marianne Weber. Dans les années 1990, de nombreux fragments de lʼœuvre sont disponibles en langue française. Toutefois, aucune édition ne propose une traduction (...) rigoureuse de lʼensemble des textes. Ce nʼest quʼen 2013 quʼest complétée pour la première fois lʼactuelle traduction française complète de La domination. (shrink)

Dilthey et son école, par B. Groethuysen.--Husserl, sa critique du psychologisme et sa conception d'une logique pure, par V. Delbos.--La philosophie religieuse: Rudolf Eucken, par J. Benrubi.--Les grands courants de l'esthétique allemande contemporaine, par V. Basch.--Wilhelm Wundt et la psychologie expérimentale, par G. Dwelshauvers.--La socio-psychologie de m. Wundt, par H. Norero.--Simmel, par C. Bouglé.--La philosophie des sciences historiques, par C. Andler.

Études d'histoire de la philosophie allemande / par M. Émile Boutroux,... Date de l'édition originale: 1926 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui (...) jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu. Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr. (shrink)

Le XVIIIe siècle avait mis à l'honneur l'histoire des systèmes; sans doute parce qu'en cette période, le philosophe voyait toute une partie du savoir échapper à l'ordre systématique. Si la raison prescrit encore une organisation discursive de la science dans le domaine de la géométrie et de la mécanique, elle entre en conflit avec sa propre rationalité dans le champ d'un savoir descriptif, qui se veut histoire de la Nature. L'empirisme des nouveaux théoriciens de la connaissance propose une conception de (...) l'entendement qui le réduit à la passivité de l'intuition sur le donné de l'expérience. L'instinct, la Nature, la vie, la présence de Dieu, l'économie de la création: autant d'Idées de la raison, par lesquelles la raison se définit négativement quant à son propre pouvoir régulateur et constitutif. Quelle peut être dans ces conditions la visée de la critique philosophique? S'agit-il d'une réflexion en vue de dévoiler les fondements des concepts de l'entendement? Et alors, la métaphysique deviant cette invention de l'intelligible que Leibniz symbolisait par l'entr'expression monadique. Ou plutôt s'agit-il de déterminer au lieu de réfléchir, et ainsi de délimiter la raison par l'effectuation de son pouvoir? Pour citer la seconde préface de la Critique de la Raison Pure, alors qu'il s'agit de l'ordre copernicien du savoir certain, «la raison ne perçoit que ce qu'elle produit, elle-même, selon son plan». Et cette fois-ci, pour utiliser les propres termes de M. Courtès, « entre monde et raison, mais sans aucune distance, nous sommes le rapport qui s'autodétermine’. (shrink)

Jean-Luc MARION, De surcroît. Études sur les phénomènes saturés ; Magda KING, A Guide to Heidegger’s Being and Time ; Andreas MICHEL, Die französische Heidegger-Rezeption und ihre sprachlichen Konsequenzen ; Alfred DENKER, Historical Dictionary of Heidegger’s Philosophy ; John B. BROUGH & Lester EMBREE, The Many Faces of Time ; Daniel O. DAHLSTROM, Heidegger’s Concept of Truth ; Cristina LAFONT, Heidegger, Language, And World-Disclosure ; Eliane ESCOUBAS & Bernhard WALDENFELS, Phénoménologie française et phénoménologie allemande ; Eckard WOLZ-GOTTWALD, Transformation der Phänomenologie. (...) Zur Mystik bei Husserl und Heidegger ; Martin HEIDEGGER, Ontology – The Hermeneutics of Facticity ; Arkadiusz CHRUDZIMSKI, Die Erkenntnistheorie von Roman Ingarden ; Jocelyn BENOIST, L’apriori conceptuel. Bolzano, Husserl, Schlick ; Dennis King KEENAN, Death and Responsibility. The “Work” of Levinas ; Dan ZAHAVI, Self-awareness, Temporality, and Alterity. Central Topics in Phenomenology ; Sonya SIKKA, Forms of Transcendence. Heidegger and Medieval Mystical Theology ; Alfred DENKER, Omdat filosoferen leven is. Een archeologie van Martin Heideggers Sein und Zeit; Seán HAND, The Levinas Reader ; ; Ion MINCÃ, Informatica şi teoria cunoaşterii. O paradigmã fenomenologicã a domeniului hardware ; John van BUREN, The Young Heidegger. Rumor of the Hidden King. (shrink)

Buhr, M. La position de Schelling dans l'histoire de la philosophie classique bourgeoise allemande.--Verra, V. La "construction" dans la philosophie de Schelling.--Fleischmann, M. E. Science et intuition dans la Naturphilosophie de Schelling.--Marquet, J. F. Schelling et le destin de l'art.--Tilliette, P. X. Deux philosophies en une.

Toute une génération de penseurs catholiques allemands du xxe siècle a cru pouvoir se rattacher à la pensée de la finitude développée par M. Heidegger pour la faire dialoguer avec, d’une part l’idéalisme allemand, et d’autre part surtout, la métaphysique de Thomas d’Aquin et l’ouverture à Dieu Ipsum esse per se subsistens qu’elle semblait ménager via la différence ontologique. À cet égard, ils effectuaient bon gré mal gré une tentative de conciliation toute kantienne en ses origines, entre le thomisme (...) transcendantal du jésuite belge J. Maréchal et la pensée de Heidegger. Przywara, en dépit d’un apparent souci commun de concilier métaphysiques de la « finitude » et de l’« infinitude », n’épargne pas ce qu’il appelle « école heideggerienne catholique ». Nous tâcherons de comprendre ici précisément pourquoi, en donnant un aperçu de la lecture effectuée par le jésuite allemand, tant des entreprises maréchalienne et heideggerienne pour elles-mêmes que de quelques tentatives de leurs confrontations. (shrink)

Le thomisme allemand a pour caracteristique sa force speculative. Gustav Siewerth est sans aucun doute le meilleur representant de cette ecole. Profondement impregne de Hegel et de Heidegger, il a offert une lecture incomparablement puissante de la metaphysique thomiste. Le present ouvrage offre une presentation detaillee de la philosophie siewerthienne. Nourrie d'abondantes citations, cette etude complete la these de M. Cabada Castro (L'etre et Dieu chez Gustav Siewerth, chez le meme editeur). Elle va plus loin aussi, en proposant de (...) comprendre systematiquement Siewerth a partir du concept de l'etre comme idee donnee, comme amour. L'auteur nous fait toucher la pensee siewerthienne a la fois dans sa grandeur - dans ce qui doit imperativement en etre conserve - et dans ses limites rigoureusement discernees. Il nous entraine enfin a penser Siewerth apres Siewerth, c'est-a-dire a elaborer le projet d'un realisme spirituel integral de l'amour, inspire par Ravaisson, et permettant un nouveau deploiement speculatif du thomisme. (shrink)

L'ouvrage de M. Bitbol est la suite d'un livre qu'il a consacré à la mécanique quantique et dont j'ai rendu compte dans Dialogue. Il s'agit bien d'une suite naturelle à son tour d'horizon de la problématique philosophique de la mécanique quantique. Mais alors qu'il s'aventurait dans quelques-uns des problèmes techniques de la philosophie quantique dans son premier ouvrage original, il se limite ici à un commentaire, philosophique et jamais technique, d'un ouvrage collectif paru sous sa direction : Physique et réalité (...) en hommage à Bernard d'Espagnat. Or, le texte de l'auteur, qui paraît séparément, est pour l'essentiel un commentaire presque littéral des critiques adressées à d'Espagnat et des réponses qu'il a faites, avec une belle générosité faut-il le dire. Nous devons reconnaître à d'Espagnat la paternité—ce que d'autres n'ont pas manqué de faire—du questionnement philosophique de la mécanique quantique en France. Élève de Louis de Broglie, dont il a retenu la méfiance vis-à-vis la «nouvelle» mécanique quantique, il n'a cessé de défendre un réalisme à découvert des Conceptions de la physique contemporaine jusqu'à Le réel voilé. D'Espagnat, à l'origine physicien des hautes énergies comme d'autres, s'est converti à une philosophie transcendantale de seconde «kantisation», si l'on peut se permettre de déformer le terme de seconde quantisation qui appartient à la mécanique quantique et qui signifie que l'on «quantise» un champ plutôt qu'une particule—la première «kantisation» dans le cas de la mécanique quantique aurait été le fait de Cassirer et de G. Hermann dont on vient de redécouvrir Les fondements philosophiques de la mécanique quantique parus en allemand en 1935 et traduits récemment par L. Soler. (shrink)

M'illumino/d'immenso - I'm lit/with immensity is Geoffrey Brock's translation of Giuseppe Ungaretti's poem Mattina. In the poem's minimalism, Ungaretti points to the maximal: the richness of poetry's expressive possibilities and the power of thinking in literature. This book addresses the fascination of readers to transcend the boundaries of their own in fiction, and literature's capacity, according to Kant, even to evoke, with the help of the development of aesthetic ideas, representations that exceed what is empirically and conceptually graspable - in (...) case studies about myths of creativity, images of death and the beyond after the 'death of God', of the soul, of melancholy as the dark ground of genius, of metamorphoses of both evil and good, of ecstasy, of the economy of self-sacrifice, of the art of resistance, and, among others, about figurations of biography and the portrait as approaches to singularity, what is particular and cannot be fully subsumed to any universality. (shrink)

« C’est seulement lorsque, pensant, nous nous tournons vers ce qui fut déjà pensé, que nous sommes rendus disponibles en retour pour ce qui est encore à penser ». M. Heidegger, Der Satz der Identität (GA 11, p. 50). Les textes réunis dans ce numéro des Cahiers philosophiques de Strasbourg sont issus d’un colloque tenu à Strasbourg dans le cadre de l’axe de recherche Philosophie allemande & philosophie ancienne du Centre de recherches en philosophie allemande et contemporaine (CREPHAC, EA 232...

Rompant avec la conception traditionnelle du corps comme pure et simple res extensa en interaction avec une âme seule à même de sentir et de vouloir, laphénoménologie (E. Husserl, M. Merleau-Ponty, J. Patoèka, M. Henry, R. Barbaras,...) en déploie une approche vécue, faisant de la chair (Leib, en allemand) le site même de notre rapport sensible et pratique aux étants. Une telle perspective court cependant le risque de ne voir en l'incarnation qu'une condition de possibilité de la manifestation du (...) monde - et donc de passer sous silence la phénoménalké de cette chair vivante elle-même. C'est dans ce contexte qu'une phénoménologie du corps en émoi s'avère indispensable : au contraire du corps percevant et du corps agissant, simples mediums transparents d'une conscience tout entière auprès des choses, le corps ému, en vertu des bouleversements mêmes qui le caractérisent (larmes, rougissements, sudation,...), recouvre une prégnance certaine, et s'impose comme instance propre. En bref : seule l'émotion est somatophanie, c'est-à-dire manifestation du corps en tant que corps. Le présent volume se donne pour dessein d'étudier les différents versants de cette manifestation. La première partie, comprenant les contributions de Thomas Fuchs, Natalie Depraz, et Gabriel Mahéo, développe une réinterprétation incarnée des émotions intersubjectives - et en particulier de leur dimension politique. Au cours de la seconde partie, Charles Bobant, Grégori Jean, et Gilles A. Tiberghien s'interrogent sur la fonction-du corps ému au sein des multiples artistiques et de leurs réceptions esthétiques. Enfin, la troisième partie, composée des travaux d'Alexis Delamare, d'Aurélien Deudon, et de Daniel Vespermann, propose une série d'explorations phénoménologiques particulières - étude de la joie et de la tristesse, de lajouimance amoureuse, et des affects atmosphériques"--Page 4 of cover. (shrink)

Le nom de Jean Cavailles evoque pour les uns le heros de la Resistance, le combattant intrepide fusille a 40 ans par les Allemands, pour les autres le philosophe brillant qui a propose une conception neuve de la pensee logique. Cet homme ne fait pourtant qu'un, l'unite de la pensee abstraite et de l'action concrete s'arrimant chez lui dans une meme disposition ethique, disposition a prendre des risques, a vivre le risque - theorique ou pratique - comme la solution exigee (...) par un probleme rationnellement pose. Or ce chemin qui va de la position d'un probleme theorique a l'invention de sa solution, le philosophe Cavailles se demande s'il est necessaire ou contingent. L'apparition de la theorie des ensembles de Cantor par exemple est-elle le fruit necessaire du developpement de la mathematique ou bien un evenement contingent qui aurait non seulement pu ne pas se produire mais se produire selon une autre modalite? Mais si plusieurs mathematiques differentes peuvent coexister, n'est-ce pas le modele le plus rigoureux du savoir qui perd d'un coup son unite et sa necessite? Le probleme de Cavailles est de trouver comment d'un univers ancien peut sortir un nouvel univers, comment on peut allier la continuite de la demarche rationnelle et la rupture des concepts. Ce sont les voies utilisees par Cavailles pour resoudre cette question que le livre d'Hourya Benis Sinaceur degage avec une grande clarte. Loin de perdre le lecteur profane dans des considerations mathematiques et logiques qui le depasseraient, l'auteur s'emploie a cerner l'originalite de la pensee philosophique de Cavailles, en montrant comment il fait jouer les unes contre les autres les sources philosophiques auxquelles il puise pour construire une histoire du sens absolument singuliere, irreductible a l'une ou l'autre des philosophies qui l'alimentent pourtant. Entre Frege et Bolzano du cote d'une conception objectiviste des idees, et Hegel et Husserl du cote d'une logique subjectiviste, c'est-a-dire de la conscience, Cavailles tisse une voie moyenne une dialectique materielle (du contenu) sans sujet. L'auteur Ancienne eleve de l'Ecole Normale Superieure et docteur d'Etat es Lettres, Hourya Benis Sinaceur est directrice de recherche emerite au Centre National de la Recherche Scientifique. Membre du comite national d'histoire et philosophie des sciences de l'Academie internationale d'histoire des sciences, elle dirige aujourd'hui une collection d'histoire et de philosophie des sciences chez Vrin. Elle est l'auteur de: - Corps et Modeles, Paris, Vrin, Collection Mathesis, 1991, 2e edition 1999. - Le labyrinthe du continu (co-edition avec SALANSKIS J.-M.), Springer-Verlag France, 1992. - Les paradoxes de l'infini, edition francaise, avec notes et introduction, de BOLZANO Bernard, Die Paradoxien des Unendlichen, Paris, Le Seuil, 1993. - Jean Cavailles, Philosophie mathematique, Paris, PUF, 1994. - La creation des nombres, edition francaise de DEDEKIND Richard, avec notes et introductions, Paris, Vrin, Collection Mathesis, 2008. (shrink)

1. Textes inédits, années 1930 / traduction de l'allemand selon des textes transcrits à partir de matériaux dictées par Wittgenstein à Fr. Waismann et pour M. Schlick établis par Gordon Baker avec le concours de Brain McGuinness -- 2. Etudes critiques / par Gordon Baker ... [et al.].

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Diacritics 30.4 (2000) 38-58 [Access article in PDF] Giorgio Agamben and the Politics of the Living Dead Andrew Norris Death is most frightening, since it is a boundary. —Aristotle, Nicomachean EthicsAnd as the same thing there exists in us living and dead and the waking and the sleeping and young and old: for these things having changed round are those, and those having changed round are these. —Heraclitus, Fragment (...) 88 What is politics today? What is its relationship to the tradition from which it emerges? The questions are difficult ones to answer in part because contemporary politics seems so schizophrenic. In affluent Western countries politics is increasingly a matter of spectacle on the one hand and managed economies on the other. Hannah Arendt seems quite confirmed in her claim that the once-glorious public realm of appearance is fundamentally degraded when it is overrun by concerns more appropriate to the private realm, such as household management and gossip. If this "unnatural growth of the natural" [47] inclines us to nostalgia for a time when the two realms were more decisively separated, such nostalgia is likely intensified by the "ethnic cleansing," rape camps, and genocide that we now associate with names such as "Yugoslavia" and "Rwanda." But as improbable as any flight to the past may be, it is even less likely that the politics of that past could help us navigate the treacherous waters of our current technological society. I have in mind not only the familiar claim that the attempted genocides of our time are only made possible by quite modern forms of technology, organization, and experience, 1 but also recent scientific and "medical" advances. Consider just two: first, the corporate driven and controlled development of biotechnologies, in which huge multinationals are acquiring patents to genetic "information" such as "all human blood cells that have come from the umbilical cord of [any] newborn child." If there is any doubt that such developments will lead us to redefine the human being, these may be laid to rest by the case of John Moore, an Alaskan businessman who found his own body parts had been patented, without his knowledge, by the University of California at Los Angeles and licensed to the Sandoz Pharmaceutical Corporation [Rifkin 60-61]. So much for Locke's attempt to ground the institution of private property in the fact that "every Man has a Property in his own Person"! 2 In its place we seem to be moving [End Page 38] toward something more like the "logical synthesis of biology and economy" called for by the National Socialist Institut allemand in Paris in 1942 [Agamben, Homo Sacer 145]. A similar process of redefinition is already underway in the field of death, a phenomenon that scientists and lawyers are having a harder and harder time pinning down. Where once death was defined by the cessation of the movement of the heart and lungs, recent life support technologies have forced scientists to define death in terms of such technologies. Witness Doctor Norman Shumway's defense of the definition of death as brain death: "I'm saying that anyone whose brain is dead is dead. It is the one determinant that would be universally applicable, because the brain is the one organ that can't be transplanted" [163]. By implication, if and when technology is developed that allows for brain transplants, even those whose brains are "dead" will be brought back to some kind of life, perhaps as organ farms for others who are less ambiguously alive.Giorgio Agamben, from whose book Homo Sacer: Sovereign Power and Bare Life I take both this last grisly example and its analysis, argues that, contrary to appearances, such developments do not represent a radical break with the tradition. His analysis both builds upon and corrects Michel Foucault's claim that politics in our time is constituted by disciplines of normalization and subjectification that Foucault labels "bio-power." For Foucault, biopower is fundamentally modern. "What might be called a society's 'threshold of modernity,'" he writes, "has been reached when the life of the species is wagered... (shrink)

Le présent ouvrage, issu de conférences faites à Vienne et à Fribourg, considérablement enrichies pour la publication en français, paraît simultanément en anglais, en allemand et en polonais. " Cet essai a été suscité par un sentiment de perplexité concernant le statut du terme "reconnaissance" au plan du discours philosophique. C'est un fait qu'il n'existe pas de théorie de la reconnaissance digne de ce nom. Or cette lacune étonnante fait contraste avec la relative cohérente qui permet au mot lui-même (...) de figurer dans un dictionnaire comme une unité lexicale unique en dépit de la multiplicité de ses acceptions. D'où le pari de ce livre : conférer à la suite quelque peu hétérogène des occurrences philosophiques connues du terme "reconnaissance" la cohérence d'une polysémie réglée, digne de donner la réplique à celle du plan lexical. Pour le dire d'un mot, la dynamique qui entraîne l'investigation consiste en un renversement au plan même de la grammaire du verbe "reconnaître", de son usage à la voix active à son usage à la voix passive: je reconnais activement quelque chose, des personnes, moi-même, mais je demande à être reconnu par les autres. Et si, par bonheur, il m'arrive de l'être, la reconnaissance devient gratitude. ". (shrink)

Dans le cadre des recherches sur les sources allemandes de la pensée de M. Henry, Yukihiro Hattori livre une étude tentant d’analyser la place que tient le concept d’action dans une phénoménologie de la vie. Pour ce faire l’auteur examine notamment l’analyse par M. Henry de la conception kantienne du respect dans L’essence de la manifestation, ainsi que ses prolongements selon l’analyse du « commandement de la Vie » dans C’est moi la vérité.

Recent advances in wireless technologies have led to the development of intelligent, in-vehicle safety applications designed to share information about the actions of nearby vehicles, potential road hazards, and ultimately predict dangerous scenarios or imminent collisions. These vehicle safety communication (VSC) technologies rely on the creation of autonomous, self-organizing, wireless communication networks connecting vehicles with roadside infrastructure and with each other. As the technical standards and communication protocols for VSC technologies are still being developed, certain ethical implications of these new (...) information technologies emerge: Coupled with the predicted safety benefits of VSC applications is a potential rise in the ability to surveil a driver engaging in her everyday activities on the public roads. This paper will explore how the introduction of VSC technologies might disrupt the “contextual integrity” of personal information flows in the context of highway travel and threaten one’s “privacy in public.” Since VSC technologies and their related protocols and standards are still in the developmental stage, the paper will conclude by revealing how close attention to the ethical implications of the remaining design decisions can inform and guide designers of VSC technologies to create innovate safety applications that increase public safety, but without compromising the value of one’s privacy in public. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Opining the articuli fidei:Thomas Aquinas on the Heretic’s Assent to the Articles of FaithM. V. DoughertyTHOMAS AQUINAS’S ACCOUNT of the infused virtue (habitus) of faith presupposes that some intrinsically intelligible truths are beyond the range of the natural cognitive abilities of human beings. The possession of the virtue of faith allows the believer to transcend certain natural epistemic limitations so that he can assent to truths that are necessary (...) for salvation. Consonant with the Catholic theological tradition, Aquinas refers to such truths as the articles of faith (articuli fidei), and stock examples include propositions concerning the Trinity and the Incarnation.1In light of the many and well-known texts from the Corpus Thomisticum that highlight the disproportion or incommensurability between the articles of faith and the natural cognitive abilities of human beings, it would not be unreasonable for one to assume that faith is required to assent to such articles of faith [End Page 1] in this life. Such an interpretive assumption could be expressed as:A1: A human being can assent to the articles of faith in this life if and only if the human being is fortified with the infused virtue of faith.One might be led to ascribe A1 to Aquinas when one considers that he criticizes the Pelagians precisely for maintaining that the assent to matters of faith is caused by nothing other than free will.2 Still further, one might think that strong evidence for A1 is Aquinas’s claim that “free will does not suffice for believing, since those things that are of faith are above reason.”3I argue, however, that A1’s identification of the virtue of faith as a necessary condition for the assent to the articles of faith does not adequately reflect Aquinas’s position, despite the many texts that may suggest such a view.4 That Aquinas does not endorse A1 can be made evident by examining his largely overlooked account of the epistemic state of the heretic (haereticus). To be sure, most commentators who explore the Thomistic treatment of heresy focus on the psychology of error underlying the heretic’s denial of one or more of the articles of faith.5 In the present paper I take an alternate path, however, focusing on those epistemic acts whereby the heretic gets its [End Page 2] right, so to speak, by correctly assenting to some of the articles of faith. Aquinas maintains that the heretic does not possess the infused virtue of faith yet still assents to all the articles of faith except for the one or more articles that he denies. Bereft of faith, the heretic “holds those things that are of faith by another mode than through faith.”6 This seemingly anomalous epistemic condition deserves consideration.7I. Intellects without FaithThe heretic appears to be cognitively privileged, since without faith he assents to the things that are of faith, seemingly overcoming without divine assistance the aforementioned disproportion between the limited range of reason and the articles of faith. Aquinas is aware of the apparent difficulty; in the Summa theologiae he defuses the rather unusual objection that heretics appear to have greater cognitive capacities than the faithful, since heretics routinely and unassistedly assent to those higher truths without possessing the virtue of faith.8 Aquinas concludes that the heretic holds the articles of faith by opinion (opinio), not faith.What makes one a heretic? Frequently Aquinas identifies obstinacy (pertinacia, instantia) as a necessary condition for heresy.9 The cause of heresy is at times identified with pride [End Page 3] (superbia).10 On Aquinas’s account, heresy is a species of unbelief (infidelitas) and every heretic is a schismatic.11 But the heretic does get many things right. If one were to deny all of the articles of faith, one would not qualify as a heretic, but would simply be a nonbeliever or an apostate. So, apart from the denial of an article (or a few articles) that specifies heretics as the distinct kind of heretic they happen to be, heretics for the most part succeed in assenting to most—but not all—of the articles of faith.Although the... (shrink)

Книга представляет собой систематический научный труд. Это принципиально новая наука! Здесь нет механики! Исследование мироздания - "качественное", и законы, есть законы.