Lenin's work "On the Significance of Militant Materialism," written in the spring of 1922, is justly regarded as the philosophical testament of our leader. In it, the tasks of the day were merged with the tasks of the entire epoch on the basis of a profound analysis of reality.

Foreword Philip T. Grier The attempt to retrieve a work of scholarship buried under as much historical debris as was IA Il'in's original two-volume commentary on the philosophy of Hegel presented distinct challenges, as well as possible ...

Aux initiatives actuelles pour tenter de faire de la musique avec l’intelligence artificielle, par exemple de Google ou des équipes d’Elon Musk, il manque l’essentiel : l’intention artistique et le feedback émotionnel. Telle est l’analyse de Jean-Claude Heudin, chercheur en intelligence artificielle et sciences de la complexité, mais aussi musicien et compositeur qui travaille sur un projet d’IA pour la musique électronique : Angelia.

“If you find it strange that, in setting out these elements, I do not use those qualities called heat, cold, moistness, and dryness, as do the philosophers, I shall say to you that these qualities appear to me to be themselves in need of explanation. Indeed, unless I am mistaken, not only these four qualities, but also all the others (indeed all the forms of inanimate bodies) can be explained without the need of supposing for that purpose any other thing (...) in their matter than the motion, size, shape, and arrangement of its parts.” So does Descartes, in his The World, or Treatise on Light [Le Monde ou Traité de la Lumière], express the uniphenomenal principle of the physical world, which is the basis - or foundation - of his great cosmic synthesis. The uniphenomenal character of Cartesian physics - namely, explaining all phenomena and appearances from a single primordial phenomenon (and substance) - has such a great semantic and intuitive value for the structure of the human mind that Plato, even before Aristotle’s hyle, had come to contemplate his concept of chora, the cosmic and universal matrix at the base of all phenomena, existing before and beyond the coming into existence of the elements and of sensible things. Even the physics of Democritus is uniphenomenal. A perfect example of uniphenomenal physics in our time is the Spacio-fluido-dynamics of the scientist Marco Todeschini (Bergamo, 1899 - 1988) who, with his monumental Teoria delle apparenze [Theory of Appearances] of ’49 tried to clear a path towards the hope of reaching a Cartesian kind of unified cosmic synthesis. (We accept only the fundamental concept of Todeschi’s theory here, that is, the uniphenomenal character of his physics, without occupying ourselves with criteria such as the value or the plausibility of his hypotheses.) This concept of uniphenomenal physics will serve as an ultra-clear instrument to dissipate the epistemological fog of AI (Artificial Intelligence). (shrink)

L’Intelligenza Artificiale Generativa (IAG) pone sfide inedite all’educazione universitaria. Dalla definizione dei contenuti alla valutazione delle prove e alla determinazione delle modalità di esame, questo nuovo e potente strumento inaugura una stagione di cambiamenti su cui è urgente riflettere. La tecnologia contribuisce da sempre a dare forma al lavoro didattico, il quale evolve anche alla luce delle opportunità e dei rischi che essa introduce. Come far sì che l’evoluzione stimolata dall’IAG sia felice, ovvero serva i valori e gli obiettivi della (...) didattica e delle persone che la vivono? Ne ho discusso con alcuni colleghi dell’Unità di Studi META del Politecnico di Milano – docenti impegnati a vario titolo in corsi di carattere filosofico e sociale rivolti a studenti di formazione tecnica. (shrink)

L’intelligence artificielle (IA) est une notion propice aux fantasmes. En pratique, elle désigne notamment une technologie permettant à des machines de réaliser des choses que les humains qualifient d’intelligentes. Le rapport que l’intelligence artificielle entretient avec le droit se situe essentiellement à deux niveaux. D’une part on peut traiter, grâce à l’intelligence artificielle, le droit comme un objet mathématique, ce qui permet de quantifier l’ aléa judiciaire. Dans ce cadre, la machine ne singe pas le raisonnement du juge mais permet (...) de mieux mesurer les issues possibles et leurs probabilités, dans l’espoir de favoriser les solutions amiables. D’autre part, l’intelligence artificielle est un domaine du droit naissant dont les juristes doivent se saisir. Le droit n’est pas démuni face aux multiples enjeux qui existent en ce domaine, qu’il s’agisse de robotique autonome ou de systèmes experts. La responsabilité du fait des choses et la responsabilité du fait des produits défectueux sont les deux voies à explorer principalement. Les juges devront traiter ces sujets nouveaux dans les prochaines années, en comblant certaines lacunes du droit, lequel évoluera à son tour. (shrink)

Parmi les effets les plus importants de l’impact actuel des technologies d’IA sur les images et la culture visuelle il y a une réorganisation profonde des liens entre images et mots, entre le visible et le dicible : ce qui peut être vu et ce qui peut être dit. L’article analyse les causes et les enjeux de cette réorganisation, en soulignant le fait que le langage devient aujourd’hui un nouveau médium pour la production et la modification d’images, qu’on peut considérer (...) les prompts comme des nouveaux actes de langage et comme une forme d’« ekphrasis opératoire » et de « remédiation » des médias visuels et de leur histoire. Il souligne aussi le rôle fondamental joué par les « espaces latents » des modèles d’IA générative ( text-to-image et text-to-video ) en formulant dans la conclusion l’hypothèse qu’on puisse les considérer comme une nouvelle forme d’a priori historique. (shrink)

Cet article part d’un constat : certains objets produits par des IA génératives ressemblent à des œuvres d’art qui existent déjà et renversent de ce fait les problématiques liées à l’indiscernabilité entre l’art et le non-art. La facilité avec laquelle ces objets sont acceptés comme œuvre d’art semble reposer sur cette ressemblance qu’il s’agit dès lors d’interroger. Elle semble en effet subrepticement redonner de l’importance à l’objet et son apparence. Les productions issues d’IA permettent ainsi de réfléchir sur le rapport (...) que l’art contemporain entretient à ses objets. Une question symptomatique des pistes discutées est de savoir s’il est plus pertinent de considérer The Next Rembrandt comme une nouvelle peinture d’un Rembrandt virtuel ou comme une nouvelle œuvre appropriationniste d’une Elaine Sturtevant virtuelle. Une manière de répondre à cette question est d’insister sur la dimension immatérielle des œuvres et la différence à faire avec les objets qui les instancient, et ce afin d’éviter tout fétichisme. (shrink)

A assim chamada “Doação de Constantino”, pela qual o papa ter-se-ia tornado senhor temporal, foi julgada, geralmente, de forma negativa pelos pensadores do século XIV, ou como uma ação de duplo efeito. Marsílio de Pádua a encara sob outro aspecto: a doação mostra que o imperador era superior ao papa e aos demais hierarcas da Igreja. Daí ele deduz que, dentro da sociedade, também da sociedade cristã, o imperador é a autoridade coativa suprema, da qual promana o poder coativo eventualmente (...) exercido pelo papa e os bispos. PALAVRAS-CHAVE – Doação de Constantino. Poder coativo. Imperador. Papa. ABSTRACT The so called “Constantine Donation”, by which the pope would have become the temporal Lord, was usually regarded negatively by XIV century thinkers, or as a double effect action. Marsilius of Padua faces such problem in a different approach: the donation shows that the emperor was superior to the pope and to the others in Church hierarchy. Hence he deduces that inside society, also Christian society, the emperor is the supreme coactive authority, from whom all coactive power eventually enforced by the pope and the bishops arise. KEY WORDS – Constantine donation. Coactive power. Emperor. Pope. (shrink)

Dans son chapitre, Ignace Haaz analyse la pratique littéraire depuis son poste d’observation d’éditeur. Traditionnellement, la publication scientifique est le fruit d’un processus rigoureux de recherche, de vérification et de validation par les pairs. Cependant, avec la capacité de l’IA à générer de manière autonome des textes cohérents et détaillés, il devient plus difficile de distinguer les travaux véritablement innovants de ceux qui ne sont que des répliques ou des compilations automatisées de travaux existants. Comment garantir que l’utilisation de l’IA (...) ne conduira pas à une érosion de la rigueur linguistique ? Pour l’auteur de ce chapitre, une automatisation de la production scientifique poserait des questions cruciales sur l’authenticité et l’originalité du contenu d’un manuscrit. (shrink)

Mené entre septembre 2019 et janvier 2020 par les designers Jürg Lehni et Douglas Edric Stanley au sein du Master Media Design de la Haute École d’Art & Design de Genève (HEAD – Genève), le workshop « Thinking Machines » prend comme point de départ l’automatisation des métiers de la création et le fantasme de machines « pensantes ». Ce projet examine, avec un brin d’ironie, un avenir où les designers seraient en mesure de cultiver les IA et de s’extraire (...) des fantasmes technologiques. En quoi le design pourrait-il contribuer à une critique de la culture dominante de l’IA? Comment inventer, par les pratiques de design, des alternatives soutenables? (shrink)

Cet article se donne pour objectif d’étudier les cadres esthétiques produits par des systèmes d’Intelligence Artificielle générative, leur extension et leurs biais, lorsqu’ils sont « testés » sur un thème encore peu exploré, celui de l’imaginaire religieux. En mettant en place une méthode visant à faire produire des images sur un prompt identique à cinq systèmes d’intelligence artificielle « text-to-image » (Adobe, Nightcafe, Bing, Dall-E, Craiyon), l’article examine les formes et variations esthétiques qui se dégagent de la comparaison de ces (...) images, et met en lumière un évident biais monothéiste dans ces esthétiques « religieuses » artificielles. (shrink)

L’intelligence artificielle est partout, l’air de rien, pour mieux nous contrôler et nous orienter en douceur. Faut-il se rebeller contre cet état de fait, qui s’impose à nos modes de vie sans la moindre délibération démocratique? Est-il encore possible ou même souhaitable de jeter ces IA invisibles, voire indiscernables, à la poubelle du numérique? Ne faudrait-il pas, avant de clamer l’urgence du « danger » qui vient, oser les connaître? L’enjeu est de construire une culture critique de l’IA, qui associerait (...) artistes, écrivains, chercheurs, ingénieurs, mathématiciens, logiciens, penseurs, philosophes, artisans et bien sûr citoyens dans une même dynamique de réflexion. (shrink)

A presente reflexão pretende partir da afirmação da “morte de Deus”, que constitui em Nietzsche uma das suas concepções fundamentais e, poder-se-ia dizer, também, a chave de leitura do seu filosofar. Deste ponto de partida, o estudo procura extrair e identificar, sem para tal ser exaustivo, as emergências antropológicas e éticas do pensar nietzschiano. Palavras-chave: Übermensch. Dever ser. Vontade de potência. Riqueza antropológica. Ética.

Du film Her de Spike Jonze à 2001 L’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick, et des androïdes de Philip K. Dick à l’utopie intergalactique de la Culture de l’écrivain Iain M. Banks, il est impossible de comprendre aujourd’hui l’intelligence artificielle sans s’intéresser à ses puissants imaginaires. Ceux-ci, nourrissant bien des fantasmes de la Silicon Valley, sont essentiels à décrypter pour ne pas les subir, voire pour se les approprier et mieux les détourner, en faire des antidotes contre les multinationales du (...) numérique, puis cultiver grâce à eux nos propres machines rebelles de quelque futur. (shrink)

Questo contributo si propone di fornire uno spunto di riflessione, e una breve panoramica storica, sul ruolo che le scienze cognitive hanno giocato, e possono ancora giocare, nello sviluppo dei sistemi intelligenti di nuova generazione. Illustra, inoltre, le attività recenti che l’AISC (Associazione Italiana di Scienze Cognitive, di cui gli autori sono attualmente Vice-Presidente e Presidente) sta portando avanti per lo sviluppo di linee di ricerca nell’ambito dei sistemi artificiali di inspirazione cognitiva.

Resumo: Em 1835, Kierkegaard escrevia que “o que de fato falta para mim é encontrar uma verdade que seja uma verdade para mim, encontrar a ideia pela qual eu viverei e morrerei”. Ora, mais de 50 anos antes Rousseau escrevera que “[s]ua filosofia [a dos filósofos sistemáticos] é para os outros; ser-me-ia necessária uma para mim”. O curioso, porém, é que Kierkegaard desenvolveria sua produção independentemente da de Rousseau, com a qual ele viria a ter contato apenas por volta de (...) 1850, quando a maior parte de seus escritos já havia sido produzida e publicada. Assim, diante de tais coincidências, proponho uma confrontação entre alguns dos principais conceitos existenciais presentes nas obras desses pensadores, com o que pretendo não apenas iluminar os laços existentes entre suas obras, como também reavaliar o papel de proeminência de Rousseau em termos do desenvolvimento da chamada filosofia da existência. Palavras-chave: existência; indivíduo; subjetividade; consciência; sistema; filosofia da existência. (shrink)

Dans le plan de la première partie de la Somme Théologique de Thomas d’Aquin, les questions 12 et 13, dédiées aux noms divins, occupent une place privilégiée et confèrent une perspective inédite au discours théologique grâce à leur double fonction. D’une part, leur fonction est normale dans l’ordre du discours : après avoir établi les principaux attributs de Dieu, dont on a justement affirmé dans la 2e question qu’il est, les deux questions fixent les limites dans lesquelles il peut être (...) connu. D’autre part, les deux questions jouent le rôle de clivage dans l’ordre du discours qui établit comment est Dieu. Ainsi les deux interrogations fondent la connaissance de l’intellect humain par rapport à l’objet véritablement transcendant à toute expérience et questionnent, par conséquent, les conditions de possibilité de la connaissance intellectuelle générique de Dieu sur l’objet. Ce dernier aspect se réfléchit y compris chez les tenants de cette connaissance de telle façon que la légitimation des noms divins ait le rôle d’une légitimation de la théologie comme science, dont l’existence était annoncée et débattue au début de la Somme. (shrink)

L’IA révèle quelque chose sur le travail et la condition humaine que ne montraient pas pleinement les techniques antérieures, ce en quoi elle achève d’une certaine manière l’histoire des techniques. Ce qu’elle révèle, c’est la spécificité de l’intelligence humaine dans le travail collectif, qu’elle atteint au plus profond : à savoir la communication humaine et le fait que le travail est une expérience du temps. Il s’agit de formes d’une intelligence vivante ou vécue, dans lesquelles plonge le sens du travail. (...) En voulant les annihiler, l’IA participe de vieilles idées gnostiques. (shrink)

Gran parte della letteratura riguardante l’uso dell’intelligenza artificiale (IA) sul posto di lavoro, in particolare nell’ambito dell’assistenza infermieristica e dei servizi di cura, si è concentrata sui problemi etici che insorgono a valle della sua implementazione o per ragioni puramente speculative. Concentrarsi sull’IA come artefatto separato dal suo design e dai suoi progettisti rende l’assistenza infermieristica e la cura, come qualsiasi altro settore, in gran parte impotente nei confronti degli impatti dell’IA. Per questo motivo, la focalizzazione sul design e su (...) come progettare rispettando valori e professionalità dei professionisti e degli operatori sanitari è di massima importanza. Sono state proposti vari approcci per raggiungere questo obiettivo, come la progettazione partecipata, la progettazione universale, la progettazione inclusiva e la progettazione orientata ai valori. Nonostante i vantaggi di questi approcci più consolidati, nessuno di essi si concentra sulle narrazioni e le metafore sottostanti che guidano e influenzano come l’IA viene percepita e quindi impatta il lavoro dei professionisti. Questo lavoro esamina brevemente un approccio complementare, ovvero l’IA centrata sull’essere umano (HCAI), che propone nuove narrazioni di potenziamento e miglioramento per gli utenti, piuttosto che narrazioni di sostituzione. Se i professionisti spingono per l’adozione di tale approccio e nuove narrazioni, possono aumentare, piuttosto che abdicare, la loro responsabilità sul posto di lavoro e aumentare la loro capacità di fornire cure adeguate. (shrink)

L’intelligenza artificiale (IA) ha compiuto recentemente un’evoluzione radicale, passando dai sistemi esperti, dove gli umani impartivano regole esplicite, a sistemi di apprendimento automatico, dove l’IA analizza grandi quantità di dati per dedurre relazioni statistiche. Questo cambio di paradigma rimane poco noto al grande pubblico. L’articolo analizza la natura di questa “intelligenza aliena”, così denominata per il suo modo peculiare, e in parte oscuro per gli esseri umani, di processare informazioni. A partire da queste caratteristiche, si esplorano tre potenziali questioni emergenti (...) dall’uso diffuso dell’IA, sottolineando che ogni innovazione ha conseguenze su equilibri di potere e dinamiche sociali: la sfida del potere e della sorveglianza; quella della qualità della sfera pubblica, infine quella della sostituzione intellettuale e della diseguaglianza. L’articolo si conclude sottolineando la necessità di un profondo esame etico e normativo dell’IA nei prossimi decenni. (shrink)

Supposons qu'il soit possible de transplanter les centres de Ia douleur de Jones dans le cerveau de Smith. A mi-chemin pendant!'operation, on teste ces centres de Ia douleur en les stimulant électriquement in vitro. Y aurait-il de Ia douleur? L'argument de cet article est qu'il n'y en aurait pas, parce que Ia douleur doit avoir un possesseur. Sinon, il ne peut arriver que les centres de Ia douleur se déchargeant dans un cerveau soient en eux-mêmes Ia douleur. On peut logiquement (...) transférer le mécanisms de Ia douleur, mais non Ia douleur elle-mêmes. Ainsi le materialisme est faux.Suppose we live in a very advanced age of neurosurgical skills. We have a patient, Jones, with intractable pain. We have a second patient, Smith, with a long history of unintentional self-injury due to congenital absence of pain centres. So we decide to do double service by transplanting Jones's pain centres into Smith's brain. (shrink)

Les considérations physiologiques sont étrangères, en tant que telles, au projet de l'Ethique, et sans doute, à l'ensemble des préoccupations philosophiques de Spinoza. Au début de Ia seconde partie de l'Ethique, Spinoza précise clairement: “j'expliquerai seulement ce qui peut nous conduire comme par la main à la connaissance de l’ Arne humaine et de sa béatitude suprême”. Pourtant, le livre ne laisse pas de contenir une révision intéressante du modèle mécaniste que Descartes appliquait à l'explication du corps humain; il contient (...) surtout une hypothèse sur Ia structure organique, qui, nous le croyons, a joué un rôle de modèle pour un certain type de théorie de l'être vivant. Ce type de conception se trouve d'abord dans l'iatromécanisme de Boerhaave et de ses disciples au XVIIIe siècle, mais les séquelles en sont identifiables jusque dans Ia philosophie biologique contemporaine. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:RICOEUR, WNERGAN, AND THE 1 INTELLIGIBILITY OF COSM.lC TIME JAMES R. PAMBRUN Bt. Paul University Ottawa, Oanada Introduot:Wn HE QUESTION OF TIME ihas entered into the work f ·every major philosopher s1ince Aristotle. As Heidegger (who is 1fond oif il'eco·vering these forgotten questions) has shown, time is not merely an ar.bitrary WJay of reckoning or calculating the fleeting moments of day-to-day life; rather, it is an exipressrion of our (...) very mode of heing.1 One of the major philosophers who!has taken up this question rin our own day and has pfaced it at the center of his·continuing work in rpib.ilosophical anthropology is Pia.JUI Ricoeur. He has ·shown how the ·symbols, metaphors, and narratives of time offer orientations to reflection: they not only point to the existential romplexities of human iftfe in its personal, social, and cosmic dimensions ibut also to its fundamental intentionrulities to.ward meaning that undergird these objectifications of time. Beyond this, Ricoeur himself has set up the question of time on new foundations. In his own elaho!I'ation of this question, he ib.as identified two distinct objectifications of time: cosmic 1 "Have we not, as Heidegger says, gained access, thanks to time, to the 'original phenomenological knowledge of the inner and unified structure of transcendence'?" Paul Ricoeur, Fallible Man (Chicago: Henry Regnery, 1967), p. 66. Besides Heidegger's classic Being and Time, see also his Basic Problems in Phenomenology (Bloomington, Indiana: Indiana University Press, 1982): "Dasein's basic constitution is grounded in Temporality" (p. 228). Also, The History of the Concept of Time (Bloomington, Indiana: Indiana University Press, 1985), especially pp. 140-141. 471 47~ JAMES R. PAMBRUN time ;and the time of the human spirit. When taken together these obj.ecbifications create ia paradox or pairadoxes (he names them "aporias ") for the general :intelligibility of time. They occur when ·oosmic time oonfronts existential time. Co.smic time, wihich :identifies the relationship between a;ny two arbitrarily chosen moments in ovder to measure a specific magnitude of time, is indifferent to eristentiail time, which is based on existentially, therefo!l.'e, meaningfully-detemiined categories of past, present, 1and foture.2 Fail' from parrulyziing his thinking, howevier, these apori.:as invite Ricoeur not only to probe mo!l.'e deeply the intelli~hilities he is seeking to understand ibut also to seek &om different disciplmes a Jight which may he shed on resolving these aporias.3 In this article, I do not wish to address tihe question of the intelligibility of time '3.t the more general ihermeneuticaJ level that Ricoeur has identified for his own work. I wish ·rather to engage RicoeUT's :analysii.s o[ one s1ide of this question, namely, the meaning and mtel:l.igibility of cosmic ti.me. And f& this purpose the general :ftmmework that Ricoeur has set urp in his discussion on the phenomenology of time in the thivd volume of ihis most rrecent work, Time and Narrative, is ru:t a;pproprri.ate starting point for our o.wn study. 2 Paul Ricoeur, Temps et reoit, Tome 3 (Paris: Cerf, 198·5), pp. 30 & 31. The other volumes in this trilogy are Temps et reoit, Tome 1 (Paris: Seuil, 1983) [Eng. Time and Narrative, Vol. 1 [trans. by Kathleen McLaughlin and David Pellauer] (Chicago.and London: University of Chicago Press, 1984)]; Temps et reoit, Tome 2, La configuaration dans le 1'ecit de fiction (Paris: Seuil, 1984) [Eng. Time and Narrative, Vol. 2 (Chicago and London: University of Chicago Press, 1985)]; the English translation of the third volume appeared from the same publisher in 1988. For a good outline of Ricoeur's program in these three volumes see John Van den Hengel's review of Volume 2 in Eglise et TMologie 18 (1987) : 401-405. a Note, for example, the three disciplines Ricoeur engages in dialogue in his recent three-volume work Temps et recit: literary works on narrative, historiography, and phenomenology. Earlier he wrote, "Finally, by carrying the debate to the level of language, I have the feeling of encountering other currently viable philosophies on a common terrain." "Existence and Hermeneutics," in Oonfiict of Interpretations (Evanston: Northwestern University Press, 1974... (shrink)

Face à l’explosion des images générées par les IA comme Dall-E et Midjourney, on pourrait réduire l’art IA à de simples outils logiciels démocratisant l’art aux résultats parfois décevants. S’ils se situent dans la longue histoire de l’art algorithmique, ils posent néanmoins des questions nouvelles non seulement sur les rapports entre texte et image, sur la valeur, l’autorité de l’auteur, mais aussi sur la question de l’originalité, la définition même de l’art, ou encore la question de la représentation.

In his "A Neglected Argument for the Reality of Goc" (1908), Charles Peirce argued for two dimensions of belief in God's reality. On the one side, he maintained that this belief would be useful for guiding the conduct of life; on the other side, he maintained that the belief could function as the first stage in a scientific inquiry. My suggestion in this paper is that we examine the last of Peirce's 1903 lectures on pragmatism at Harvard to see how (...) the possibility of this dual function arises out of his late theory of cognition in which the functional certainty of perception is brought to close quarters with the provisionality of hypotheses. The upshot is that for Peirce a healthful religious belief should internally "marry" science and religion —theory and practice — by allowing provisional and vague conceptions of God to carry on the work of guiding conduct. /// No texto "A Neglected Argument for the Reality of God" (1908), Charles Peirce defende que há duas dimensões de crença na realidade de Deus. Afirma, por um lado, que esta crença poderia ser útil para orientar o comportamento (conduct of life); por outro, que ela poderia ser como que o primeiro escalão numa investigação científica. A minha sugestão neste artigo é que, examinámos as últimas conferências de Peirce de 1903 sobre o pragmatismo em Harvard para ver como a possibilidade desta dupla função surge da sua última teoria de conhecimento (cognition) em que a certeza funcional de percepção é usada para aproximar o aspecto provisório das hipóteses. A consequência disso é que para Peirce uma saudável crença religiosa deve "juntar" internamente ciência e religião - teoria e prática - permitindo as concepções provisórias e vagas de Deus para continuar a tarefa de orientar o comportamento. /// Dans ce texte "Un argument négligé pour la réalité de Dieu" (1908), Charles Peirce soutient qu'il y a deux dimensions de croyance en la réalité de Dieu. Il afflrme, d'un côté, que cette croyance pourrait être utile pour orienter le comportement (conduct of life) et, par ailleurs, qu'elle pourrait être pour ainsi dire le premier niveau dans une recherche scientifique. Ma suggestion dans le présent article est que nous examinions les dernières conférences de Peirce en 1903 sur le pragmatisme à Harvard pour voir comment Ia possibilite de cette double fonction surgit de sa dernière théorie de la connaissance dans laquelle la certitude fonctionnelle de perception est utilisée pour aborder l'aspect provisoire des hypothèses. La conséquence en est que pour Peirce une saine croyance religieuse doit "unir" intrinsèquement science et religion - théorie et pratique - en permettant les conceptions provisoires et vagues de Dieu. (shrink)

Le passage de la génération spontanée de l'dxcov païenne à Ia réélaboration chrétienne de Ia filiation introduit dans la structure de l'image un bouleversement dont il s'agit ici de prendre la mesure en comparant l'image plotinienne et l'image augustinienne. On montre comment saint Augustin reprend le cadre néoplatonicien tout en bouleversant la signification, notamment en inscrivant Végalité comme cas extrême de la ressemblance. Avec Augustin, un mouvement tout à fait nouveau vient modeler le rapport de cette image qu 'est notre (...) âme au principe dont elle vient.The transition from the spontaneous generation of the pagan dxcov to the christian reworking of parental generation marks a significant change in the structure of the image, which is here analyzed through a comparison of the plotinian image with the augustinian image. It is shown how Augustine endorses the neoplatonician framework while ascribing it a completely different meaning, most notably by taking equality as an extreme case of resemblance. With Augustine, a completely new kind of movement comes to fashion the relationship between that image which is our soul to the principle where it comes from. (shrink)

Dans le sillage de Chris Marker ou de Grégory Chatonsky, de plus en plus d’artistes contemporains pratiquent la réappropriation, le détournement, l’usage critique de l’intelligence artificielle. Grand connaisseur des arts numériques, Fabien Zocco est l’un d’entre eux. Il est l’auteur, avec le réalisateur Gwendal Sartre, d’ Attack The Sun, film dont des dialogues ont été générés par une IA au cours même du tournage qui suit la dérive d’un youtuber californien paraissant sombrer dans une folie de tuerie. L’enjeu : éprouver (...) « de l’intérieur » des outils contemporains comme l’IA pour « escompter ensuite analyser et déconstruire leurs effets ». (shrink)

Hegel attribue à l'art et à Ia philosophie une même tâche dans l'histoire de l'Esprit, celle de « réconcilier » les opposés. Nous expliquerons de quels éléments à médiatiser il s'agit, et une étude détaillée de textes de l'Introduction à l'Esthétique nous amènera à critiquer le moment de la transition vers la philosophie, celui de la poésie romantique. Nous suggérerons en particulier que l'emploi de deux critères différents pour établir la hiérarchie des arts et des formes empêche Hegel de justifier (...) réellement le dépassement de l'art par la philosophie ainsi que la supériorité de la réconciliation philosophique.Hegel assigns to art and philosophy one and the same task in the history of the Spirit, that of "reconciling" the opposites. I explain which elements are mediated, and rely on a detailed study of extracts from the Introduction to Aesthetics to criticize the moment of the transition to philosophy, viz. romantic poetry. In particular, I suggest that the use of two different criteria to establish a hierarchy of arts and forms prevents Hegel from giving a proper justification of how philosophy transcends art, and of why its reconciliation is superior. (shrink)

Nel 1956, in piena guerra fredda, una conferenza di scienziati al Dartmouth College negli Stati Uniti annunciò il lancio di un audace progetto scientifico, l’Intelligenza Artificiale (I.A.). Dopo l’iniziale fallimento degli sforzi della “Hard AI” di produrre un’intelligenza simile a quella umana, alla fine del XX secolo è emerso il movimento della “Soft AI”. Invece di essere orientato a imitare il comportamento umano in relazione a compiti specifici, ha preferito cercare modi alternativi di eseguire i compiti basati sulle particolari funzioni (...) e strutture della macchina. Il fattore decisivo è stata la combinazione della tecnologia di apprendimento automatico con le comunicazioni digitali online, l’incontro tra l’IA e Internet. Le applicazioni dell’IA “soft” sono quelle che vediamo nel mondo dei dispositivi automatici “intelligenti” che informano la nostra vita sociale digitale. Nel seguente articolo mi concentrerò su una particolare applicazione dell’IA per le discussioni online con utenti umani, ChatGPT, per mostrare le implicazioni della tecnologia digitale online nelle modalità storico-sociali dell’esistenza umana. ChatGPT è un’applicazione che combina l’IA con Internet, le possibilità della corrispondenza tra macchine e le potenzialità della tele-comunicazione umana. Il mio approccio si concentra sulle implicazioni fenomenologiche e storico-sociali della proliferazione della tecnologia AI per quanto riguarda la coscienza e la socialità umana. -/- Abstract (english) -/- In 1956, amidst the Cold War, a conference of scientists at Dartmouth College in the United States announced the launch of a bold, scientific project, Artificial Intelligence (A.I.). After the initial failure of “Hard AI” efforts to produce a human-like intelligence, the “Soft AI” movement emerged in the late 20th century. Instead of being oriented towards imitating human behaviour concerning specific tasks, it preferred to seek alternative ways of performing tasks based on the particular functions and structures of the machine. The decisive factor was the combination of Machine Learning technology with Digital Online Communications, the meeting between AI and the Internet. The applications of “Soft” AI are those we see in the world of “smart”, “intelligent” automatic devices that inform our digital social life. In the following article, I will focus on a particular application of AI for online discussions with human users, ChatGPT, in order to show the implications of online digital technology in the social-historical modalities of human existence. ChatGPT is an application that combines AI with the Internet, the possibilities of Machine correspondence with the potentialities of human telecommunications. My approach focuses on the phenomenological and social-historical implications of the proliferation of AI technology as regards human consciousness and sociality. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:RESPONSE TO BRUCE MARSHALL GEORGE LINDBECK There is an abundance of il'iches in Bruce Marshalrs essay. He makes me understand hoth myse1f and Aquinas hetter than I biaid done hefore; and, interestingly, it is chiefly hy his exegesis of St. Thomas that he does :bhis. If I had referred more to the Thomistic ideas he elucidates when I wirus writing Natrure of Dootrine1 it would have!been a better hook. (...) What he calls the " somewhat notorious " example of the crusadeT"s Christus est Dominus is a good oase in point. It would ihave helped if I had made dear that I was thinking in medieval [ashion of a an individual rutterance, the product of a pa•riticular :second 1aJct of the intellect, the ·acl of composing and dividing, of judging ·such and such rto ibe rthe ca,se. In Aquinas' intellectual setting, judgments, not sentences in ·abstraiction from 1 acls of affirmation, were propositions capruble of being true or f.a1se. Many of my ·reruders had a more modern or "Platonic " understanding of rpropositions, and therefore missed the force of the e:xJam:ple ·as Marshall so carefully and rightly explains it. Among his contributions, the major one, however, is system- •a1tically to introduce into the disCUJssion the distinction between the " truth " and " justification " of beliefs or pI'oposi- "'" tionS.- Once the point is made, it is evident that " alethiology" and " epistemology " (to mention a cognate, though not ~den­ tical distinction) ·are, 1 at least in some contexts, partially independent variables. There is no one-to-one relation between different meanings or theories of truth and the v:arious views as to how we know such ·and such is true. It was my failure to make this point explicit which confosed Fr. Colman O'Neill, of blessed memory, ias well as a good many other readers (1as Bruce Marshall quite rightly notes, though, with excessive 408 404 GEORGEl LINDBECK kindness to me, he!blames the,readers rather than the 'author for the misunderstanding). Once iclarfiied, as it has lbeen done hy Mr. Marshall, the issue turns on ·whether,a classical " correspondence " theory of truth can be ioombined,with, to empfoy O'Neill's terminology, the use of "coherentist" and " pragmatist " epistemological criteria in justifying rbelieis. I ·am not sure ·that this is possible for those who e:xdude any reference to an idea.I observer or knower (whether real or hypothetical) when defining truth, hut for any theist r.for whom God is prima veritas, as he was for Aquinas, the answer is dearly in the affirmative. In God, and only in God, are knowledge and reality, not only in correspondence, hut directly known to correspond. Only in him do truth·and knowledge of truth, 1 aleth:iofogy and epistemology, ooindde. In 1human knowledge in via, in contrast, there is always a gap. Our ibe1ieTs may correspond to reality, hut we are justified in holding that they do so, not by directly seeing the correspondence, 1but by some other means. That those other means might in part or w:hole be coherentist or pragmatist cannot :be e:xduded a priori. It is true that in the caise of an Aristotelian 1such 1as Aquinas, coherence •and rpmctise 1are not explicitly accorded major roles in the epistemological justification of natural kno·wledge or scientia, yet even here they are not e:xduded. Nothing can quali[y ais 1an item of knowledge unless it coheres with all other scientia, and right pra.ctice (i.e., training in virtue) is indispensible :llor ethical kno,wledge. Nor need one cease fo be an Aris,totelian, 1as far ·as I can see, if one accepts the contempOO 'ary oommonpJaice that sense experience itself is heavily dependent on linguistic and non-linguistic pmctices which are in part ·acquired rthrough variaible forim:s of aicculturation and not simply through the actualization of 1genetically encoded propensities. One could still, despite this increased emphasis on prwctiice.and on coherence 1 with webs of 1belief, ibe 'able to affum in good Aristotelian,fashion tha;t the knowledge naturally accessible to ra:t]onal animals such,as we a.re is primarily justified RESPONCE TO BRUCE MARSHALL 405 iby reference to... (shrink)

Comme chacun sait, nous vivons à une époque où le changement est une donnée fondamentale de I’ action et aussi de Ia pensée. De ce point de vue, il est bizarre de penser que des hommes, disons des philosophes, aient non seulement posé l'immutabilité comme critère constitutif de Ia vérité mais en outre qu'ils aient défendu ce critère selon les règles de l'éloquence, avec un succès public notoire. En effet, dire d'un concept qu'il se définit au sein d'une rhétorique c'est (...) dire, entre autres choses, qu'il présente, aux yeux du locuteur qui le propose avec succès, une valeur et une importance qui peuvent être montrées. Encore une fois, dans un monde où le changement est devenu banal, Ia défense efficace de l'immutabilité est non seulement un anachronisme: elle est bizarre. (shrink)

Les carnets de fouilles de Smith et Myres fournissent 25 épitaphes amathousiennes inédites, auxquelles se joignent deux épitaphes d'un cippe récemment découvert et de nouvelles lectures de textes déjà connus. L'ensemble fait connaître 31 noms nouveaux, des surnoms et deux ethniques encore non attestés à Chypre (Αίγαιεύς et Θηβαίος). Les formules funéraires amathousiennes, et l'explication des liens de parenté se révèlent plus variées qu'il n'apparaissait jusqu'à présent et l'usage relativement fréquent de la métronymie se confirme. Un index rend compte des (...) 108 inscriptions récemment publiées (IA I à V) dans le BCH. (shrink)

Le présent essai tente de tirer au clair les différentes significations des termes « conscient » et « conscience » dans la philosophie critique de Kant et en particulier dans la Critique de la raison pure. On considère d’abord les divers types de représentations et ce que veut dire Kant lorsqu’il les dit « avec » ou « sans » conscience. On considère ensuite le concept de conscience tel qu’il apparaît dans la Déduction transcendantale des catégories, où il ne réfère (...) pas à une qualité de représentations particulières, mais à une attitude active de l’esprit. Considérée dans son ensemble, la conception kantienne de la « conscience » mêle inséparablement un aspect que nous appelons, après T. Nagel, « conscience phénoménale », et un aspect proche de la « conscience d’accès » selon N. Block, dans lequel cependant la conscience de soi, exprimable par la proposition « Je pense », joue un rôle central. Cette combinaison fait de Kant un interlocuteur unique dans les débats contemporains sur la conscience et son rôle dans notre vie mentale, ainsi que sur l’IA et sa signification pour l’avenir de l’humanité. (shrink)

L’articolo esamina la proposta europea di regolamento sull’intelligenza artificiale, AI Act (AIA). In particolare, esamina il modello di analisi e valutazione del rischio dei sistemi di IA. L’articolo identifica tre potenziali problemi di implementazione del regolamento: (1) la predeterminazione dei livelli di rischio, (2) la genericità del giudizio di significatività del rischio e (3) l’indeterminatezza della valutazione sull’impatto dei diritti fondamentali. Il saggio suggeriscealcune soluzioni per affrontare questi tre problemi.

Comprendre le traitement médiatique, les discours de rêve ou de cauchemar qui accompagnent l’intelligence artificielle, suppose une analyse au prisme de la « triade animalité, humanité, machinité », à même de mettre à jour les projections ontologiques humaines à l’endroit des IA et de ce qui fait souvent figure de contraire dans notre imaginaire : les animaux. Le robot comme figure imaginaire y est un vecteur de dévoilement de l’implicite. Les fantasmes et craintes suscitées par les IA, si élevés et (...) subtils puissent-ils paraître d’un point de vue de bipèdes supérieurs, ne sont peut-être « que » de malines réactions animales face à ce qu’on imagine être un prédateur. Il s’agit simplement d’identifier la menace, or bien souvent elle est humaine. Les humains ne sont-ils pas les meilleurs prédateurs pour eux-mêmes? Et pour sortir de la métaphore de l’annihilation des humains par les robots, ne se comportent-ils pas envers les animaux de la même façon que ce qu’ils craignent et condamnent dans leur fantasme d’une machine aveugle, sans capacité de réflexion, d’éthique ou de sentiments? (shrink)

Dacă cercetarea fenomenologică are o anumită intuiţie mai mult sau mai puţin vagă a direcţiei în care se îndreaptă, ea nu ştie dintru început unde anume va ajunge, unde anume o vor ghida întrebările. Ca în Călăuza lui Tarkovski, cercetătorul aruncă înaintea sa întrebarea şi apoi o urmează, înaintând oarecum în necunoscut, în orizontul neştiut pe care întrebarea îl deschide. Tocmai de aceea cercetarea fenomenologică este o explorare, o înaintare în necunoscut, fără o hartă sigură, fără o busolă infailibilă, alta (...) decât cea a propriei pre-înţelegeri, care poate fi confirmată sau infirmată pe parcurs. Spre deosebire de alte tipuri de cercetare, care pornesc de la un dat pozitiv deja disponibil, deja asigurat, în fenomenologie cercetătorul trebuie să îşi obţină datul originar, să şi-l asigure constant, să-l extragă din contexte fenomenale în care el este de cele mai multe ori ocultat, mascat şi obturat. Tot aşa şi noi, întrebându-ne dacă şi cum ar putea fi conceput un sens originar şi integrator al trupului, unul care să premeargă şi totodată să cuprindă diversele forme de expresie corporală a existenţei umane, noi nu presupunem că îl avem deja, gata dat, disponibil, apt de a fi arătat cu degetul: iată-l! Dimpotrivă, este mult mai plauzibil ca acest sens originar să ne fie dat întâi de toate prin ocultările sale, prin formele sale derivate, privative sau sărăcite. Explorarea fenomenologică ia atunci chipul unei operaţii de desfoliere, de recuperare a unui strat de sens originar, ascuns în spatele unor aluviuni care îl acoperă şi, uneori, îl fac de nerecunoscut. (shrink)

Nous prendrons pour point de départ la célèbre distinction de Winnicott entre un vrai soi et un faux soi ou, en d'autres termes, empruntés à la phénoménologie, entre un soi authentique et un soi inauthentique . Mais le soi est une notion qui ne va pas sans soulever bien des difficultés, y compris aux yeux des spécialistes de l'œuvre de Winnicott, ne serait-ce que dans son rapport au moi. Il nous semble cependant possible d'élucider certaines d'entre elles grâce à l'élaboration (...) par la phénoménologie heideggérienne puis sartrienne des concepts de soi, d'authenticité et d'inauthenticité. En effet, pour Heidegger, le Dasein ne saurait être un moi au sens d'un ego substantiel mais le Dasein est un soi , un être dont le mode d'être est irréductible à celui d'un objet subsistant et qui peut se "choisir" lui-même, se gagner ou bien se perdre . De ce point de vue, l'authenticité est tout d'abord une manière possible d'exister, et si le Dasein peut être soi sur le mode de l'authenticité, il peut l'être également sur le mode privatif de la fuite et de l'inauthenticité. Reprenant le concept heideggérien d'authenticité, Sartre l'enrichit, nous semble-t-il, en insistant sur l'impossibilité pour l'existant d'être ce qu'il est. Ainsi, contrairement au soi inauthentique qui ne cesse de se fuir dans ce qu'on peut appeler un faux soi, le soi authentique ou vrai soi assume son existence et, par conséquent, aussi bien la contingence de son être que sa liberté. Nous essayerons ainsi de montrer qu'il est possible de reprendre et d'approfondir phénoménologiquement la conception winnicottienne du vrai et du faux soi.Partiremos da célebre distinção de Winnicott entre um verdadeiro si-mesmo e um falso si-mesmo ou, em outros termos, emprestados da fenomenologia, entre um si-mesmo autêntico e um si-mesmo inautêntico . Todavia, o si-mesmo é uma noção que levanta muitas dificuldades, também para os especialistas da obra de Winnicott, mesmo que seja somente em sua relação com eu [moi]. Parece-nos possível, entretanto, elucidar algumas dentre essas noções por meio da elaboração da fenomenologia heideggeriana e, em seguida, por meio da sartriana, dos conceitos de si mesmo, de autenticidade e de inautenticidade. Com efeito, para Heidegger, o Dasein não seria um ser, um eu , no sentido de um ego substancial, mas o Dasein é um si-mesmo , um ser cujo modo de ser é irredutível àquele de um objeto subsistente e que pode "escolher" a si mesmo, se ganhar ou mesmo se perder . Desse ponto de vista, a autenticidade é, primeiramente, uma maneira possível de existir, e se o Dasein pode ser si mesmo no modo da autenticidade, ele o pode ser igualmente no modo privativo da fuga e da inautenticidade. Retomando o conceito heideggeriano de autenticidade, Sartre o enriquece, parece-nos, insistindo sobre a impossibilidade para o existente de ser isto que ele é. Assim, contrariamente ao si-mesmo inautêntico que não cessa de fugir para isto que poder-se-ia chamar de falso si-mesmo, o si-mesmo autêntico ou verdadeiro si-mesmo assume sua existência e, por consequência, tanto a contingência de seu ser como sua liberdade. Desse modo, nós tentaremos mostrar que é possível retomar e aprofundar fenomenologicamente a concepção winnicottiana de verdadeiro e falso si-mesmo.We begin with Winnicott's well-known distinction between a true and a false self, or, in terms borrowed from phenomenology, between an authentic and an unauthentic self. Self, however, is a notion that raises many difficulties also for Winnicott scholars, even if only in its relation with the I [me]. Yet it seems possible to elucidate some of those notions by way of a Heideggerian phenomenology followed by a Sartrean phenomenology of the concepts of self, authenticity and unauthenticity. In fact, for Heidegger the Dasein is not a being, an I , in the sense of a substantial ego, but rather a self , a being whose mode of being is irreducible to that of a subsisting object and that can "choose" itself, gain itself , and even loose itself . From this point of view, authenticity is above all a possible mode of existing, and if the Dasein can be itself in the authentic way, it can likewise be in the deprived mode of fleeing and of unauthenticity. Returning to the Heideggerian concept of authenticity, Sartre enriches – it seem to us – by underlining the impossibility for the existent of being what it is. Thus, unlike the unauthentic self that cannot but flee towards that which we might call a false self, the authentic or true self takes on its existence, and therefore also takes on both the contingency of its being and its freedom. Hence, we will try to show that it is possible phenomenologically to resume and go deeper into the Winnicottian conception of the true and false self. (shrink)

Le constat que faisait Herbert Simon, Prix Nobel d’économie 1978, comme quoi l’IA est très éloignée de l’intelligence humaine naviguant dans un monde incertain, reste plus juste que jamais en 2020. D’abord, l’IA manque de rigueur méthodologique sur la constitution et le traitement des données. Pire : après avoir privilégié le modèle de l’intelligence symbolique, qui a trouvé ses limites, elle prend désormais pour modèle l’intelligence intuitive de l’enfant de moins de 6 ans, qui plus est de façon caricaturale. Ne (...) faudrait-il pas plutôt tenter d’aller vers un troisième âge de l’IA, augmentant nos capacités plutôt que les singeant, et s’appuyant sur tous les ressorts de l’intelligence? (shrink)

Depuis que le structuralisme a franchi le seuil de Ia mode et que l'on parle maintenant volontiers d’ une ère post-structuraliste, le moment se prête davantage à une réflexion philosophique et critique sur ce type d'épistémè qui a pratiquement envahi tout le champ des sciences humaines. Quoique le structuralisme ait été une mode, et une mode qui a réussi, selon l'expression de Raymond Boudon,1 il reste toutefois encore difficile d'apprécier ses succès dans des travaux comme ceux de Foucault, d'Aithusser, de (...) Barthes ou de Lacan. Là où cependant le succès est le plus évident c'est du côté des sciences sociales, en particulier du côté de Ia linguistique et de l'anthropologie. (shrink)

The second of these lines seems to be the result of an interpolation designed to spell out the implicit sense of the first. In 241–6 Ion has expressed amazement that Creusa should be weeping at the sight of Apollo's sanctuary, a sight which brings other visitors joy. She prefaces her explanation of this with an assurance which in its transmitted form is elegantly translated by Grégoire: ‘Il n'est point discourtois de ta part, étranger, de marquer ta surprise au sujet de (...) mes pleurs.’ But there are reasons for doubting I the authenticity of line 248: Line 247 is self-sufficient, as is shown by IA 1402: τ μν σόν, νενι, γενναίως χει. This also gives the closest parallel for the use of τ σόν in reference to the attitude which a previous speaker's words have just expressed. Other instances of τ σόν, tout court, are helpfully grouped in Allen and Italie's Concordance to Euripides, s.v. σός. τ σόν…[adverbial phrase] χει occurs also in Hek. 1195 and Med. 312; cf. HF 165, Hel. 893, Pho. 995 with τομόν. These make it unlikely that τ χόν in our passage is to be taken adverbially, as perhaps Grégoire intended with ‘de ta part’, rather than as subject of χει. Tro. 82 might be adduced for the alternative , but there is no reason for Creusa to be saying emphatically ‘as far as you are concerned’. (shrink)

O artigo começa por apresentar o quadro formal das relações entre Filosofia e Religião, que pode reduzir-se atrês hipóteses: Filosofia religiosa, Religião filosóficaeFilosofiadaReligião.Completa este quadro com a definição de Religião defendida por Juan Martín Velasco e a concepção dialéctica de experiência religiosa de Cario Cantone. Descreve seguidamente o tratamento dado à Religião e o lugar que ela ocupa no sistema criacionista de Leonardo Coimbra, que é, gnosiologicamente, um idealismo sintético e dialéctico e, ontologicamente, uma monadologia espiritualista, uma metafísica moral e (...) religiosa. E conclui, através da análise dos artigos que versam a temática em causa e do primeiro livro sistemático, que a religião entra como passo dialéctico na construção do sistema de realidade que é o Criacionismo: através de uma Filosofia da Religião, chega a uma Metafísica religiosa ou ontoteologia. /// L'article commence par présenter le cadre formei des relations entre Philosophie et Religion, cadre qui peut se réduire à trois hypothèses: Philosophie religieuse, Religion philosophique et philosophie de Ia religion. Il complète ce cadre par Ia définition de la Religion défendue par Juan Martin Velasco et par la conception dialectique de Texpérience religieuse de Cario Cantone. Il décrit ensuite le traitement donné à la religion et le lieu qu'elle occupe dans le système créationniste de Leonardo Coimbra, lequel est, gnosiologiquement, un idéalisme synthétique et dialectique et, ontologiquement, une monadologie spiritualiste, une métaphysique morale et religieuse. Il conclut, moyennant l'analyse d'articles qui tournent autour de la problématique en question et du premier livre systématique, que la religion entre comme moment dialectique dans laconstruction du système de réalité qu'est le créationnisme: par le biais d'une philosophie de la religion on en arrive à une métaphysique religieuse ou ontothéologique. /// The article begins by presenting an outline of the relations that can be discerned between philosophy and religion. These relations can be reduced to three themes: religious philosophy, philosophical religion, and philosophy of religion. This outline is completed by a definition of religion proposed by Juan Martn Velasco and the dialectical conception of religious experience proposed by Cario Cantone. An account of Leonardo Coimbra's treatment of religion in his creationist system follows. It will be noted that it is a dialectical, synthetic idealism froma gnosiological point of view, while ontologically it can be considered a spiritualist monadology. Our study leads to the conclusion that religion is part of a dialectical process in the construction of a system of reality, i.e., Creationism; it is through a Philosophy of Religion, that one can arrive at a religious metaphysics on a onto-theology. (shrink)